Les caprices d'un enfant font partie de ce qu'il y a de plus pénible à gérer pour des parents, et ce dès l'âge de deux ans. D'après de nombreux pédopsychologues, la plupart des enfants ne font pas de caprices pour le simple plaisir de mal se comporter ou pour vous manipuler. Les cris sont au contraire un symptôme de la frustration de votre enfant qui ne dispose pas du vocabulaire nécessaire pour l'exprimer autrement. Vous devriez donc garder votre calme et essayer d'identifier ce qui embête votre enfant. C'est ainsi que l'on peut gérer rapidement et efficacement les crises et autres caprices.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:
Discuter

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    Tâchez de garder votre calme pour gérer convenablement le caprice. La pire réaction possible d'un parent face à une crise est de se mettre à crier aussi. Les enfants ont besoin d'une influence apaisante et cela est d'autant plus vrai pendant une crise. Vous ne pouvez pas attendre de votre enfant qu'il se calme si vous ne l'êtes pas vous-même. Respirez à fond et prenez quelques secondes pour réfléchir avant de réagir au caprice de votre enfant.
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    Assurez-vous que votre enfant ne manque de rien. N'oubliez pas qu'un caprice n'est pas forcément une manipulation de la part de l'enfant pour avoir ce qu'il veut, mais peut être la conséquence d'une frustration, d'un manque d'attention de votre part, voire même d'un problème physique, comme une grosse faim ou une douleur digestive. Votre enfant fait peut-être ses dents, il doit être changé ou a besoin d'une sieste. Dans ces cas-là, évitez de négocier avec l'enfant. Donnez-lui simplement ce dont il a besoin et le caprice se dissipera de lui-même.
    • Les crises arrivent souvent lorsque les enfants ont sommeil. Une sieste quotidienne peut donc vous éviter bon nombre de crises.
    • Lorsque vous sortez avec votre enfant, assurez-vous de prendre toujours un encas sain avec vous. Ainsi, vous aurez toujours quelque chose à lui donner s'il fait une crise parce qu'il a faim.
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    Demandez-lui ce qui ne va pas. Les enfants ont besoin d'attention. Le meilleur moyen d'attirer la vôtre et de s'exprimer est parfois de faire un caprice. Prenez votre enfant au sérieux et demandez-lui ce qui ne va pas. Trouver la source du problème est déjà un début de réponse. Serrez votre enfant dans vos bras et donnez-lui toute l'attention qu'il réclame. Laissez-lui le temps d'expliquer ce qui ne va pas.
    • Cela ne veut pas dire que vous devriez lui donner tout ce qu'il veut. Il s'agit simplement d'écouter respectueusement votre enfant, comme vous écouteriez n'importe qui d'autre. Si votre enfant veut un nouveau jouet ou n'a pas envie d'aller à l'école, il a le droit de l'exprimer.
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    Donnez des explications claires au lieu de dire simplement « non ». Beaucoup de parents se contentent de dire « non » ou « parce que c'est moi qui le dis » au lieu d'essayer d'expliquer les raisons à l'enfant. Or, pour votre progéniture, cela est très frustrant. Vous n'avez pas besoin de donner une explication détaillée, mais le seul fait de donner une raison peut aider votre enfant à comprendre le monde qui l'entoure et à mieux maitriser la situation.
    • Si, par exemple, vous êtes au supermarché et que votre enfant fait une crise parce qu'il veut des céréales sucrées, rappelez-lui qu'il adore les tartines à la confiture le matin. Il est donc inutile d'acheter ces céréales !
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    Permettez à l'enfant de faire un choix. Si, par exemple, votre fils veut une glace alors que vous allez passer à table, dites : « Enzo, tu en fais trop là. Soit tu te calmes, soit tu vas dans ta chambre. » Vous lui avez donné un choix : se tenir mieux ou se retirer dans un endroit où il sera seul. S'il fait le bon choix (se calmer), reconnaissez-le ! : « Tu voulais une glace et j'ai dit non. Ça me fait plaisir que tu m'écoutes et n'insistes pas. »
    • Prévoyez aussi une punition pour les cas où il décide de faire une crise. Accompagnez-le, par exemple, jusque dans sa chambre et faites-lui clairement comprendre qu'il doit y rester jusqu'à ce qu'il retrouve son calme. Cela est beaucoup plus facile avec un enfant de deux ans qu'avec un enfant de huit ans, il vaut donc mieux commencer tôt.
