Certaines personnes semblent être de véritables génies en matière de discussions, elles sont capables de sortir des anecdotes et des plaisanteries spirituelles avec une aisance remarquable. Mais il peut être difficile de trouver le courage de prendre la parole si vous êtes plutôt timide ou introverti(e). Quelle que soit votre tendance, vous pouvez non seulement apprendre à parler davantage, mais aussi avec une plus grande éloquence, ce qui fait de vous un bon causeur. Apprenez à entamer et à entretenir une discussion, que vous soyez en tête-à-tête, dans un groupe ou dans un cadre scolaire.

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Entamer une conversation

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    Commencez par quelque chose que vous connaissez et dont vous pouvez parler. Le premier obstacle qui nous empêche d'entamer une discussion est la peur d'aborder quelqu'un, d'ouvrir la bouche et de n'avoir rien à dire. Il existe heureusement quelques moyens faciles pour trouver chaque fois quelque chose de facile à dire.
    • Évaluez la situation. Vous pouvez toujours parler des cours si vous êtes encore à l'école. Parlez d'une fête à laquelle vous participez. Cela n'a pas besoin d'être très compliqué : « Que pensez-vous de votre voisinage ? », ce qui est un bon moyen d'entamer une discussion.
    • Ne cherchez jamais à aborder un inconnu en entamant une discussion avec une réplique toute faite ou une blague vaseuse. Ce n'est pas forcément impoli, mais le fait de demander à quelqu'un combien pèse un ours blanc ne vous offrira pas la possibilité d'avoir un sujet de discussion, mais vous fera plutôt échouer dans une impasse boiteuse.
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    Prenez toujours soin d'utiliser de bons sujets de discussion, que l'on peut résumer sous la forme d'un acronyme FPLO. Les spécialistes de l'éloquence se servent de plusieurs mots clé pour vous rappeler les sujets qui font toujours l'affaire pour entamer une discussion, que vous connaissiez bien votre vis-à-vis ou que vous venez juste de le rencontrer. Il s'agit d'une bonne règle générale pour vous choisir un sujet de conversation : la famille, la profession, les loisirs et vos objectifs.
    • La famille
      • « Comment va votre maman aujourd'hui ? » ou bien « Que font vos parents ? »
      • « Combien avez-vous de frères et sœurs ? » ou bien « Vous entendez-vous bien avec vos frères et sœurs ? »
      • « Quelle était la destination de vacances préférée de votre famille ? Ou la pire ? »
    • La profession
      • « Que faites-vous dans la vie ? » ou bien « Votre nouvel emploi vous plait-il ? »
      • « Quelles sont les tâches les plus difficiles dans votre travail ? » ou bien « Quelle a été la chose la plus intéressante dans votre semaine de travail ? »
      • « Comment sont vos collègues ? »
    • Les loisirs
      • « Que faites-vous pendant vos loisirs ? » ou bien « Où peut-on s'amuser ici ? »
      • « Depuis combien de temps faites-vous cela ? »
      • « Le faites-vous avec le même groupe de personnes ? »
    • Les objectifs
      • « Que voulez-vous faire après vos études ? » ou bien « Pensez-vous garder cet emploi un certain temps ? Quel est l'emploi de vos rêves ? »
      • « Que comptez-vous faire à l'avenir ? »
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    Posez des questions où il ne suffit pas de répondre par oui ou par non. Il est absolument essentiel que vous entamiez une discussion en donnant aux autres l'occasion de parler et de vous répondre. C'est ce qui vous rend plus volubile et non pas la capacité de bavarder sur vous-même. Les questions ouvertes offrent aux autres la possibilité de s'étendre, de vous répondre avec plus de détails et de vous donner plus de matière dans le cadre d'une conversation.
    • Ces questions ouvertes peuvent être utilisées pour rebondir sur une réponse trop fermée. Si une personne réticente à parler vous dit : « Je vais bien, merci » en réponse à votre « Comment allez-vous ? », dites : « Qu'avez-vous fait aujourd'hui ? » et ajoutez : « Ca c'est bien passé ? ». Encouragez la personne à parler.
    • Les questions ouvertes s'occupent d'exprimer des opinions. Vous ne pouvez pas répondre par oui ou par non à quelque chose qui vous demande d'exprimer une opinion. Ne posez pas des questions trop brèves, telles que « Comment vous appelez-vous ? » ou bien « Venez-vous souvent ici ? » Cela ne vous offrira aucun sujet de discussion.
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    Rappelez des discussions antérieures. Il est parfois plus difficile de parler à des personnes que vous connaissez un peu qu'à de parfaits inconnus. Si vous connaissez déjà un peu les antécédents familiaux et quelques bribes du passé d'une personne, il est bon que vous rappeliez des discussions antérieures pour relancer une conversation et savoir ce que fait cette personne :
    • « Qu'avez-vous fait aujourd'hui ? » ou bien « Qu'avez-vous fait depuis notre dernière rencontre ? »
    • « Comment s'est déroulé cet examen ? L'avez-vous passé avec succès ? »
    • « Ces photos de vacances sur Facebook sont formidables. Comment s'est déroulé votre séjour ? »
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    Entrainez-vous à bien écouter en plus de bien parler. Une bonne discussion va au-delà d'un simple mouvement de vos mâchoires. Il est important de vous exercer à bien écouter et non pas d'attendre votre tour pour parler si vous voulez être plus éloquent(e).
    • Échangez des regards avec la personne et servez-vous de votre langage corporel. Opinez de la tête quand vous êtes d'accord et concentrez-vous sur la discussion. Répondez par des interjections enthousiastes telles que : « Mince alors ! Que s'est-il passé ensuite ? » ou bien « Qu'est-ce que ça a donné ? »
    • Soyez vraiment à l'écoute et réagissez à ce que vous dit l'autre. Entrainez-vous à reformuler le sujet de votre vis-à-vis en disant : « J'ai cru comprendre que... » ainsi que : « Ce que vous me dites est... »
    • Ne soyez pas trop volubile en ne vous adressant qu'à une seule personne ou en réagissant à ce qu'on vous a dit pour ne parler que de vous. Soyez à l'écoute et réagissez en conséquence.
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    Observez le langage corporel de l'autre pour y trouver des indices. Certaines personnes n'ont tout simplement pas envie de parler, et cela ne s'arrangera pas si vous les y obligez. Soyez plus attentif(ve) aux personnes qui déploient un langage corporel fermé et ne se mêlent pas à une discussion. Mobilisez plutôt vos talents conversationnels sur quelqu'un d'autre.
    • Un langage corporel hermétique comprend des signes tels que des bras croisés, un regard qui se porte ailleurs et par-dessus vos épaules comme pour y chercher une issue de secours. Une personne qui croise les bras ou qui ne vous fait pas face peut aussi exprimer la volonté de ne pas s'engager dans une discussion.
    • Un langage corporel plus ouvert consiste à se pencher en avant, échanger des regards et écouter ce que dit l'autre.
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    Souriez. Le plus gros d'une discussion n'a rien de verbal. Les gens sont bien plus disposés à discuter avec des personnes ouvertes, d'allure sympathique et aimable. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour encourager les gens à prendre part à une discussion si vous avez un langage corporel ouvert et si vous souriez.
    • Vous n'avez pas non plus besoin d'arborer un sourire idiot pour montrer que vous êtes heureux(se) d'être là où vous êtes, même si vous êtes mal à l'aise. Ne froncez pas les sourcils ni n'ayez une mine contrite. Relevez vos sourcils et redressez le menton. Souriez.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Avoir une conversation en tête-à-tête

