Cet article a été coécrit par Jeremy Yamaguchi. Jeremy Yamaguchi est spécialiste de l'entretien de pelouses et président fondateur de Lawn Love, un marché numérique de services de jardinage et d'entretien des pelouses. Jeremy propose des devis instantanés par satellite et peut coordonner le service en employant un smartphone ou un navigateur web. Lawn Love a obtenu des fonds d'investisseurs réputés, notamment Y Combinator, Joe Montana, Alexis Ohanian et Barbara Corcoran.
Il y a 14 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Tous ceux qui possèdent une pelouse et l’entretiennent régulièrement en sont fiers et ils en profitent largement pour s’y reposer ou pratiquer certaines activités ludiques. Une belle pelouse est une pelouse arrosée et dans certaines régions défavorisées, cette opération est difficile à mettre en œuvre, à cause d’un manque d’eau ou des restrictions. À côté de cela, il est possible de compenser ce manque d’eau par certaines pratiques. Si vous y arrivez, vous soulagerez vos factures d’eau et vous contribuerez à la préservation de cette ressource si vitale.
Étapes
Méthode 1
Méthode 1 sur 3:Appliquer des techniques pour économiser l'eau
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1Modifiez votre façon de tondre. La tonte de la pelouse est une opération essentielle à l’obtention d’un beau gazon, mais si vous tondez votre pelouse trop souvent ou trop courte, vous allez avoir des problèmes d’eau. Il en ira de même si vous tondez toujours dans le même sens, la trace des roues sera toujours la même et l’herbe sera toujours courbée dans le même sens [1] .
- Modifiez vos parcours de tonte. Cela permettra à l’herbe d’être coupée différemment : même les plantes sont soumises au stress ! Ce faisant aussi, vous éviterez la formation de mottes d’herbe et de terre qui défigurent une pelouse [2] .
- Réglez la hauteur de coupe de votre tondeuse en modifiant la hauteur des roues avant. Cette hauteur est fonction du type de gazon que vous avez planté. Ainsi les gazons de fétuques ne doivent pas être tondus en dessous de 6 cm, tandis qu’un gazon de type Bermuda Grass (cynodon) peut être tondu plus ras (2 à 4 cm) [3] .
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2Utilisez une minuterie d’arrosage. Si vous avez chez vous un système automatique d’arrosage, vous avez surement une minuterie. Si ce n’est pas le cas, sachez que c’est un investissement rentable en argent et en temps. Sachez qu’il existe aussi des sondes (sortes de capteurs) qui permettent de couper un arrosage en cas de survenue d’une pluie [4] .
- S’il n’y a pas encore de subventions pour les minuteurs installés pour les particuliers, mais l’idée est en l’air dans de nombreuses régions, il y en a par contre pour les municipalités (Carcassonne, Arques, Montpellier…) et certaines collectivités territoriales qui entretiennent intelligemment leurs pelouses et leurs terrains de sport (aides de la région, de la communauté d’agglomération…) [5] .
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3Réduisez les apports en engrais. Trop d’apports en engrais de toutes natures contribuent à un assèchement d’une pelouse. De même, des amendements trop rapprochés aboutissent au même phénomène. La dissolution de ces engrais, puis leur action contribue à distraire des volumes d’eau qui seraient bien plus utiles au gazon [6] .
- En fin de printemps et au début de l’automne, faites un apport composé pour moitié d’azote, pour un tiers de potasse et le reste sera du phosphore. Avec de tels agents, vous pourrez limiter l’arrosage de votre pelouse [7] .
- Mettez plutôt des engrais à libération lente ou encore un mélange d’engrais à actions rapide et lente. Avec les engrais à action rapide, c’est l’azote qui est rapidement libéré et capté par l’herbe. Dès lors, il est parfois nécessaire de renouveler cet apport [8] .
- Pour ce qui est des quantités et des techniques pour épandre des engrais, fiez-vous aux recommandations inscrites sur l’emballage, aux conseils du vendeur, ou allez sur le site Internet du fabricant [9] .
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4Faites des économies d’eau. En fait, l’arrosage d’une pelouse répond à plusieurs objectifs. Certes, il sert à la pousse des brins d’herbe, mais il limite l’érosion éolienne dans les zones venteuses et maintient une certaine température du sol, favorable à la pousse des végétaux. Si les zones très empruntées doivent être bien arrosées, vous pouvez être moins généreux sur les parties moins sollicitées (coins, zones sous des arbustes…) Bien sûr, il faut arroser ces zones, mais moins abondamment que les autres qui sont plus sollicitées [10] .
- Outre ces économies d’eau, vous pouvez en faire d’autres très simplement. Ainsi, en mettant au pied de vos arbustes, dans vos parterres de fleurs, un paillis organique (écorces, copeaux…), vous limiterez l’évaporation. Vous pourrez arroser moins et moins souvent. Nombre de particuliers ont déjà adopté cette pratique.
