Cet article a été coécrit par Christy Irvine, PhD. La Dre Christy Irvine est psychologue clinicienne agréée. Elle possède aussi un cabinet privé à Portland, dans l'Oregon. Elle a plus de 10 ans d'expérience, et elle est spécialisée dans la thérapie individuelle et de couple en utilisant diverses techniques, notamment la thérapie centrée sur les émotions (TCE), la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT), la thérapie interpersonnelle (TIP) et la thérapie du processus (TPC). La Dre Irvine est titulaire d'une licence en psychologie du Whitman College et d'un doctorat en psychologie clinique de l'université du Connecticut.
Cet article a été consulté 7 720 fois.
Pour se défendre, il faut avoir confiance en soi. Pour savoir ce que les autres ressentent, il faut être prudent. En vous servant des compétences en communication assertive, vous pouvez démontrer ce que vous voulez tout en respectant les autres.
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 2:Pratiquer la communication assertive
-
1Reconnaissez la différence entre une réponse assertive et une réponse agressive. Être assertif signifie se défendre et partager ses pensées et sentiments avec les autres. Vous ne devriez pas blesser les autres par vos propos. Au contraire, vous devriez exprimer votre point de vue. Le langage agressif survient lorsque vous rabaissez les autres. Vous pourriez être en train de prouver votre point de vue au détriment d’un d’autre.
- Voici un exemple de communication assertive : Pauline, je voudrais que tu sois plus ouverte à ma situation personnelle à l’heure actuelle. Mon frère est malade et je ne peux donc plus venir à l’entrainement aussi fréquemment. Pour en savoir plus, lisez l’article Comment s’affirmer.
- Voici un exemple de communication agressive : Pauline, tu es une fille bien méchante. Je ne vois pas comment quelqu’un pourrait se montrer aussi insensible envers une personne dont le frère est très malade. Est-ce qu’au moins tu as un cœur ?
-
2Utilisez un langage corporel assertif. Tenez-vous debout avec vos épaules en arrière. Redressez-vous et évitez de vous appuyer contre le mur. Gardez la tête haute et regardez les gens dans les yeux. Plutôt que de croiser les bras, maintenez-les le long du corps ou même sur vos hanches. Si vous êtes assis, gardez vos jambes décroisées et vos pieds plantés fermement au sol.
-
3Contentez-vous d’utiliser la première personne du singulier dans vos propos. Au lieu d’utiliser le Tu accusateur, reformulez votre réponse avec Je. Par exemple, dites Je me sens mal quand tu ignores mes besoins au lieu de Tu oublies toujours que j’ai besoin que tu me déposes. En mettant l’accent sur la première personne du singulier, vous êtes moins susceptible d’accuser quelqu’un. Vous engagez plutôt un dialogue.
-
4Ne soyez pas sur la défensive[1] . En vous défendant, essayez d’exposer les faits. Ne vous contentez pas de vous défendre. Par exemple, le fait de dire Pauline, tu es injuste ! ne sera pas efficace. Bien qu’il soit important de dire que quelqu’un vous a blessé, expliquez aussi la raison. Le fait de dire que vous êtes triste est bien, à condition que les gens en sachent la raison. Essayez de dire la phrase suivante.
- Vous pourriez dire Pauline, je pense que tu ne comprends pas pourquoi je rate l’entrainement si souvent. Mon frère est très malade et ma famille voyage deux fois par semaine et a une heure pour lui rendre visite à l’hôpital. Je veux actuellement m’impliquer plus dans l’équipe, mais en ce moment, mon frère est plus important. J’espère que tu comprends cela.
-
5Souvenez-vous que vous avez choisi le mérite de vos pensées. Si quelqu’un vous rabaisse, dites-vous que personne ne peut rendre vos pensées inutiles[2] . Si vous pensez à ces dernières, c’est qu’elles ont de la valeur même si cela ne signifie pas qu’elles sont toujours justes. Ainsi, soyez conscient de la situation entière et essayez de garder l’esprit ouvert.
-
6Expliquez les différences culturelles et de mode de vie. Ce n’est pas tous les conflits qui doivent être résolus. Parfois, vous n’avez qu’à expliquer simplement vos motivations. Un certain niveau de tension est normal dans toute relation[3] .
- Par exemple, il se peut que votre religion interdise l’alcool et pour cette raison, vous ne voulez pas que l’alcool soit servi à une fête d’anniversaire commune. Bien que votre amie puisse ne pas être d’accord, si elle se rend compte que le thème est important pour des raisons religieuses, elle pourrait être plus encline à accepter.
Publicité
Partie 2
Partie 2 sur 2:Écouter les autres
-
1Restez calme. Lorsque vous êtes en conflit avec les autres, respirez profondément. Ne réagissez pas sur le coup. Assurez-vous d’être assez calme pour aborder un sujet de façon rationnelle.
- Si vous n’êtes pas calme et prêt à aborder un sujet, dites-le. Par exemple, exprimez-vous en ces termes : je vous prie de m’accorder une pause de cinq minutes. Ensuite, je pourrai revenir à notre situation.
- Essayez de compter jusqu’à dix en respirant doucement depuis votre diaphragme. Relâchez lentement votre souffle.
-
2Laissez les autres parler. Lorsque vous êtes en conflit avec quelqu’un, écoutez aussi sa version de l’histoire. Ne l’interrompez pas. Même si vous devez vous défendre, il vous faudra être conscient de sa perspective. Cela vous aidera à communiquer de manière plus efficace.
- Ne rejetez pas les pensées des autres comme une absurdité[4] . C’est un comportement agressif et improductif.
- Montrez que vous êtes à l’écoute en faisant des signes verbaux et visuels. Hochez la tête et regardez la personne dans les yeux. Donnez des réponses verbales comme d’accord, oui, mhmm.
-
3Faites le résumé des pensées de l’autre. Lorsque votre interlocuteur aura fini de parler, répétez ce que vous avez compris de ses dires. Cela permettra d’empêcher tout malentendu. C’est aussi la preuve que vous essayez de comprendre l’autre personne.
- Par exemple, vous pourriez dire Pauline, à t’entendre parler, j’ai l’impression que tu insinues que je suis le maillon faible de notre équipe de football. Je ne viens pas à l’entrainement aussi souvent que tu le veux. N’est-ce pas ?
-
4Posez des questions. Après que votre ami ait donné son point de vue, prenez le temps de clarifier toutes les questions ou les doutes que vous auriez. Le fait de poser des questions montre un plus profond intérêt qu’une simple acceptation des propos de l’autre. En outre, si une personne hésite à donner son point de vue, posez-lui des questions de manière spécifique[5] .
- Vous pourriez dire Pauline, j’ai remarqué que tu as l’air frustré en ma compagnie. Ai-je fait quelque chose qui t’a offensé ? Elle pourrait ne pas être en colère parce que vous êtes le maillon faible de l’équipe. Elle pourrait être irritée à cause de votre absentéisme. Elle pourrait voir un véritable potentiel en vous et être frustrée par le fait que vous ne vous impliquiez pas autant que possible.
Publicité
Conseils
- Si vous blessez quelqu’un, présentez-lui des excuses sur-le-champ.
- Ne dites rien pour blesser quelqu’un intentionnellement.
Références
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/evolution-the-self/201209/how-and-how-not-stand-yourself
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/evolution-the-self/201209/how-and-how-not-stand-yourself
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/evolution-the-self/201209/how-and-how-not-stand-yourself
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/evolution-the-self/201209/how-and-how-not-stand-yourself
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/evolution-the-self/201209/how-and-how-not-stand-yourself