Église Saint-Martin de Montcornet

L'église Saint-Martin est une église située à Montcornet, en France[1].

Église Saint-Martin de Montcornet
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance (d)
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
49° 41′ 39″ N, 4° 01′ 03″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de l’Aisne

Description

L'église est très remarquable ; elle appartient à la transition du roman au gothique et a la forme d'une croix grecque, aussi large que longue. Huit tourelles élégantes lui donnent l'apparence d'un château-fort. Son portail est orné de belles sculptures gothiques. La flèche qui s'élevait sur l'édifice, fut détruite en 1574. Des auteurs supposent que cette église fut bâtie par les Templiers et qu'une autre église paroissiale, depuis longtemps détruite, s'élevait au milieu de la ville[2].

Une maquette (permettant de bien se représenter toutes les tours, tourelles et échauguettes) est exposée à l'intérieur de l'édifice lui-même.

Localisation

L'église est située sur la commune de Montcornet, dans le département de l'Aisne.

Historique

Avant la révolution, le patronage de la cure (possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, le desservant d'une église) de Montcornet, appartenait au chapitre de Saint-Laurent de Rozoy. Les gros décimateurs étaient ledit chapitre pour deux tiers à la condition de donner quatre gerbes sur vingt-sept qu'il recevait, au chapelain de la chapelle Sainte-Marguerite de Montcornet, et le curé de la paroisse pour l'autre tiers. En 1768, la cure valait 525 livres ; elle possédait des immeubles. Tous les biens de l'église et ceux de ses diverses chapelles furent vendus comme biens nationaux, à la Révolution[3].

Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1911[1].

Les 4 et , les tuyaux de l’orgue sont démontés, fondus et transformés en lingots. Les bancs sont démontés et sciés pour faire de la place pour les centaines de blessés et prisonniers français.

Du 18 au , 4 cloches de l’église sont démontées et brisées à coup de masse par des prisonniers russes et envoyées en Allemagne pour y être fondues. La cinquième est restée jusqu’au , date à laquelle elle est tombée sur le sol détrempé sans se briser. Elle fut conservée dans un bâtiment de la rue neuve où les Allemands entassaient des métaux de toutes sortes. Cette cloche fut remontée à la fin de la guerre par des prisonniers allemands.

Les 6 et , les militaires allemands enlèvent les lustres, la grande couronne accrochée au plafond, les candélabres, les plats à quêter et les tuyaux de cuivre.

En , les autorités allemandes font replacer une cloche de l’église par une nouvelle en tôle.

Annexes

Liens internes

Références

  1. « Église », notice no PA00115822, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. État religieux ancien & moderne des pays qui forment aujourd'hui le diocèse de Soissons par l'Abbé Joseph Ledouble, 1880.
  3. Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre : histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519 p. (lire en ligne)
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