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    Soyez ferme. Faites preuve d'empathie, mais restez ferme lorsque vous parlez à votre enfant. Ne changez pas d'avis, quand vous lui avez calmement expliqué la situation. Votre enfant ne va pas forcément se calmer tout de suite, mais vous lui aurez montré qu'un caprice ne permet pas d'obtenir ce qu'il veut. La prochaine fois que votre enfant aura envie de quelque chose, il sera moins enclin à faire un caprice.
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    Prenez les mesures nécessaires pour éviter toute blessure. Certains enfants sont très agités lorsqu'ils font une crise. Si le vôtre est dans ce cas, enlevez tous les objets dangereux qui se trouvent autour de lui ou éloignez-le du danger.
    • Évitez autant que possible de retenir physiquement votre enfant pendant une crise, même si parfois cela s'avère nécessaire et peut réconforter le bout de chou. Soyez doux(ce) (pas de démonstration de force), mais tenez-le fermement contre vous. Rassurez l'enfant, surtout si la crise a été provoquée par une déception, une frustration ou un environnement qui lui est étranger.
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    Restez maitre de vous-même. Il est important de donner l'exemple à votre enfant. Si vous sortez de vos gonds et commencez à crier et à jeter des objets autour de vous, ces comportements deviendront normaux et acceptables aux yeux de l'enfant. Ce n'est pas toujours facile, mais la meilleure chose à faire est de rester calme et serein. Prenez quelques minutes pour vous calmer, si nécessaire. Demandez à votre époux(se) ou à une autre personne responsable de surveiller votre enfant pendant que vous retrouvez votre calme. Mettez votre enfant dans sa chambre avec une barrière devant la porte, si nécessaire.
    • Ne frappez pas votre enfant et ne lui criez pas dessus. Votre manque de calme ne fera que déboussoler votre enfant et lui inspirer de la crainte. Et ce n'est pas ainsi qu'on crée une relation saine basée sur la confiance.
    • Il est aussi important de savoir communiquer et gérer la frustration dans votre couple. Ne vous disputez pas devant votre enfant et évitez de vous énerver lorsque vous n'obtenez pas ce que vous voulez.
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    Faites comprendre à l'enfant qu'il est aimé sans réserve. Les enfants font parfois des crises juste parce qu'ils veulent plus d'attention et d'amour. Priver votre enfant d'amour est toujours une mauvaise stratégie. Quoi qu'il arrive, votre enfant doit savoir que vous l'aimez.
    • N'accablez pas inutilement votre enfant en lui disant « tu me déçois » lorsqu'il fait une crise.
    • Prenez votre enfant dans les bras et dites-lui que vous l'aimez, même si vous êtes très mécontent(e) de son comportement.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:
Imposer une mise au coin

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    En cas de crise, mettez l'enfant au coin. Un enfant au beau milieu d'une grosse crise ne peut pas être raisonné. Laissez-lui le temps de se calmer. Donnez-lui les moyens d'expliquer ce qu'il ressent. Dites « tu dois être fatigué après ta longue journée » ou « tu dois triste de ne pas pouvoir avoir ce que tu veux ». En plus d'apprendre à l'enfant à exprimer ses sentiments, cela vous permet aussi de faire preuve d'empathie sans céder. Vous pouvez alors laisser l'enfant seul jusqu'à ce qu'il se calme.
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    Dites à votre enfant ce qu'est « le coin ». Si votre enfant fait une grosse crise et n'est pas du tout réceptif aux arguments rationnels, il vaut parfois mieux imposer une mise au coin. Expliquez-lui qu'il est temps d'être silencieux et calme. Faites-lui comprendre qu'il se sentira mieux après.
    • Donnez le bon exemple en restant calme.
    • La mise au coin ne doit pas être une menace ou une punition, mais plutôt une occasion que vous offrez à l'enfant pour l'aider à retrouver son calme.