CONSEIL D'EXPERT(E)« N’arrosez pas trop votre gazon, sinon vous risquerez de noyer les racines et de le tuer. »
Maggie Moran
HorticultriceMaggie Moran
Horticultrice -
5Récupérez certaines eaux. Une pelouse n’a pas besoin d’une eau de parfaite qualité, comme ce peut être le cas pour un potager. Ainsi, l’eau de pluie, qui est gratuite, peut être, moyennant quelques aménagements chez vous, utilisée pour arroser la pelouse. Sachez qu’en France, il existe une législation sur la récupération et l’utilisation de l’eau de pluie [11] . De même, les eaux domestiques (douche, baignoire, vaisselle, lave-linge) sont certes impropres à la consommation, mais elles peuvent, sous certaines conditions, servir à arroser une pelouse si vous n’utilisez pas, par exemple, de produits chimiques [12] .
- Si vous récupérez vos eaux usées, vous ne devrez utiliser en amont que des produits nettoyants biologiques. Certains d’entre eux ont même été conçus pour que vous puissiez récupérer l’eau de lavage afin d’arroser vos végétaux, ils sont exempts de sel, de bore ou d’eau de Javel [13] .
- Essayez de récupérer l’eau de pluie. Elle vous servira à arroser votre pelouse, mais aussi votre potager, ce qui vous permettra de faire de substantielles économies sur votre facture d’eau. Tout le monde ne le sait peut-être pas, mais il y a une règlementation nationale sur l’utilisation de l’eau de pluie : le plus simple est de vous rendre sur cette page du site officiel de l’Administration française. N’hésitez pas à consulter les différents onglets [14] .
- La façon la plus simple de récupérer l’eau de la toiture est de placer des tonneaux sur vos descentes d’eaux pluviales. Si vous décidez de récupérer toute l’eau de votre toit, sachez qu’il existe des installations plus sophistiquées : lisez cet article.
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6Vérifiez le bon état de vos asperseurs. C’est souvent là que se situent les pertes en eau, il suffit que certains asperseurs soient bouchés ou endommagés. Outre une surconsommation, vous allez avoir une pelouse qui sera trop irriguée à certains endroits et trop sèche à d’autres. Ainsi, pour ne pas avoir à payer des notes d’eau exorbitantes, il est bon de vérifier avant la saison sèche vos robinets d’alimentation, vos tuyaux et vos asperseurs. Changez (ou faites changer) éventuellement certaines pièces.Publicité
Méthode 2
Méthode 2 sur 3:Entretenir une pelouse pour mieux retenir l’humidité
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1Désherbez fréquemment votre pelouse. Non seulement les mauvaises herbes contribuent à enlaidir votre beau gazon, mais elles entrent en compétition pour l’eau et les nutriments avec le gazon en place. L’arrachage des mauvaises herbes doit être méticuleux, vous devez veiller à enlever la totalité du système radiculaire, sans quoi vous serez condamné à recommencer tôt ou tard [15] .
- Si vous décidez d’utiliser un désherbant chimique, veillez à l’utiliser en application locale et non pas en épandage général. En effet, si vous traitez tout votre gazon avec de tels produits, vous allez tuer quantité de petits organismes vivants très utiles à la pousse et à la conservation de l’herbe. De surcroit, vous contribuerez à la pollution des eaux souterraines avec l’infiltration [16] .
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2Choisissez un gazon adapté. Pour un néophyte, un gazon n’est jamais que de l’herbe. Détrompez-vous : il y a gazon et gazon ! Selon la région où vous vivez, il sera plus judicieux de planter tel type de gazon plutôt que tel autre [17] .
- Le raygrass anglais résiste un peu à la sècheresse, est facile à semer et limite, en les étouffant, le développement des mauvaises herbes [18] .
- La fétuque élevée résiste plutôt bien à la sècheresse grâce à ses racines qui vont loin dans le sol (un à deux mètres). Bien sûr, cette variété a besoin d’autant d’eau que les autres gazons, mais grâce à ses racines profondes, elle peut surmonter plus longtemps les épisodes de sècheresse. C’est un gazon à semer dans des zones plutôt sèches [19] .
- La fétuque rouge n’a besoin que de peu d’engrais, et résiste très bien à la sècheresse. Dans ce dernier cas, les brins d’herbe se mettent en quelque sorte « en sommeil » en attendant une nouvelle période de pluie ou un arrosage. Votre gazon retrouve alors sa tenue et sa belle couleur [20] .
