Cet article a été coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS. Trudi Griffin est conseillère professionnelle agréée dans le Wisconsin, spécialisée dans les dépendances et la santé mentale. Elle propose des thérapies en matière de santé mentale aux personnes qui luttent contre les dépendances et les traumatismes dans les établissements de santé communautaires et les cabinets privés. Elle a obtenu son master de consultation clinique en santé mentale à l'université de Marquette en 2011.
Il y a 22 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
Cet article a été consulté 7 395 fois.
Les théories sur la façon de discipliner un enfant varient d’un parent à un autre. Cependant, il est toujours important d’adapter l’approche disciplinaire à l’âge de vos enfants. Ils réagissent plus facilement à certaines méthodes plutôt qu’à d’autres lorsqu’ils sont à certains stades de croissance. Toutefois, lorsqu’elles sont convenablement adaptées, la plupart des mesures disciplinaires sont utiles à n’importe quel âge.
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 4:Discipliner un enfant âgé de 1 à 2 ans
-
1Encouragez votre enfant. Faites cela chaque fois qu’il se conduit bien [1] . Éduquer votre enfant à bien se comporter devrait être la première ligne de défense contre les mauvais comportements. Si vous le voyez en train de donner un coup de main à son frère ou sa sœur ou nettoyer ses jouets, encouragez-le en le félicitant.
- Par exemple, vous pourriez voir votre enfant ramasser ses cubes et les ranger. Dans ce cas, exprimez-vous comme suit : « Ouah, tu fais un excellent travail en rangeant tes jouets de cette façon. Merci ! »
-
2Infligez une mise à l’écart temporaire [2] . Bien que le concept même de la mise à l’écart temporaire ne sera pas très bien assimilé par un enfant qui commence tout juste à marcher, appliquer une telle punition à cet âge peut être utile pour l’amener à arrêter ce qu’il est en train de faire.
- Par exemple, si vous voyez votre fille en train de jeter de la nourriture au chat, vous devrez l’arrêter dans l’immédiat. En l’installant à un endroit sûr pour une mise à l’écart temporaire comme une chaise haute ou un berceau, vous mettrez fin à cela et aurez également le temps de nettoyer ou d’apporter des corrections à la situation si nécessaire.
- Ne punissez pas votre enfant en l’envoyant dans sa chambre. Cela créera une association négative dans l’esprit du petit qui reliera sa chambre à coucher à l’idée de punition.
-
3Soyez cohérent dans votre plan disciplinaire [3] . Étant donné que votre enfant est très jeune, il ne comprendra pas la plupart de vos règles et exigences. Toutefois, lorsque vous fixez les règles, assurez-vous de les appliquer de façon uniforme. Si vous êtes dans un ménage biparental, consultez votre partenaire pour garantir que vous appliquez tous les deux les mêmes règles de la même façon.
- Par exemple, n’autorisez pas un enfant à entrer dans le bureau ou à rester près des escaliers lorsque vous êtes à la maison si votre partenaire ne le fait pas.
-
4Redirigez leur attention. Les enfants sont curieux, surtout quand ils ont 2 ou 3 ans, ils peuvent donc parfois faire des choses dangereuses. Si vous leur dites « non », le résultat peut être inverse à celui souhaité et ils peuvent essayer de faire ce que vous leur interdisez dans votre dos. Quand ils font quelque chose que vous ne voulez pas qu'ils fassent, le mieux est de rediriger leur attention vers autre chose.
- Si par exemple il essaie d'utiliser un couteau, vous pouvez prendre son jouet préféré et rediriger son attention dessus sans le gronder.
-
5Expliquez vos règles dans un langage simple [4] . Ne vous lancez pas dans de longues explications pour essayer de justifier la raison pour laquelle une règle est mise en place. Par exemple, si vous ne voulez pas que votre enfant reste près des escaliers, ne dites pas : « Si tu joues près des escaliers, il est possible que tu fasses une chute et que tu te blesses. » Au lieu de cela, dites simplement : « Ne joue pas près des escaliers. » À ce niveau, les arguments qui sous-tendent votre règle n’intéressent aucunement l’enfant. Par contre, s’il commence à demander « pourquoi », vous saurez qu’il est prêt à entendre des réponses plus complètes.
- Mettez-vous au même niveau que votre enfant lorsque vous lui expliquez une règle ou une situation.
- Gardez votre calme [5] . Ne hurlez pas sur votre enfant. N’oubliez pas qu’il n’a pas les capacités cognitives nécessaires pour distinguer le bon du mauvais ou comprendre un grand nombre de règles. Lui crier dessus ne l’aidera pas à comprendre la situation. Cela ne fera que l’effrayer.
- Lorsque vous vous sentez frustré, essayez de respirer profondément. Inspirez pendant 3 ou 5 secondes, puis expirez pendant un laps de temps similaire.
