Église Saint-Gengoux de Saint-Gengoux-le-National

L'église Saint-Gengoux, du XIIe siècle, est située à Saint-Gengoux-le-National, en Saône-et-Loire.

Église Saint-Gengoux

Vue générale
Présentation
Culte Catholique romain
Rattachement Diocèse d'Autun
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XIIIe siècle
Protection  Inscrit MH (1926)
Géographie
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Saint-Gengoux-le-National
Coordonnées 46° 36′ 51″ nord, 4° 39′ 50″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne

Historique

Au Xe siècle un doyenné, dépendant de l'abbaye de Cluny est établi. L'église est achevée à la fin du XIIe siècle.

Elle est incendiée par les huguenots vers 1556 et reconstruite.

De nombreux travaux sont réalisés au cours des siècles : la nef et les bas côtés sont du XVIIIe, au XIXe les travaux de 1821, 1850, 1874, 1890 concernent la toiture, les murs, les chapelles[1]...

Protection

L'édifice est inscrit aux Monuments historiques depuis 1926[2].

Description

L'église comporte une nef de quatre travées et des bas-côtés, un transept, le chœur a trois travées. Le clocher octogonal s'élève sur la croisée du transept (partie romane de l'édifice), et comprend trois étages. Un pontet en bois relie le clocher octogonal roman à la tour de l’horloge[1].

Deux cloches se partagent le clocher : l'une datée de 1629, sonnant en fa dièse, l'autre datée de 1806, fondue par Cardon à Mâcon et sonnant en do[3].

A voir dans l'église : le tableau montrant saint Gengoux distribuant du pain aux pauvres, peint en 1849 par Hippolyte Bonnardel.

Vitraux

L’église a conservé ses vitraux XIXe siècle, qui ont été installés sur une quarantaine d'années.

Dans la nef, les vitraux, installés dans les années 1890, ont été conçus pour illuminer le vaisseau central.

À la différence de la nef, le chœur a reçu, quant à lui, des vitraux illustrés, réalisés par des ateliers de grande renommée : les ateliers parisiens d’Édouard Didron en 1874 et Sainte-Croix de Georges-Claudius Lavergne en 1899. Leurs vitraux reflètent le renouveau catholique de la seconde moitié du XIXe siècle, tout en intégrant le contexte historique local de la Bourgogne-du-Sud. Ainsi, dans la chapelle sud, Didron a représenté le Christ du Sacré-Cœur et Marguerite-Marie Alacoque de Paray-le-Monial. Quant au vitrail central de l’abside, Lavergne a placé, aux portes du Paradis, dans le registre inférieur des lancettes, des serviteurs de Dieu tels Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, ou Jeanne d’Arc (qui ne seront canonisés qu’au début du XXe siècle).

Galerie d'images

Notes et références

  1. Anne-Marie Oursel, « Saint-Gengoux-le-National. Eglise paroissiale », sur archives71.fr, (consulté le )
  2. Notice no PA00113430, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Source : page consacrée aux cloches de l'église de Saint-Gengoux-le-National mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/2017/01/saint-gengoux-le-national.html).

Voir aussi

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