- Le gazon d’agrostides pousse bien en période fraiche et ne redoute pas trop les périodes de sècheresse, durant lesquelles il se met lui aussi « en sommeil ». Ce type de gazon n’est pas non plus très exigeant en produits fertilisants [21] .
- Le pâturin des prés (Kentucky Bluegrass) préfère les zones tempérées ou même froides et humides. En conséquence, il souffre un peu lors des périodes chaudes et de sècheresse [22] .
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3Pensez à remplacer une partie de votre gazon. Vos extérieurs n’ont pas forcément besoin d’être tous en gazon. Sachez qu’il existe d’autres aménagements extérieurs. Certaines collectivités territoriales françaises, en particulier dans le sud du pays, incitent les détenteurs de pelouses à réduire leur surface en herbe. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre communauté d’agglomération.
- Certaines plantes couvre-sols (campanules, pourpiers…) remplacent avantageusement le gazon. Ainsi, vous pouvez installer des plantes peu gourmandes en eau et résistantes à la sècheresse. Si votre terrain est en pente, ces plantes sont miraculeuses, elles vont vous éviter toutes ces pertes en eau par ruissèlement et l’érosion du sol [23] .
- Des plantes vivaces, des arbustes et même des arbres peuvent avantageusement remplacer le gazon. Choisissez des variétés résistantes à la sècheresse et qui limiteront à la fois la consommation d’eau et l’érosion du sol [24] .
- Il vous est également possible de diminuer la surface en gazon en construisant des pontons en bois, des chemins en dalles… Dès lors, vous arroserez moins et vous aurez de beaux espaces pour circuler, vous reposer et faire de mémorables piqueniques tout en jouissant de la vue sur votre splendide pelouse [25] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:Évaluer la quantité d’eau dont une pelouse a besoin
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1Déterminez précisément la nature de votre sol. L’arrosage d’une pelouse dépend outre le type de gazon, le climat et la saison, de la nature de votre sol. Il va de soi que si vous vivez dans une région plutôt humide, l’arrosage de la pelouse n’est pas vraiment un problème. Il peut arriver cependant qu’en fonction de la nature du sol et de la disposition de votre pelouse, un arrosage d’appoint soit nécessaire [26] .
- Certains sols retiennent mieux l’eau que d’autres. À titre d’exemple, les sols argileux, une fois saturés, ne laissent plus rentrer l’eau [27] .
- Les sols argileux arrivent à retenir jusqu’à 500 litres d’eau par mètre cube de sol, pour les sols sableux et limoneux (en même temps), c’est deux fois moins, ces roches étant très perméables [28] .
- Les sols composés d’éléments fins (essentiellement des limons et des argiles ou des sables agglomérés et des limons) ont les meilleurs chiffres de rétention d’eau, aux alentours de 800 litres d’eau par mètre cube de sol [29] .
- La disposition de la pelouse joue un rôle dans la rétention d’eau. Ainsi, un terrain en pente, à caractères pédologiques égaux, absorbe moins d’eau qu’un terrain plan, l’eau ruisselant davantage [30] .
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2Sachez quand arroser. Quels que soient les sols, les heures d’arrosage sont déterminantes, simplement elles varient d’un sol à l’autre, d’une saison à l’autre et d’un climat à l’autre. Les deux derniers facteurs sont évidemment prépondérants.
- Si vous habitez dans une région humide, il est préférable d’arroser la nuit entre 22 heures et 6 heures [31] .
- Dans les zones chaudes et sèches, l’arrosage idéal doit se dérouler tôt le matin pour que l’eau ait le temps de pénétrer dans le sol, vous limiterez ainsi les pertes en évaporation liées aux températures et aux vents [32] .
- Dans les zones tempérées, il est préférable d’arroser avant 10 heures ou après 18 heures, la période de forte évaporation se situant en été entre ces deux heures [33] .
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3Déterminez la fréquence d’arrosage. Certains particuliers arrosent leur pelouse tous les jours, mais, sauf exception, ce n’est pas vraiment utile. La fréquence d’arrosage d’une pelouse dépend de nombreux facteurs. Pour un même résultat dans une même région, votre pelouse devra être arrosée une vingtaine de minutes par semaine, alors que quelques kilomètres plus loin, cette durée pourra monter jusqu’à plus de trois heures : cela dépendra du sol, de la période de l’année ou de votre type d’arrosage [34] .
- Il est inutile de trop arroser. Une pelouse n’est pas si fragile que cela. Un arrosage trop important ou trop fréquent outre l’édition de factures d’eau exorbitantes, entraine un lessivage des sols et un pourrissement des racines à cause de la stagnation de l’eau [35] .
- La meilleure façon de voir si votre pelouse manque d’eau ou non est de l’observer et de la toucher. Si les empreintes de pas ou des roues de la tondeuse dans votre gazon restent visibles plus 30 minutes après votre passage, il y a de fortes chances pour que votre gazon manque d’eau [36] .