Publicité
Partie 2
Partie 2 sur 4:Discipliner un enfant âgé de 3 à 7 ans
-
1Établissez des règles claires. À partir de 3 ans, les enfants peuvent commencer à comprendre et à respecter vos consignes [6] . Par exemple, vous pouvez instaurer une règle qui stipule que si votre enfant a envie de faire de la peinture, il doit porter une vieille chemise ou un tablier pour se protéger des taches. Assurez-vous de bien lui expliquer la consigne et rappelez-lui cela les premières fois qu’il souhaite peindre.
- Par exemple, après avoir expliqué à votre enfant qu’il doit enfiler un tablier ou une vielle tenue avant de commencer à peindre, vous pourriez lui faire un petit rappel en disant : « Quelle tenue spéciale dois-tu porter avant de commencer à peindre ? » Après un certain temps, se changer pour mettre un tablier ou une vieille chemise deviendra un réflexe pour lui.
-
2Soyez cohérent dans l’application des règles. Si vous appliquez les règles dans une situation, mais pas dans une autre, votre enfant sera confus [7] . Afin de garantir que les consignes que vous avez données sont respectées, soyez cohérent dans leur application dans différentes circonstances.
- Par exemple, si vous dites à votre enfant de ne pas regarder la télévision tant qu’il n’a pas diné, mais qu’il le fait quand même, vous pourriez le discipliner en lui infligeant une mise à l’écart temporaire. S’il récidive le jour d’après, punissez-le de la même façon. Punir chaque fois une désobéissance spécifique d’une même façon amènera votre enfant à comprendre que vous n’êtes pas content de son comportement.
-
3Soyez patient(e). Gardez votre calme lorsque vous expliquez vos règles [8] . Les enfants âgés de 2 ans et plus peuvent appréhender un raisonnement simple à condition que vous expliquiez vos règles d’une façon qu’ils comprennent.
- Par exemple, si l’une de vos règles stipule que votre enfant doit ranger ses jouets tout juste après avoir fini de s’amuser et qu’il a envie de comprendre pourquoi vous avez instauré une pareille règle, vous pourriez dire : « Parce qu’il est important de prendre soin des choses qui t’appartiennent. Lorsque tu laisses tes jouets dehors, il est possible que sans le savoir quelqu’un marche sur l’un d’eux et le casse. Toutefois, si tu les ranges, ils seront à l’abri de ce genre de désagréments. »
- Expliquez vos règles dans un langage simple. Après avoir imposé une règle à un enfant, amenez-le à la répéter en utilisant ses propres mots. Encouragez-le à vous dire ce que vous avez demandé en posant la question suivante : « as-tu compris ? » S’il laisse entendre qu’il a compris, demandez-lui : « Qu'est-ce que je veux que tu fasses ? » S’il arrive à expliquer dans ses propres mots ce que vous attendez de lui, alors cela veut non seulement dire que vous avez mis en place une bonne règle, mais aussi que vous avez trouvé les bons mots pour l’expliquer à votre enfant.
- S’il n’arrive pas à vous expliquer correctement une règle, cela veut dire que cette dernière est peut-être trop complexe. Essayez donc une consigne plus simple et laissez-le grandir un peu plus avant d’instaurer des règles qu’il n’est pas en mesure de rapporter dans ses propres mots.
-
4Soyez ferme avec votre enfant. Ne cédez pas aux pleurnichements et aux plaintes [9] . Si vous le laissez faire ce qu’il veut, il découvrira que le fait de pleurnicher lui permet d’atteindre son objectif et il s’en servira plus tard à son avantage.
- Par exemple, si votre enfant répète sans cesse : « je veux jouer dehors », mais qu’il est l’heure de diner, vous devez lui faire comprendre qu’il peut uniquement le faire lorsque vous lui en donnez la permission.
-
5Ne punissez pas toute attitude atypique. Quelques fois, les parents perçoivent un comportement innocent de leur enfant comme visant délibérément à les mettre en colère ou à causer du tort. La réalité, c’est que bon nombre d’enfants apprennent seulement à cerner le monde qui les entoure à travers leur mauvaise conduite [10] .
- Par exemple, si votre enfant commence à faire des dessins sur les murs, il pourrait ne pas savoir qu’un tel comportement n’est pas acceptable. Vous pourriez à juste titre être contrarié qu’il ait agi de la sorte, mais essayez de faire preuve d’empathie envers lui et examinez la situation de son point de vue. Si vous n’aviez jamais établi de règle claire selon laquelle il n’est pas acceptable de dessiner sur les murs, il est possible que votre enfant ne sache pas qu’il s’agisse d’une chose inappropriée.
- Lorsqu’il agit de façon inacceptable, faites-lui savoir en termes clairs que vous ne voulez plus qu’il répète cela. Proposez une activité de remplacement, comme dessiner sur une feuille de papier ou dans un livre à colorier au lieu de le faire sur les murs. Vous pourriez aussi lui demander de vous aider à mettre tout au propre. Toutefois, vous n’avez pas besoin de hurler sur votre enfant ou de le punir pour avoir fait quelque chose qu’il ne savait pas être mal.
