Église Notre-Dame d'Yvrandes
L'église Notre-Dame est une église prieurale du XIVe siècle située à Tinchebray-Bocage (Yvrandes), en France[1].
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Destination initiale | |
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Destination actuelle |
Culte catholique |
Construction |
XIVe siècle |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
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Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
48° 43′ 09″ N, 0° 45′ 00″ O |
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Localisation
L'église est située dans le département français de l'Orne, à Tinchebray-Bocage dans le petit bourg d'Yvrandes.
Historique
L'église, datant du XIVe siècle, est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [1]. Elle fait partie des bâtiments du prieuré d'Yvrandes affilié au prieuré du Plessis-Grimoult.
La charte de fondation par le roi d'Angleterre Henri II en 1170 donne aux chanoines augustins du Plessis-Grimoult pour établir sept chanoines à Yvrandes :
- l'église Notre-Dame avec ses dîmes, dépendances et le fief presbytéral délimité par une enceinte de haies doubles avec fossés extérieurs et intérieurs.
- le patronage des églises de Ger, Buais, La Cambe, et Saint-Clément-des-Veys.
- le droit de chauffage et de passage dans les forêts de Lande Pourrie, du Passais, de Tinchebray, d'Andenne…
- le vivier de la Pommeraie, une rente perpétuelle de 100 livres et le droit de construire un moulin (moulin d'Yvrandes à Saint-Cornier-des-Landes).
Les successeurs d'Henri II augmentent la charte avec le patronage des églises de Saint-Martin-du-Fougeray, de Saint-Christophe-de-Chaulieu, Saint-Pierre de Beauchêne, Saint-Michel de Montsecret, de Canville, de Fresnes, de Burcy et de Saint-Cornier-des-Landes.
Le prieuré subsiste jusqu'à la Révolution française, puis est vendu comme bien national à la famille Chancerel qui, le culte repris, rétrocède l'église et le cimetière à la commune[2].
Architecture
Sur le point le plus élevé d'Yvrandes, au milieu de la Cour d'Yvrandes, au nord du manoir du prieur et des bâtiments de services organisés autour d'une cour[3], l'église du XIVe siècle a la forme d'une chapelle sans transept ni bas-côtés, l'abside est ajourée par de larges baies en ogives avec des meneaux trilobés et des tympans ornés d'étoiles et de trèfles.
Le fief de 70 à 75 ha est protégé par une haie double qui était encore visible en 1840 et qui correspondait à la description de la charte de 1170.
C'était une masse de terre de 2,50 m de haut sur 8 m de largeur protégée à la base par deux fossés de 2,50 m de largeur, l'un intérieur, l'autre extérieur et couronnée à son sommet par deux rangées de hêtres très drus formant un double rempart impénétrable avec une voie au milieu pour l'exploitation du bois[4].
Notes et références
- « Église », notice no PA00110972, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Henri Moulin, Notice sur l'ancien prieuré d'Yvrande, pages: 335, 342, 343.
- AD 61: Cadastre napoléonien
- Henri Moulin, Notice sur l'ancien prieuré d'Yvrande, page: 345.
Bibliographie
- Henri Moulin, Notice sur l'ancien prieuré d'Yvrande dans le tome 7, 1885/12 des Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts de l'Avranchin
Annexes
Articles connexes
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