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    Trouvez des ouvertures dans la discussion. Les bons causeurs le font facilement, mais vous pouvez aussi apprendre à orienter une discussion sur d'autres sujets ou centres d'intérêt avec une personne en tête-à-tête en trouvant un lien personnel qui puisse vous donner de quoi discuter ensemble. C'est tout un art, mais il existe quelques astuces pour vous perfectionner dans ce domaine.
    • Posez une question personnelle à quelqu'un avec un sujet précis. Si on vous parle d'élevages de lamas, demandez à la personne depuis quand elle s'occupe de ces bêtes, qu'elle apprécie de le faire ou non, où se trouve son cheptel et d'autres questions en relation avec ce sujet.
    • Demandez son opinion à une personne sur un sujet particulier. Si une personne vous dit qu'elle a travaillé dans une chaine de restauration rapide pendant ses études, demandez-lui comment c'était. Demandez-lui d'exprimer son opinion à ce sujet.
    • Entretenez toujours la conversation. On peut facilement faire suivre une réponse courte par un « Comment cela se fait-il ? » ou bien « Comment avez-vous fait ? » Souriez pour ne pas donner l'impression de mener un interrogatoire ni d'avoir l'air simplement trop curieux(se).
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    N'ayez pas peur d'aller plus loin. Les gens adorent parler d'eux-mêmes, vous ne devriez donc pas avoir peur de demander leur avis et sonder un peu le terrain pour savoir ce qu'ils pensent. Tandis que certaines personnes resteront sur leurs gardes et ne parleront pas beaucoup, d'autres seront ravies de partager leurs opinions avec une personne qui est curieuse de les connaître.
    • Vous pouvez toujours faire marche arrière, si c'est nécessaire et dire que vous ne vouliez pas vous montrer trop curieux ou inquisiteur.
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    Dites à haute voix le fond de vos pensées. Ne gardez pas le silence pendant que vous pensez à des réponses aux questions qui vous ont été posées. Il vous suffit de reformuler ce qu'on vous a dit et de vous mettre à parler. Si vous êtes généralement assez timide, il est probable que vous ressassiez vos pensées avant de les exprimer. Moins vous vous censurerez et mieux vous saurez sans doute exprimer ce que vous voulez dire.
    • Des tas de gens ont peur de dire des bêtises ou de ne pas dire ce qu'il faut, mais cela finit par donner un ton artificiel et des remarques décalées par rapport à la discussion. Vous devriez vous entrainer à bien réagir si vous voulez être plus loquace, même si vous n'êtes pas trop sûr(e) de ce que vous allez dire.
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    N'ayez pas peur de changer de sujet. Un sujet peut parfois se tarir et provoquer rapidement de l'embarras. Si vous n'avez rien de plus à ajouter à un sujet en particulier, n'ayez pas peur d'évoquer autre chose, même si c'est tout à fait différent.
    • Si vous buvez un verre, évoquez le foot et que ce sujet se tarit, faites un geste en direction de votre boisson et demandez ce qu'elle contient. Parlez de boissons pendant un moment tout en songeant à un autre sujet.
    • Parlez de ce qui vous tient à cœur et de ce que vous connaissez bien. Les sujets que vous maitrisez bien peuvent être intéressants pour d'autres personnes, du moins celles qui valent la peine d'être fréquentées.
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    Tenez-vous au courant des sujets de l'actualité. Il est toujours bon d'évoquer un sujet d'actualité, un évènement assez connu ou une nouvelle qui a fait la Une des journaux, de telle sorte que vous puissiez parler de quelque chose qui soit familier à votre vis-à-vis pour trouver un terrain d'entente, si vous avez épuisé votre stock de sujets de discussion.
    • Vous n'avez pas besoin d'en savoir trop long sur un sujet pour entamer une discussion. Vous pouvez évoquer les nouveaux projets de loi au Sénat et demander à l'autre ce qu'il en pense.
    • Vous n'avez pas besoin de tomber dans le piège du donneur de leçons. Ne croyez jamais que la personne à laquelle vous parlez ne connait rien d'un sujet, même s'il est assez hermétique ou très spécialisé, car cela pourrait être pris pour de la condescendance.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Contribuer à une conversation collective