-
6Exprimez de l’empathie et de l’amour [11] . Lorsque vous commencez à discipliner votre enfant, insistez toujours sur le fait que vous agissez par amour. Faites-lui savoir que vous tenez à lui en disant : « Je sais que tu souhaites descendre les escaliers, mais cela n’est pas encore prudent pour toi. » Serrez-le dans vos bras et donnez-lui un baiser pour montrer que les limites que vous avez fixées sont là pour sa propre sécurité et son bienêtre.
- Comprenez que la plupart des ennuis dans lesquels votre jeune enfant se retrouve sont le résultat de sa curiosité naturelle et non pas d’un mauvais comportement ou d’une mauvaise conduite délibérée. Comprendre le développement mental de votre enfant vous aidera à voir le monde de son point de vue et vous permettra de le traiter avec plus d’empathie.
- N’ayez pas peur de dire « non ». C’est vous le parent et vous devez régir le comportement de votre enfant.
-
7Créez une distraction pour votre enfant. Ce faisant, vous pouvez canaliser positivement son énergie. Prenez en compte la situation dans laquelle votre enfant et vous vous trouvez et cherchez d’innovantes solutions de rechange pour lui.
- Par exemple, s’il commence à faire une crise au supermarché parce que vous refusez d’acheter ses céréales préférées, vous pouvez demander son aide pour trouver d’autres articles sur la liste des courses. De même, si votre jeune enfant joue près d’un vase fragile, vous devriez lui offrir un jouet ou un bloc de papier ainsi que des crayons pour l’amener à s’éloigner du vase et à s’assoir tranquillement pour un moment.
- Cette technique est principalement destinée aux enfants âgés de 6 à 24 mois, mais elle peut aussi être appliquée avec efficacité pour ceux ayant jusqu’à 5 ans [12] .
-
8Essayez une mise à l’écart temporaire [13] . Cela consiste à obliger l’enfant à s’assoir à un endroit particulier pour une période de temps donnée, en général une minute pour chaque année d’âge. Par exemple, si votre enfant a 5 ans, vous devriez lui faire subir 5 minutes de mise à l’écart temporaire s’il se comporte mal. Cette punition est appropriée pour tous les enfants, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge d’aller à l’école primaire.
- Choisissez un emplacement de mise à l’écart temporaire sans aucune distraction comme la télévision, les livres, les jouets, les amis ou les jeux. Le but de ce type de punition, c’est de donner à l’enfant un espace pour réfléchir en silence à ses actions. Une chaise de cuisine ou le bas des escaliers constitue des emplacements appropriés pour appliquer la mise à l’écart temporaire à un enfant âgé de plus de 2 ans [14] .
- Cette punition est très appropriée lorsqu’un enfant enfreint une règle ou fait quelque chose de dangereux. Par exemple, si vous lui aviez interdit de jouer dans la rue et qu’il le fait quand même, infligez-lui une mise à l’écart temporaire.
- Ne lui parlez pas pendant qu’il exécute la punition [15] . Si vous avez une leçon de morale à donner à votre enfant, attendez qu’il ait terminé sa mise à l’écart temporaire. Même s’il se met à pleurer ou à se lamenter, ne faites pas attention à lui jusqu’à ce qu’il ait terminé sa punition.
- Sinon, vous pouvez lui parler en expliquant pourquoi il ne devrait pas faire cela. Cela peut lui faire comprendre pourquoi il ne devrait pas le faire. S'il est en colère, attendez qu'il se calme.
-
9Retirez-lui ses privilèges [16] . Par exemple, s’il endommage constamment et délibérément des jouets, vous pourriez confisquer tous ceux qui sont encore intacts pour une période donnée. Avant de faire cela, cependant, prenez le temps de lui expliquer qu’il devra mieux prendre soin des jouets s’il souhaite les récupérer.
- Assurez-vous de retirer les privilèges aussitôt que vous remarquez le mauvais comportement, surtout lorsque vous avez affaire à un jeune enfant. Cela crée une association dans son esprit qui reliera désormais sa mauvaise attitude à la suppression du privilège.
- Ne retirez pas les privilèges pendant longtemps. Lorsqu’ils sont tout petits, les enfants n’ont pas la notion du long terme qu’ont les adolescents ou les adultes. Confisquer les jouets d’un petit enfant pendant une semaine peut sembler équitable, mais l’impact s’atténuera après plusieurs jours.
-
10Récompensez les bons agissements [17] . Que votre enfant soit très jeune ou adolescent, vous devrez nécessairement le récompenser chaque fois qu’il agit comme il faut. Vous pouvez récompenser les tout-petits et les enfants en bas âge avec des compliments verbaux ou en leur offrant un petit et coloré autocollant [18] . Parvenir à inculquer les règles de bonne conduite à l’enfant à cet âge est bien plus efficace que les punitions.
- Par exemple, vous pouvez féliciter un enfant qui partage un encas avec un ami bien que cela ne lui ait pas été demandé.
- Récompensez votre enfant en lui offrant un bonbon ou la chance de regarder son émission préférée plus longtemps que d’habitude. Choisissez une récompense qui correspond proportionnellement au comportement positif qu’il a eu.