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    Mettez-le dans un endroit sûr. Envoyez-le dans sa chambre ou dans un autre endroit de votre maison que vous jugez assez sûr pour l'y laisser seul un petit moment. Il ne doit y avoir, à cet endroit, aucune distraction (ordinateur, télévision, consoles portables, etc.) Choisissez un endroit calme et apaisant que l'enfant associe au calme et à la sérénité.
    • N'enfermez pas votre enfant. Cela peut être dangereux et sera perçu comme une punition.
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    Expliquez à votre enfant que vous lui parlerez quand il se sera calmé. Cela fera comprendre à votre enfant que vous l'ignorez non pas parce que vous ne l'aimez plus, mais parce que son comportement est inacceptable. Une fois l'enfant calmé, honorez votre promesse et prenez le temps de discuter de la crise avec lui. Soyez à l'écoute des problèmes de votre enfant.
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    Une fois le calme instauré, prenez le temps de discuter. Lorsque votre enfant a fini sa crise, parlez-lui de ce qui vient d'arriver. Sans l'accabler ou l'accuser, demandez-lui pourquoi il était si malheureux. Donnez-lui une explication claire de votre point de vue.
    • Il est impératif de ne pas considérer votre enfant comme un ennemi ou un adversaire, même si son comportement est insupportable. Embrassez votre enfant et expliquez-lui calmement qu'on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut dans la vie.
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    Soyez cohérent. Les enfants ont besoin de structure dans leurs vies pour se sentir en sécurité et maitriser la situation. S'ils se demandent constamment ce qui va arriver s'ils font telle ou telle chose, ils vont commencer à faire des crises. Utilisez le « coin » à chaque fois que votre enfant fait une crise. Il comprendra très vite qu'il est plus efficace de discuter du problème que de crier et de taper du pied pour obtenir ce qu'on veut.
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    Essayez la méthode du journal intime. Si l'idée d'isoler votre enfant dans un coin vous met mal à l'aise, vous pouvez créer une quarantaine en captivant son attention. Lorsque votre enfant fait une crise, dites-lui que vous allez l'écrire dans votre journal intime. Prenez un cahier et décrivez ce qui s'est passé ainsi que vos sentiments. Demandez à votre enfant ce qu'il ressent, car vous voulez aussi inclure son point de vue dans ce que vous écrivez. Votre enfant va vite avoir envie de participer à ce que vous faites et il oubliera de crier et de pleurer.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:
Savoir si vous avez besoin de recourir à un professionnel

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    Demandez-vous si votre enfant vous écoute. Les enfants sont tous différents et ne réagissent pas de la même manière face à différentes méthodes éducatives. Essayez plusieurs méthodes et essayez de savoir ce qui marche le mieux pour vous. Si votre enfant continue ses caprices malgré tous vos efforts, vous avez peut-être besoin d'une aide extérieure. Cette dernière peut prendre la forme d'un médecin ou d'un psychologue qui vous donne des méthodes éducatives plus adaptées à votre enfant en particulier.
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    Demandez-vous si les crises ne sont pas liées à l'environnement de l'enfant. Certains stimulus peuvent provoquer des crises. Il est par exemple fréquent que certains aliments (notamment le sucre) ou d'autres facteurs comme la luminosité, la promiscuité humaine et le niveau sonore irritent votre enfant au point de le mettre en fureur.
    • Observez à quels moments votre enfant fait des crises et demandez-vous s'il n'y aurait pas une explication de ce genre. Débarrassez-vous du stimulus en question et voyez si l'enfant arrête ses crises.
    • Si vous n'arrivez pas identifier la cause des crises, demandez de l'aide à un professionnel.
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    Observez l'évolution des crises au fur et à mesure de la croissance de l'enfant. La plupart du temps, les enfants arrêtent de faire des crises lorsqu'ils apprennent à communiquer autrement. Si votre enfant continue de faire des crises et des caprices après l'âge de 7 à 8 ans, vous avez peut-être un problème plus grave qui demande à être réglé. Pensez alors à amener votre enfant chez un médecin ou chez un pédopsychologue pour voir s'il n'y a pas un problème latent plus grave.