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    Parlez plus fort. Le fait de parler dans un groupe peut être encore plus délicat si vous n'êtes pas aussi éloquent(e) que vous le voudriez lors d'un tête-à-tête. Mais si vous voulez faire entendre votre voix, l'une des choses les plus importantes à faire est de parler sur un ton qui vous permet d'être mieux entendu(e).
    • La plupart des personnes assez réticentes à parler sont aussi souvent très calmes et introverties. Les grands rassemblements de personnes ont tendance à favoriser les personnes extraverties et les voix fortes, ce qui signifie que vous devriez adapter votre voix à ce groupe.
    • Essayez de vous emparer du fond de la discussion en élevant la voix au niveau de celle des autres, puis revenez à un ton de conversation plus naturel quand les autres vous écoutent, de telle sorte que vous n'ayez pas besoin de hurler. Attirez l'attention des autres et non pas l'inverse.
    CONSEIL D'EXPERT(E)
    Patrick Muñoz

    Patrick Muñoz

    Coach vocal et d'expression en public
    Patrick est un coach vocal, notamment pour l'expression en public. Reconnu à l'échelle internationale, il possède de nombreuses spécialités, en art oratoire, en puissance de la voix, en accents et en dialectes, en réduction d'accent, en voix hors champ, en interprétation et en orthophonie. Il a travaillé avec des clientes comme Pénélope Cruz, Eva Longoria et Roselyn Sanchez. Il a été élu Favorite Voice and Dialect Coaches de Los Angeles en 2011, par BACKSTAGE. Patrick est le coach vocal de Disney and Turner Classic Movies. Il est aussi membre du Voice and Speech Trainers Association.
    Patrick Muñoz
    Patrick Muñoz
    Coach vocal et d'expression en public