- Observez la couleur de votre pelouse. Un gazon en stress hydrique n’est plus d’un beau vert, mais a des reflets bleu-gris [37] .
- Pour mesurer l’humidité d’un sol, vous pouvez aussi vous munir d’un tournevis (ou d’un petit piquet) que vous enfoncerez dans le sol. S’il entre facilement, vous pouvez vous dire que votre pelouse est suffisamment arrosée et qu’il n’est nul besoin pour l’instant de mettre en route votre système d’arrosage [38] .
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4Mesurez précisément votre arrosage. Pour savoir si votre pelouse est suffisamment arrosée, vous devez mesurer la hauteur d’eau délivrée par vos asperseurs. Pour cela, disposez équitablement sur votre pelouse de petites boites de conserve (thon, pâté) identiques. Si vous n’avez pas de boites de conserve sous la main, vous pouvez tout aussi bien disposer équitablement sur votre pelouse des tasses identiques. Lancez alors votre système d’arrosage pendant une vingtaine de minutes. Pendant ce temps, récupérez une règle qui va vous permettre de mesurer les hauteurs d’eau.
- Au bout des vingt minutes, mesurez toutes les hauteurs d’eau de tous les contenants, additionnez-les, puis divisez par le nombre de contenants : vous obtenez une moyenne. Multipliez ensuite ce résultat par trois pour obtenir la quantité d’eau dispersée pendant une heure [39] .
- Comparez cette hauteur avec ce que prescrit le service des eaux de votre commune (s’il existe). Sachez qu’un arrosage normal en zone tempérée est de 4 mm par jour (4 litres par mètre carré). Consultez Internet pour trouver des points de repère plus précis.
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5Calculez la quantité idéale d’eau nécessaire à votre pelouse. Chaque pelouse est différente et chacune d’entre elles a besoin d’une quantité minimale pour bien pousser. Parmi les facteurs qui déterminent la quantité idéale d’eau, citons la variété du gazon choisi, la composition du sol, le total et la répartition des précipitations, l’ensoleillement… Ces facteurs déterminent aussi le taux d’évapotranspiration de votre pelouse, lequel détermine à son tour la fréquence d’arrosage [40] .
- Le calcul de l’évapotranspiration est extrêmement complexe. Si cela vous intéresse, vous pouvez vous rendre sur le site de la FAO (organisme des Nations unies chargé des problèmes d’alimentation et d’agriculture) [41] .
- Pour les profanes, la FAO met gratuitement à votre disposition une calculatrice du taux d’évapotranspiration sur son site [42] .
- Si vous n’y arrivez pas et nous reconnaissons que c’est compliqué, demandez des informations à un paysagiste ou un pépiniériste de votre région, il se fera un plaisir de vous répondre.
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Conseils
- Paradoxalement, un gazon trop arrosé peut présenter le même aspect qu’un gazon qui aurait été négligé. Enfoncez un doigt dans votre sol et vous verrez vite outre l’aspect du gazon, si votre sol est trop ou pas assez arrosé.
- La plupart des gazons sont capables aujourd’hui de supporter de brèves périodes de sècheresse, à la condition que ces dernières soient suivies par des périodes plus pluvieuses [43] .
- De plus en plus, dans un contexte de réchauffement climatique, mais aussi de préservation de l’environnement (produits chimiques), les collectivités territoriales françaises donnent des conseils pour mieux économiser l’eau (piscines, pelouses). Contactez les services appropriés de votre mairie de votre département ou de votre région pour en savoir plus.
Avertissements
- Tenez-vous au courant d’éventuelles restrictions d’eau dans votre commune. En période de sècheresse, les préfectures ou les municipalités peuvent édicter des restrictions ou des interdictions d’arrosage de pelouses, lesquelles ne sont alors pas considérées comme prioritaires. L’arrosage est interdit pendant certaines heures ou certains jours, la quantité peut aussi être limitée. Bien entendu, la loi prévaut sur cet article.
- Informez-vous sur la politique de l’eau de votre région avant de construire une quelconque installation de récupération des eaux de pluie. En effet, l’eau en France est régie par des agences de l’eau qui ont tout pouvoir sur la gestion des ressources en eau du pays. Elles gèrent les ressources (eaux de surface et souterraines) et veillent à ce que chaque utilisateur puisse disposer de suffisamment d’eau. Sachez cependant qu’en cas de pénurie, il y a des utilisateurs prioritaires et les particuliers ayant des pelouses n’en font pas partie.
- De plus en plus, des interdits existent pour l’utilisation des pesticides et des herbicides (accords de la COP 21). Sachez que tout usage de ces produits, quand il est autorisé, a des conséquences sur l’environnement.
Références
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