-
11Aidez-le. Faites-lui comprendre le concept des conséquences naturelles. Cela signifie que chaque fois qu’il pose un acte, il doit s’attendre à un résultat donné. Les conséquences naturelles aident les enfants à comprendre qu’ils doivent assumer la responsabilité de leurs actions et en subir les retombées.
- Par exemple, si votre enfant a l’habitude de ne pas ranger son vélo après qu’il ait fini de le conduire, il est possible que le vélo commence à rouiller ou soit volé. S’il le laisse à l’extérieur malgré les risques, cela pourrait constituer une occasion de l’enseigner sur les conséquences naturelles.
- Les phrases comportant des « si et alors » sont excellentes pour expliquer les conséquences naturelles aux enfants. Par exemple, vous pourriez dire : « Si tu laisses ta bicyclette dans l’allée, alors elle pourrait rouiller ou être volée. »
- N’utilisez pas les conséquences naturelles dans des situations qui pourraient compromettre la sécurité ou le bienêtre de votre enfant. Par exemple, lorsqu’il fait froid, ne l’envoyez pas à l’extérieur sans un manteau s’il ne veut pas en mettre un. De même, si vous le surprenez en train de jouer avec des allumettes, ne lui permettez pas de continuer à le faire. Il pourrait se bruler ou incendier la maison.
-
12Soyez raisonnable. Montrez-vous rationnel lorsque vous disciplinez votre enfant [19] . Il est important de rester raisonnable lorsque vous réagissez à un de ses mauvais agissements. N’ayez pas des réactions exagérées par rapport aux choses qu’il fait. N’espérez pas non plus qu’il sache faire une chose qu’il n’a pas encore apprise.
- Par exemple, si votre enfant de 3 ans renverse un verre de jus, ne vous attendez pas à ce qu’il nettoie la casse tout seul. Au lieu de cela, donnez-lui un coup de main et dites : « Nous devons tout nettoyer maintenant. Apprenons à mettre tout au propre ensemble. » Donnez-lui un chiffon ou une serviette et insistez pour qu’il vous aide à nettoyer. Montrez à votre enfant comment mettre de l’ordre et donnez-lui des conseils au fur et à mesure qu’il le fait.
-
13Faites une programmation. À partir de 6 mois et plus, habituez votre enfant à une certaine routine. Par exemple, un enfant de 6 mois pourrait commencer à se réveiller chaque jour à 8 h, prendre son petit déjeuner à 9 h, s’amuser jusqu’à ce qu’il sonne midi, faire une sieste à 13 h et aller au lit à 19 h. Au fur et à mesure qu’il grandit, repoussez l’heure du coucher et donnez-lui plus de liberté pour décider comment gérer son temps. Comprendre très tôt comment structurer et gérer son temps constituera un avantage pour les enfants lorsqu’ils entreront à l’école primaire.
- Par contre, si vous n’établissez pas un programme, vous vous exposez à des négociations constantes avec votre enfant au sujet de l’heure adéquate pour aller au lit, l’heure du réveil, du déjeuner, etc.
- Si vous avez plusieurs enfants d’âges différents, vous devriez attribuer à chacun une heure du coucher distincte. Cela vous permettra non seulement de vous adapter la physiologie différente de chaque enfant et aux cycles naturels de sommeil, mais vous aurez aussi la possibilité de passer du temps en privé avec chacun d’eux lorsque vous les mettez au lit à la fin de la journée. Cependant, si vos enfants ont des âges très rapprochés (un intervalle de 4 ans entre eux), vous pourriez songer à les laisser aller au lit à la même heure pour éviter la rivalité entre frères et sœurs.
Publicité
Partie 3
Partie 3 sur 4:Discipliner un enfant âgé de 8 à 12 ans
-
1Maintenez un lien fort avec votre enfant. Au fur et à mesure qu’il grandit, il devient plus difficile de le discipliner comme vous le faisiez quand il était plus jeune. Les punitions ou les menaces de punition commenceront à montrer leurs limites. L’une des meilleures solutions pour assurer que votre enfant se comporte bien, c’est de rester connecté à lui et de l’encourager à agir correctement à travers le renforcement positif [20] .
- Demandez-lui ce qu’il fait à l’école et cherchez à savoir s’il a une préférée. Intéressez-vous à sa vie.
- Invitez-le à sortir avec vous pour faire des courses ou prendre part à des activités familiales comme marcher dans le parc ou simplement faire une balade dans le quartier.
- Même si vous avez du mal à communiquer avec votre enfant à cet âge, surtout s'il a des séances d’entrainement de football ou s'il doit prendre part à des activités extrascolaires, trouvez du temps pour communiquer avec lui, ne serait-ce que pendant quelques minutes chaque jour. Une bonne option consiste à vous assoir à côté de lui pendant qu’il ne fait rien, tout juste avant qu’il n’aille au lit [21] .
- Donnez l’exemple. Si vous affirmez que vous feriez quelque chose, faites-le. N’utilisez pas un langage grossier lorsque vous demandez à votre enfant de ne pas le faire. Les enfants ont tendance à imiter leurs parents. Si vous vous comportez bien, vous deviendrez le bon exemple dont votre enfant s’inspirera.