    Si vous êtes d'un naturel réservé, il vous faudra certainement du temps pour apprendre à utiliser votre voix. Pour apprendre à parler plus fort, il peut être plus facile de parler à quelqu'un que vous ne connaissez pas. Essayez par exemple de commander un café avec une voix puissante ou actionnez le hautparleur de votre téléphone et éloignez-le de vous pour devoir parler plus fort. Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez envisager de faire appel à un coach vocal qui vous expliquera comment utiliser votre respiration pour donner de l'ampleur à votre voix.

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    N'attendez pas qu'un silence se produise. Les discussions de groupe ressemblent parfois à la conduite sur une voie de circulation chargée : vous êtes à la recherche d'une issue de sortie sur une route très encombrée en essayant de trouver un passage qui ne se présente jamais. Mais le secret de ce type de situation est simplement de s'insérer dans la circulation. Les blancs d'une conversation ne sont jamais évidents ni forcément attendus, il est donc important de prendre le risque d'interrompre quelqu'un, plutôt que d'attendre un silence absolu avant de parler.
    • Tâchez de ne pas parler par-dessus quelqu'un d'autre pour l'interrompre, mais servez-vous plutôt d'interjections avant que la personne ait fini, telles qu’« Ainsi donc... » ou bien « Attendez, là... » ou bien même « Je dois ajouter quelque chose » pour attendre ensuite que l'autre ait fini. Vous avez pris les rênes de la discussion sans vraiment avoir coupé la parole à l'autre.
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    Faites comprendre aux autres que vous voulez parler en vous servant de votre corps. Si vous avez quelque chose à dire, regardez votre interlocuteur, penchez-vous en avant et servez-vous d'un langage corporel ouvert qui montre que vous participez à la discussion et que vous voulez vous exprimer. Quelqu'un peut même devancer votre requête en vous demandant votre avis, si vous donnez l'impression de vouloir dire quelque chose.
    • Il est parfois tentant de vous exclure de la discussion si vous avez l'impression d'être dépassé(e) par l'entretien. Mais cela ne vous facilitera pas la tâche pour discuter et empêchera les autres de voir que vous voulez dire quelque chose.
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    Offrez une solution de rechange. Dans une discussion collective, le ton peut rapidement devenir assez ennuyeux si tout le monde répète la même chose. Il n'est donc pas mauvais d'endosser parfois le rôle de l'avocat du diable, si la discussion s'y prête. Essayez d'exprimer poliment votre désaccord, si vous réfutez l'opinion défendue dans ce groupe.
    • Assurez-vous de ne pas exprimer trop brutalement votre désaccord en commençant votre propos de la façon suivante : « Il faut croire que je vois les choses autrement, mais... » ou « Certainement, mais je crains de ne pas être de votre avis ».
    • Vous n'avez pas besoin d'adopter des idées ou des opinions qui ne sont pas les vôtres dans le seul but de dire quelque chose, surtout si vous n'avez rien à dire pour les soutenir. Mais vous ne devez pas craindre de vous exprimer si vous n'êtes pas d'accord avec quelque chose. Les discussions ne sont pas des rituels qui sanctionnent l'objection.
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    Entamez une discussion parallèle, si c'est nécessaire. Certaines personnes ont du mal à s'intégrer dans de grands groupes et se sentent mieux dans des entretiens en tête-à-tête. Il n'y pas de mal à le faire. Une étude de personnalité récente a découvert que bien des gens finissent par former des apartés avec une ou deux personnes, suivant leur plus ou moins grande capacité à participer à une discussion de groupe ou à un tête-à-tête. On parle ici de duos ou de trios.[1]
    • Trouvez le moyen de vous en tirer dans un groupe de personnes plus étendu. Si vous voulez vous entretenir avec quelqu'un, mais avez du mal à le faire dans un groupe de trois personnes ou plus, prenez l'une d'elles à part et parlez-lui. Vous pouvez ensuite parler à une autre personne du groupe en tête-à-tête pour rester à l'aise. On ne vous trouvera pas malpoli(e) si vous trouvez le temps de discuter avec tout le monde.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Parler en classe