    • Amenez votre enfant chez le médecin si ses crises sont fréquentes ou violentes. Si votre enfant fait des crises plusieurs fois par jour ou si ses crises sont particulièrement violentes et intenses, il vaut mieux consulter un professionnel pour identifier les frustrations de votre enfant. Les problèmes liés au développement mental provoquent parfois des crises violentes et fréquentes.
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Conseils

  • Créez les bonnes conditions pour que votre enfant réussisse à se maitriser. Si, par exemple, vous savez qu'il a eu une journée éprouvante et qu'il n'a pas mangé depuis midi, attendez peut-être le lendemain matin pour l'emmener avec vous au supermarché. Si cela n'est pas possible, discutez avec votre enfant pendant que vous faites les courses et faites vite. N'oubliez pas qu'il n'a eu que très peu de temps pour apprendre à être patient !
  • En public, il vaut parfois mieux partir, même si vous devez trainer votre enfant. Restez calme et dites-vous que la crise de votre enfant est affective et non rationnelle.
  • Dites-lui, avec une voix posée et vos yeux dans ses yeux, que vous l'écouterez une fois que vous aurez payé les courses, tout en citant des noms qui lui sont familiers. Par exemple, donnez-lui un paquet de café en lui disant que c'est ce que papa aime bien boire le matin. Donnez-lui des objets et demandez-lui de les poser sur le tapis roulant. Remerciez-le à chaque fois. Faites-lui comprendre qu'il a fait du très bon travail en lui disant « j'adore quand tu aides papa/maman ». Faites-lui un sourire affectueux.
  • Dernier point : n'engueulez jamais votre enfant pendant une crise. Faites-lui comprendre la nature de son comportement et expliquez pourquoi vous n'êtes pas d'accord avec cette attitude. Proposez-lui un autre moyen de s'exprimer. Par exemple, « Héloïse, ce n'est pas bien de crier et de donner des coups de pieds. Quand tu cries comme ça, tu fais de la peine aux autres. Je veux que tu t'arrêtes de crier et de frapper. Parle-moi. Je veux savoir ce qui te tracasse, mais si tu cries, je ne peux pas comprendre ce que tu dis. »
  • Les enfants qui ont des problèmes au niveau du développement mental peuvent parfois être peu réceptifs aux instructions orales. Dans certains cas, ces enfants peuvent comprendre les instructions, mais être incapables de les respecter concrètement. Essayez de traduire vos instructions sous forme d'images, si tel est votre problème. Découpez des images dans des magazines ou dessinez vous-même. Regardez les images avec votre enfant. L'enfant comprendra mieux vos instructions orales à l'aide des images.
  • Il arrive un moment où votre enfant doit accepter que non, c'est non. En revanche, si votre enfant est assez grand pour comprendre, vous devriez aussi lui expliquer pourquoi ses comportements sont inacceptables.
  • Élaborez un programme : pour les situations délicates, comme le moment de payer les courses au supermarché, préparez votre enfant. Par exemple : « Mohammed, les autres fois, nous avons eu des problèmes à la caisse. Donc à partir de maintenant, on va faire comme ça : lorsqu'on arrive à la caisse, tu pourras te choisir des chewing-gums si tu te tiens bien. Si tu fais un caprice parce que tu en veux plus, tu n'en auras pas du tout. Alors, Mohammed, qu'est-ce qu'on fait ? » (L'enfant répète votre proposition.) Une fois que le plan a été compris par votre enfant, vous n'aurez plus à l'expliquer une fois à la caisse. Si Mohammed est sage, il aura sa récompense. S'il fait un caprice, il n'en aura pas. Il connait déjà les règles.
  • Les enfants ne font pas de crises pour vous manipuler, sauf si vous vous laissez manipuler. Souvent, les crises ne sont pas provoquées par un évènement récent, elles peuvent être la conséquence d'une frustration accumulée depuis des jours. Il est difficile et parfois stressant pour un enfant en bas âge de toujours bien se comporter, notamment en public.