-
2Soyez raisonnable. Montrez-vous rationnel lorsque vous établissez des règles [22] . Il est important que vous compreniez que les enfants dont l’âge est compris entre 8 et 12 ans changent et deviennent de plus en plus indépendants. Même si le vôtre a toujours besoin de vous, il pourrait se sentir acculé par des règles qui étaient pourtant nécessaires quand il était plus jeune. Comparez les règles que vous fixez avec celles d’autres parents afin de déterminer quelle heure serait idéale pour aller au lit ou combien de temps votre enfant devrait passer devant la télévision.
- S’il a son propre ordinateur ou téléphone à cet âge, fixez des limites d’utilisation, mais accordez-lui néanmoins une certaine liberté. Par exemple, vous pourriez interdire que le téléphone soit utilisé à la table de diner ou après une certaine heure le soir.
- Continuez de le surveiller à cet âge. S’il aime jouer dehors avec ses amis, vous pouvez le laisser faire, mais veillez à ce que vous ou un autre adulte soyez présents pour superviser les choses.
- Passez du temps avec votre enfant et écoutez ce qu’il pense et ressent. S’il est frustré par une règle en particulier, prenez acte de son avis, et, si vous estimez cela raisonnable, envisagez de changer ladite règle pour faire preuve de plus de clémence.
-
3Assurez-vous que la punition est adéquate [23] . Si vous confisquez un livre qui ne l’intéresse pas vraiment, vous ne l’avez puni d’aucune façon. Par contre, si vous le privez de sortie pendant une semaine parce qu’il est simplement arrivé tard à la table de diner, la punition dépasse de loin la gravité de la faute commise. Disciplinez votre enfant de façon juste et raisonnable. Discutez avec votre conjoint ou avec d’autres parents afin de trouver les meilleurs types de punitions.
-
4Gardez votre calme [24] . Ne hurlez pas sur votre enfant. Ne lui dites pas non plus des paroles qui pourraient l’humilier, l’embarrasser ou l’amener à réagir négativement. Lorsque vous prenez la décision de le ramener à l’ordre, faites cela en privé et dans le respect. Par exemple, si votre enfant tient des propos déplacés à l’encontre d’une autre personne en public, amenez-le à l’écart et faites-lui savoir qu’il ne devrait pas dire de telles choses à un endroit où l’intéressé pourrait l’entendre.
- À cet âge, les enfants pourraient commencer à ressentir de fortes pressions sociales et pourraient aussi connaitre les premiers changements hormonaux. Ces influences peuvent créer un cocktail émotionnel chez votre enfant. Cela pourrait favoriser des accès de colère ou de profondes exaspérations. Dans ces situations, évitez de réagir avec le même degré d’émotion. Au lieu de cela, demandez-lui de sortir de la pièce le temps que vous vous calmiez. Si vous êtes dans sa chambre, demandez-lui s’il souhaite que vous partiez. Parlez-lui de sa crise plus tard lorsqu’il se serait calmé. Posez-lui la question suivante : « Penses-tu que le ton que tu as adopté et les actions que tu as posées plus tôt sont acceptables ? » Insistez pour qu’il s’excuse lorsqu’il hurle ou cède à des accès émotifs.
- Si votre enfant vous insulte ou déclare qu’il vous hait, ne le prenez pas personnellement. Comprenez qu’il essaie de vous pousser à réagir avec colère. Gardez donc votre calme. Plus tard, lorsqu’il serait revenu à de meilleurs sentiments, faites-lui savoir que ce qu’il a dit vous a vraiment blessé. Demandez-lui s’il pense qu’il devrait s’excuser, mais même si ce n’est pas le cas, pardonnez-lui. Dites à votre enfant que vous vous attendez à ce qu’il soit toujours respectueux et gentil envers vous et les autres, et ce, même lorsqu’il est en colère.
-
5Récompensez toute bonne attitude. Si vous surprenez votre préado en train de faire quelque chose de gentil ou de proactif, ranger ses effets alors que cela ne lui a pas été demandé par exemple ou faire ses devoirs sans aucune pression venant de vous, le récompenser serait la meilleure chose que vous puissiez faire. Pensez à lui donner la permission de passer plus de temps devant la télévision ou d’inviter un ami à passer la nuit.
- Si vous avez un enfant qui est au premier cycle du secondaire ou au lycée, vous pourriez lui donner l’autorisation de rester dehors un peu plus tard qu’il n’y est normalement autorisé, lorsqu’il finit ses devoirs.
- La bonne conduite est conditionnée par la relation parent-enfant. Si pour vous, bien se conduire équivaut à aller au lit aux environs de 21 h, faites-le savoir à votre enfant. Lorsque celui-ci s’appliquera à aller au lit tous les soirs à 21 h pendant une semaine, accordez-lui une récompense de votre choix comme un tour chez le glacier ou à la salle d’arcade.
-
6Laissez-le subir les conséquences naturelles [25] . On désigne par conséquences naturelles, les retombées directes des actions d’une personne. Par exemple, l’on dira qu’un enfant âgé de 8 à 12 ans a subi une conséquence naturelle s’il oublie son livre au domicile de son ami et se retrouve dans l’impossibilité de le lire plus tard.