  1. 1
    Prévoyez un commentaire. Le fait de prendre la parole en classe est une autre paire de manches et ce qui pourrait paraitre maladroit ou inhabituel lors d'une discussion informelle peut parfois être tout à fait approprié dans le cadre plus étendu d'une salle de classe. Le meilleur exemple est la discussion de groupe, quand il est tout à fait normal de prévoir un sujet ou un commentaire à l'écrit que vous voudriez partager avec le reste de la classe.
    • En général, il peut être assez difficile de se souvenir des points auxquels vous avez pensé pendant le cours de français ou des questions que vous vous posiez pendant un devoir de maths. Vous devriez donc les noter et les évoquer pendant le prochain cours. Il n'y a pas de mal à rédiger quelque chose dans un cadre scolaire.
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    Posez une question. Le meilleur moyen de participer à un cours est de poser des questions. Levez la main et posez une question, chaque fois que quelque chose ne vous parait pas clair ou que vous ne comprenez pas un sujet ou un problème posé. En règle générale, si un étudiant n'a pas compris quelque chose, c'est probablement aussi le cas pour cinq autres qui n'ont pas osé lever la main. Soyez celui ou celle qui a ce courage.
    • Ne posez que des questions qui pourraient profiter à toute la classe ou qui la concernent. Il n'est pas indiqué de lever la main pour demander pourquoi vous avez eu une sale note à tel contrôle.
  3. 3
    Tombez d'accord sur le commentaire d'un autre étudiant. Si vous avez une discussion de groupe et ne trouvez rien à dire, c'est le bon moment de reformuler le propos de l'un de vos camarades, ce qui peut donner l'impression que vous dites quelque chose, même si ce n'est pas vraiment le cas.
    • Attendez que quelqu'un dise quelque chose qui semble pertinent et ajoutez que vous êtes d'accord pour reformuler ensuite la même chose avec des mots différents. C'est une façon aisée de donner un point de vue.
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    Reprenez des propos. Prenez l'habitude de vous appuyer sur ce qui a déjà été dit et traduisez-le dans une version qui vous est propre, en y ajoutant des détails ici et là pendant que vous parlez. C'est un excellent moyen de participer en classe sans avoir vraiment quelque chose à dire qui n'ait pas déjà été dit. Il vaut évidemment mieux que vous ajoutiez quelque chose de votre cru, histoire de satisfaire aux exigences de votre professeur.
    • Si un étudiant dit : « Ce livre parle en fait de la dynamique familiale et des secrets de famille », fourbissez votre paraphrase et polissez ce commentaire. Dites, par exemple : « Je suis d'accord. On peut vraiment voir le patriarche de la famille à l'œuvre dans la relation qu'il entretient avec son fils, laquelle est bien expliquée dans le roman, surtout avec la ruine du personnage principal ».
    • Vous marquez des points en soulignant des détails. Trouvez une citation ou un problème posé dans votre livre qui illustre un point évoqué par quelqu'un d'autre.
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    Comptez participer au moins une fois à chaque cours. En général, vous n'avez pas besoin d'être l'élève le plus volubile de votre classe, mais suffisamment loquace pour faire acte de présence. La plupart du temps, cela consiste à parler une fois pendant un cours. Cela peut aussi empêcher le professeur de s'en prendre à vous plus tard, quand le reste de la classe se tait. Prévoyez un commentaire, débarrassez-vous-en et rasseyez-vous pour écouter.
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Conseils

  • Faites quelque chose qui vous fasse du bien. Habillez-vous bien, maquillez-vous, brossez-vous les dents, rafraichissez votre haleine. Vaporisez un peu de parfum ou faites tout ce qui peut vous donner plus d'assurance.
  • Tâchez simplement de rester vous-même, soyez aimable et sympathique.
  • Ne répétez pas ce que vous avez prévu de dire. Ne préparez pas par écrit ce que vous allez dire et ne vous souciez pas de chaque mot, sinon vous ne direz plus rien du tout.
  • Suivez le courant. Restez naturel(le). Parlez de votre environnement ou de la vie de tous les jours ou de ce qui vient de vous arriver. Servez-vous de votre liberté d'expression.
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Avertissements

  • Ne parlez pas à des personnes qui paraissent vraiment antipathiques, rien que pour vous prouver que vous êtes loquace. On pourrait se montrer sympathique ou non.
  • Les personnes silencieuses et introverties ne devraient pas changer de personnalité pour coller aux suggestions que nous avons faites ici.
  • Ne cherchez pas à trop changer, si vous êtes introverti(e) et si vous appréciez de rester chez vous. Faites ce qui correspond à votre nature.
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