  • Chaque enfant est unique, comme l'est aussi chaque situation. Cet article ne donne aucune réponse universelle. En tant que parent, vous êtes responsable de la situation. Gardez votre calme et restez serein. Si vous sentez que vous vous énervez, que vous vous agacez ou que vous commencez à ressentir de la frustration, prenez un petit moment pour vous sortir de la situation et vous calmer avant de revenir régler le problème.
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Avertissements

  • En public, ne cédez pas par gêne. Vous n'obtiendrez qu'un enfant capable de faire des caprices en public. Dans ce genre de situation, vous avez souvent, en tant que parent, l'impression que tout le monde vous observe. En réalité, la plupart des inconnus n'attendent qu'une chose de vous : que vous imposiez des limites à votre enfant.
  • Ne demandez pas l'impossible. En tant que parent, vous ne devez en aucun cas accepter des comportements malpolis ou blessants et vous devriez être capable d'imposer des limites à votre enfant. Mais vous devriez aussi être conscient de ce que vous pouvez raisonnablement demander à votre enfant, en fonction de son âge. Les enfants traversent des phases. Vous devriez accompagner et aimer votre enfant à travers ces phases et non pas le forcer à passer à la prochaine.
  • Avoir un enfant gâté peut sérieusement vous compliquer la vie, notamment si vous subissez beaucoup de pressions. Si, par exemple, vous avez de la paperasse à remplir, des factures à payer, vous ne serez pas aidé(e) si vous avez un enfant en bas âge qui vous crie dans les oreilles. Rendez-vous à un endroit qui vous apaise et laissez sortir votre colère. Vous ne devriez en aucun cas vous défouler sur votre enfant. Il n'est pas responsable de vos problèmes.
  • Si vous avez essayé les stratégies proposées ici sans succès, il est peut-être temps de demander de l'aide d'un professionnel pour mieux comprendre et communiquer avec votre enfant. Les enfants avec des problèmes de développement ou d'autres handicaps requièrent la plupart du temps l'intervention d'un spécialiste. Expliquez votre situation au professionnel. Expliquez-lui ce que vous avez déjà essayé et quels résultats que vous avez obtenus. Le professionnel vous proposera d'autres solutions et peut vous renvoyer vers des spécialistes plus adaptés aux besoins de votre enfant.
  • Ne cédez jamais à votre enfant (pendant un caprice), cela revient à lui signifier qu'il a gagné et qu'il détient le contrôle de la situation. Apprenez d'abord à gérer les crises à la maison et vous serez moins souvent embarrassé en public. Vous pouvez faire des concessions sur des détails. Ainsi, vous donnerez une plus grande impression de contrôle à l'enfant, ce qui devrait le rassurer et l'inciter à faire moins de crises. Il verra qu'il peut parvenir partiellement à ses fins s'il sait discuter et garder son calme.
  • Ne vous reposez pas toujours sur les dérivatifs (comme la confiserie à la caisse) pour mettre fin à une crise. Enseignez d'abord à l'enfant comment ne pas commencer une crise et il développera de lui-même des manières de gérer la frustration. Cependant, certains enfants font des crises tout simplement parce qu'ils sont émotionnels. Comme c'est le cas avec les adultes, il existe des enfants calmes et des enfants moins calmes. Une grosse crise permet de se défouler, de se débarrasser de sa frustration et de sa colère, mais aussi d'autres sentiments. C'est naturel. Si vous demandez à votre enfant de toujours garder ses émotions pour lui, vous créez une personne qui, une fois adulte, sera incapable d'exprimer ce qu'elle ressent !
  • Ne frappez jamais votre enfant. Si vous optez pour une punition corporelle, appliquez-la de manière sereine et responsable. Respectez la loi de votre pays en ce qui concerne les punitions corporelles.
  • En fonction de la situation, n'hésitez pas à mettre votre enfant au « coin », si c'est nécessaire. Ce n'est JAMAIS une bonne idée de frapper un enfant pendant une crise. Punir physiquement un enfant capricieux ne fera que légitimer, à ses yeux, la violence et il sera plus enclin à en faire usage sur d'autres personnes.
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Catégories: Les enfants
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