- L’on dira aussi qu’un préadolescent ou un adolescent a subi une conséquence naturelle si dans un accès de colère, il lance son téléphone et que ce dernier casse. Au lieu de le punir, informez-le simplement que maintenant que son téléphone est endommagé, il ne sera plus en mesure de contacter ses amis.
- Signalez toujours à votre enfant les façons par lesquelles il subit les conséquences naturelles, lorsque ses actions le permettent.
-
7Aidez-le à apprendre l’autodiscipline. Maintenez une communication saine et ouverte avec votre enfant au fur et à mesure qu’il grandit. Au lieu de le punir comme vous l’auriez fait quand il était plus jeune, montrez-lui qu’il doit changer de comportement pour avoir une vie meilleure [26] .
- Par exemple, votre enfant a peut-être du mal à prendre le bus à l’heure et se rend donc à l’école en retard. Au lieu de mettre en place une punition (« si tu ne te réveilles pas à temps pour prendre le bus, je vais confisquer tes jeux »), rapprochez-vous de lui pour discuter du problème et montrez-lui que cela vous préoccupe.
- Dites-lui : « J’ai remarqué que tu as du mal à prendre le bus à l’heure. Cela affectera tes notes s’il n’y a pas de changement. Que penses-tu pouvoir faire pour quitter la maison à temps ? »
- Il pourrait proposer de régler son alarme plus tôt ou de préparer ses vêtements ainsi que son sac à dos la veille. Vous pouvez l’aider à trouver des moyens de se préparer, mais vous devriez lui permettre de faire ces choses de son propre chef afin d’améliorer son sens de l’autodiscipline.
-
8Encouragez votre enfant. Amenez-le à réfléchir sur ses erreurs [27] . Une bonne discipline n’implique pas seulement de punir votre enfant ou de lui montrer comment ses actions ont entrainé des conséquences, mais elle consiste aussi à lui montrer d’autres façons de faire qu’il pouvait adopter et qu’il devrait appliquer à l’avenir. Par exemple, s’il obtient une mauvaise note à l’école, demandez-lui comment il peut expliquer cela. Il vous répondra peut-être qu’il reporte constamment les devoirs jusqu’à ce qu’il soit trop tard, ce pour quoi il n’arrive pas à finir à temps.
- Invitez votre enfant à penser aux choses qu’il pourrait faire et qui lui auraient permis d’obtenir de meilleurs résultats. Par exemple, vous pourriez lui poser des questions exploratoires comme : « Pourquoi penses-tu avoir repoussé tes devoirs si longtemps ? », « Qu’aurais-tu pu faire pour mieux te motiver ? », « Es-tu content de la note que tu as obtenue ? Pourquoi ou pourquoi pas ? » Il est important de demander à votre préado de réfléchir à l’issue de la situation, car cela l’aidera à réaliser qu’il est responsable de sa propre vie.
- Demandez-lui toujours s’il y a une chose qu’il aimerait que vous fassiez pour lui à l’avenir pour garantir qu’il ne reproduise pas les mêmes erreurs. Montrer à votre enfant que vous êtes là pour lui fera qu’il se sentira aimé et entretenu, peu importe les ennuis dans lesquels il se retrouve.
Publicité
Partie 4
Partie 4 sur 4:Discipliner un enfant âgé de 13 à 18 ans
-
1Impliquez votre enfant. Faites-le participer à l’élaboration des règles. Veillez à ce qu’il ait l’impression de participer au processus d’élaboration du règlement. Ne lui permettez pas d’avoir le dernier mot ou d’instaurer entièrement ses propres règles, mais assurez-vous de lui faire savoir que vous êtes au courant qu’il grandit et qu’il a besoin de plus d’autonomie [28] .
- Par exemple, vous pourriez lui permettre de rester tard dehors pendant les weekends. En lui accordant cette permission, ne vous contentez pas de dire vaguement : « Ne reste pas tard dehors. » Faites-lui plutôt savoir avec précision l’heure à laquelle vous aimeriez qu’il rentre. « Sois à la maison à 22 heures » est une bonne directive lorsque vous fixez un couvre-feu.
- Lorsque votre enfant a un permis de conduire, vous pourriez le laisser prendre le volant sur de courtes distances. Après cela, vous pourriez lui permettre de conduire sur des trajets plus longs au fur et à mesure qu’il gagne en expérience.
- Vous pourriez avoir du mal à maintenir une connexion avec votre enfant. En règle générale, les ados ne souhaitent pas avoir des liens avec leurs parents, mais lorsque vous prenez acte de leurs points de vue et de leurs désirs, vous pouvez conserver des liens étroits avec eux. Impliquer votre enfant dans le processus disciplinaire lui apporte la preuve que vous respectez le fait qu’il devient peu à peu indépendant, et cela lui fera plaisir, même s’il ne l’admet pas.
-
2Dévoilez vos politiques de tolérance zéro. Bien qu’une bonne partie de la discipline des adolescents repose sur la négociation avec votre enfant afin de parvenir à une situation gagnant-gagnant, il y a certaines choses sur lesquelles vous devez vous montrer intransigeant. Par exemple, vous pourriez sommer votre enfant de ne jamais boire de l’alcool, des stupéfiants ou inviter des amis à la maison alors que ni vous ni aucun autre adulte n’êtes présents. Faites-lui comprendre que ces choses sont inacceptables et non négociables.
- Si votre enfant enfreint l’une de vos règles strictes, votre réaction peut varier. Vous devriez en premier lieu lui demander s’il est conscient que vous êtes contrarié de savoir qu’il a violé ladite règle. Expliquez-lui de façon claire et calme la raison pour laquelle vous avez insisté sur cette consigne précise.
- Par exemple, si vous dites à votre enfant de ne pas boire, vous pourriez lui expliquer avant et après qu’il l’ait fait que le fait de consommer de l’alcool risque de le rendre vulnérable ou le ridiculiser. Montrez-lui qu’il pourrait aussi se blesser gravement ou blesser une autre personne s’il conduit en état d’ébriété.
- Si votre enfant refuse de se conformer à vos règles, commencez à le discipliner en lui retirant un privilège comme le droit d’utiliser la voiture, le téléphone ou la tablette. S’il continue malgré tout, pensez à le confier à un proche en qui vous avez confiance ou faites-lui comprendre que s’il ne veut pas respecter vos règles, il peut donc se trouver son propre toit et vivre par ses propres moyens [29] .
-
3Élaborez un emploi du temps pour votre enfant. Les ados sont souvent très occupés entre l’école, les travaux à temps partiel et le fait qu’ils soient membres d’une équipe ou d’un groupe. Aidez votre enfant à mieux organiser son temps avec une programmation établie, mais ne le laissez pas dicter seul les grandes lignes de cet agenda. Par exemple, vous ne devez pas le laisser se rendre à un entrainement de football s’il n’a pas préalablement fini ses devoirs ou s’il a un faible rendement à l’école. Montrez-lui que vous êtes certes d’accord avec l’idée qu’il participe à des activités parascolaires, mais il doit d’abord obtenir de bonnes notes et respecter le couvre-feu établi. Ne lui permettez pas de rester dehors toute la nuit.
- Les ados auraient un meilleur rendement, s’ils avaient un temps de sommeil plus long. Veillez à ce que votre enfant profite de 8 à 10 heures de sommeil chaque nuit [30] . Malheureusement, c’est l’année scolaire qui dicte à votre enfant ses heures de réveil. Permettez-lui si possible de dormir pendant les weekends. Encouragez votre enfant à donner son avis sur son emploi du temps et demandez les programmes de ses camarades pour essayer de déterminer si celui que vous avez élaboré est très strict.
- S’il a du mal à respecter son emploi du temps, imprimez-le et affichez-le à des endroits visibles, comme sur le réfrigérateur, de façon à ce qu’il puisse le consulter si nécessaire. Faites-lui comprendre que s’il échoue à se conformer à cette programmation, cela donnera lieu à des sanctions disciplinaires. Suivez toujours votre plan disciplinaire jusqu’au bout après avoir expliqué les conséquences à votre enfant.
-
4Faites un rappel sur les conséquences naturelles [31] . Dès l’adolescence, votre enfant devrait déjà maitriser le concept des conséquences naturelles. À ce stade, donnez-lui la possibilité de prendre des décisions rationnelles et raisonnables par rapport à son habillement. S’il refuse de porter un manteau et prend froid chaque fois qu’il va dehors, illustrez-lui le sentiment d’inconfort et le froid qu’il ressent comme étant des conséquences naturelles dérivant de son refus de mettre le manteau.
-
5Supprimez les privilèges [32] . S’il se montre capricieux, vous devriez confisquer une chose à laquelle il tient pour une certaine période. Retirer le droit de regarder la télévision, y compris les émissions qu’il est possible de suivre sur tablette ou smartphone, est un bon point de départ. Vous pouvez également lui interdire de sortir avec ses amis.
- La suppression de privilèges est plus efficace lorsque le privilège révoqué est en quelque sorte lié à la faute commise. Par exemple, si vous demandez à votre enfant de couper la télévision pour faire ses devoirs et qu’il refuse de vous obéir après que vous lui ayez demandé cela à maintes reprises, il serait judicieux de lui interdire de suivre la télévision pendant au moins 24 heures.
-
6Discutez avec votre enfant. S’il enfreint une règle ou ne fait pas une tâche qui lui incombe normalement, alors il est important d’avoir une conversation avec lui. Ce faisant, vous pourrez non seulement mieux le comprendre, mais vous aurez également l’occasion de renforcer les règles que vous aviez établies. Évitez de punir d’emblée. Au lieu de cela, assurez-vous que vos attentes soient claires et cherchez des moyens d’apporter votre soutien à votre enfant.
- Par exemple, s’il trouve toujours des moyens de ne pas faire la vaisselle, asseyez-vous et discutez de cela. Vous pourriez lui expliquer que tout le monde a des responsabilités et qu’il est important de les remplir même si l’on n’en a pas toujours envie. Vous pourriez lui donner un exemple en disant : « Que se passerait-il si j’arrête de travailler et que nous n’avons plus d’argent pour payer la nourriture ou les vêtements ? »
- Il vous faudra peut-être aussi lui expliquer pourquoi il est important qu’il fasse la vaisselle. Pour cela, vous pourriez vous exprimer en ces termes : « Nous participons tous à faire du diner une occasion où toute la famille travaille. Ton père prépare le diner, ta sœur met le couvert et moi je range la cuisine après qu’il ait fini. Faire la vaisselle est ton rôle dans ce travail de famille et nous avons besoin que tu continues de le remplir. »
- Vous pourriez demander à votre enfant s’il y a une chose que vous pouvez faire pour lui faciliter la tâche. Par exemple, il pourrait être dégouté en touchant la vaisselle sale, vous pouvez alors vous procurer une paire de gants qu’il portera. De même, il pourrait estimer que c’est injuste qu’il soit le seul à toujours faire la vaisselle. Vous pourriez donc penser à instaurer une sorte de rotation dans les tâches ménagères. Plutôt que de toujours faire la vaisselle, votre enfant pourrait alterner entre mettre le couvert, ranger la cuisine après le diner ou même préparer pour la famille.
Publicité
Conseils
- Ne donnez pas une fessée à votre enfant. Ne lui faites pas non plus subir des châtiments corporels [33] [34] . Avoir recours à la force physique contre votre enfant peut sembler bon, mais cela peut occasionner de graves problèmes sur le long terme. Par exemple, la fessée peut rendre un enfant plus agressif et lui causer du tort. Il pourrait grandir en se sentant faible ou en pensant qu’il est acceptable de blesser ceux que l’on aime.
- Ne vous dissuadez pas de récompenser les bons comportements en raison des préjugés négatifs sur cette pratique. Récompenser un bon comportement n’est pas synonyme d’offrir un « pot-de-vin », c’est plutôt une manière juste et logique de reconnaitre que votre enfant fait un effort honnête pour être à la hauteur de vos attentes. Montrer que vous appréciez son attitude disciplinée devrait se faire naturellement.
Avertissements
- N’offrez pas de solutions de rechange lorsqu’il n’y en a pas. Des fois, il n’est pas possible d’offrir plusieurs possibilités.
- L’éducation des enfants se fait à deux. Demandez donc l’avis de votre partenaire pour savoir quelles sont les meilleures mesures disciplinaires pour votre enfant.
Références
- ↑ http://www.babycenter.com/404_whats-the-best-way-to-discipline-a-toddler_6895.bc
- ↑ http://www.babycenter.com/404_whats-the-best-way-to-discipline-a-toddler_6895.bc
- ↑ http://www.babycenter.com/404_whats-the-best-way-to-discipline-a-toddler_6895.bc
- ↑ http://www.parents.com/toddlers-preschoolers/discipline/tips/7-tips-for-disciplining-your-toddler/
- ↑ http://www.parents.com/toddlers-preschoolers/discipline/tips/7-tips-for-disciplining-your-toddler/
- ↑ http://kidshealth.org/en/parents/discipline.html
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/parenting-preschoolers-mistakes
- ↑ http://attachmentparenting.org/blog/2010/03/03/staying-patient/
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/parenting-preschoolers-mistakes
- ↑ https://www.positivediscipline.com/articles/parenting-preschoolers
- ↑ http://www.parenting-with-love.com/q-when-should-i-start-to-discipline-my-toddler/
- ↑ http://www.parents.com/baby/development/behavioral/positive-discipline-tactics/#page=2
- ↑ http://www.cdc.gov/parents/essentials/timeout/index.html
- ↑ http://kidshealth.org/en/parents/discipline.html
- ↑ http://www.askdrsears.com/topics/parenting/discipline-behavior/10-time-out-techniques
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/discipline-tactics?page=2
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/discipline-tactics?page=2
- ↑ http://kidshealth.org/en/parents/discipline.html#
- ↑ http://www.parents.com/parenting/better-parenting/positive/disciplining-with-natural-consequences/
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/tweens-preteens
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/staying-close
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/tweens-preteens
- ↑ http://www.aboutkidshealth.ca/en/news/drpat/pages/how-can-i-discipline-my-10-year-old-son-effectively.aspx
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/tweens-preteens
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/positive-discipline-preteen
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/positive-discipline-preteen
- ↑ http://www.ahaparenting.com/Ages-stages/tweens/positive-discipline-preteen
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/teen-behavior-and-discipline
- ↑ http://www.utahcountycounselors.com/patient-resources/learning-library/dealing-with-adolescent-rebellion-tolerance-or-%E2%80%98tough-love%E2%80%99/
- ↑ https://sleepfoundation.org/sleep-topics/teens-and-sleep
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/promoting-empathy-your-teen/201501/limits-natural-and-logical-consequences-in-parenting
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/discipline-tactics?page=2
- ↑ http://www.webmd.com/parenting/guide/discipline-tactics?page=3
- ↑ http://kidshealth.org/en/parents/discipline.html