Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-de-Buzet
L'église Saint-Pierre est située à Saint-Pierre-de-Buzet, dans le département de Lot-et-Garonne, en France.
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Église Saint-Pierre | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Pierre | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse d'Agen (siège) | |||
Début de la construction | XIIe siècle | |||
Style dominant | Roman | |||
Protection | Inscrit MH (1926) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Lot-et-Garonne | |||
Commune | Saint-Pierre-de-Buzet | |||
Coordonnées | 44° 15′ 13″ nord, 0° 16′ 26″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Localisation
L'église Saint-Pierre est située à Saint-Pierre-de-Buzet, dans le département de Lot-et-Garonne, en France.
Historique
L'église date du XIIe siècle. Ces dimensions remarquables sont probablement dues au fait qu'elle était rattachée à un couvent de prémontrés, La Grange Notre-Dame-de-Fonclaire, qui se trouvait à 1 km, dans la vallée du Lavizon[1],[Note 1].
En l'absence de château-fort à proximité, elle servait aussi de refuge aux habitants du village, d'où les quelques éléments de fortification.
La grosse pile ronde située à la limite entre les première et deuxième travées de la nef était probablement nécessaire pour supporter le poids d'une tour servant de donjon, comme on peut le voir à l'église Saint-Martin de Houeillès. Cette tour a probablement dû disparaître au cours des guerres qui se sont déroulées dans la région (guerre de Cent Ans, ou guerre de religion). L'actuel clocher triangulaire a dû être construit au XVIIe siècle.
Une première restauration, en 1853, a remplacé le pavement en pierres par le carrelage en terre cuite.
Au cours d'une restauration en 1905, on a recouvert les pierres par de l'enduit de plâtre. Il a été retiré en 1982 et les pierres sablées à l'initiative du docteur Chapeyrou qui a conduit les travaux. On a alors retrouvé une litre funéraire peinte sur les murs et des vestiges de peinture murale sur le pan de mur gauche, avant le chœur[2].
L'église Saint-Pierre a été inscrite au titre des monuments historiques en 1926[3].
Description
L'église Saint-Pierre est un édifice roman remarquable par son plan d'une grande simplicité. Il s'impose par la qualité de son architecture due à la justesse de ses proportions, la mise en valeur d'éléments architectoniques et son dépouillement.
L'église est à nef unique à quatre travées séparées par trois dosserets plats et larges portant les arcs-doubleaux. La première travée est différentes des autres par la pile ronde qui attire les regards. Cette pile n'a pas de chapiteau mais un simple tailloir à trois rangs de billettes recevant deux arcs.
À cette nef À large succède un chœur étroit et profond se terminant en abside semi-circulaire voûtée eu cul-de-four. Le chœur est séparée de la nef par l'arc triomphal et son doubeau et deux colonnes se faisant face, couronnées de chapiteaux portant des lions au sud, des oiseaux au nord[4]. Dans son élévation, le chœur est séparé en deux zones par un bandeau à double rang de grosses billettes. Dans la partie basse une arcature de huit arcs en plein cintre soutenus par des colonnes adossées et non engagées, surmontées de chapiteaux. La partie haute comporte cinq fenêtres.
La nef et le chœur La première travée de la nef avec la pile ronde Le chœur Chapiteau nord avec les oiseux Arcature du chœur
On peut voir un chrisme sculpté au-dessus du portail sud et des marques de tâcheron gravées sur des pierres des murs.
Façade sud avec le portail Portail sud surmonté d'un chrisme Chrisme Marque de tâcheron Chevet
Décor et mobilier
Le maître-autel a été réalisé par un « esculpteur de Toulouse» , en 1705, pour la Grange de Fonclaire. Il a été amené à Saint-Pierre-de-Buzet pendant la Révolution. Il doit être restauré par le service des monuments historiques. Sur la base Palissy, l'autel et le tabernacle du maître-autel sont attribués à la fabrique Virebent de Toulouse[5].
Notes et références
Notes
- Nota : L'ordre des Prémontrés a fondé plusieurs granges ou couvents dans la région, hormis celle de Fonclaire, il y en eut à Vianne, Lannes et Durance. Celle de Fonclaire a probablement été fondée avant le début du XIIIe siècle, car Alphonse de Poitiers confirme leurs possessions en 1269. Dans un mémoire rédigé en 1776 (voir : Revue de l'Agenais, 1911), il est écrit que l'union des paroisses de Notre-Dame-de-Fonclaire et de Saint-Pierre-de-Buzet date de la croisade contre les infidèles (Albigeois). Le granger de Fonclaire étaite le curé de Saint-Pierre-de-Buzet.
Références
- P. Dubourg, La Grange de Fonclaire, p. 17-42, Revue de l'Agenais, 1911, tome 38
- Note : Voir notice à l'intérieur de l'église.
- « Eglise Saint-Pierre », notice no PA00084240, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « ensemble de 11 chapiteaux », notice no IM47001807, base Palissy, ministère français de la Culture
- « autel, gradin d'autel, tabernacle (maître-autel) », notice no IM47001341, base Palissy, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Pierre Dubourg-Noves, Saint-Pierre-de-Buzet, p. 215-222, dans Congrès archéologique de France. 127e session. Agenais. 1969, Société française d'archéologie, Paris, 1969
- Pierre Dubourg-Noves, Guyenne romane, p. 93-97, éditions Zodiaque (collection la nuit des temps no 31), La Pierre-qui-Vire, 1969
- Georges Tholin, Études sur l'architecture religieuse de l'Agenais du Xe au XVIe siècle suivies d'une notice sur les sépultures du Moyen Âge, p. 76-79, Librairie J. Michel, Agen, 1874 ( lire en ligne )
- Magdeleine Ferry, Les portes romanes des églises de Lot-et-Garonne, p. 3-12, 79-91, Revue de l'Agenais, 1929, tome 56 (lire en ligne)
- Anne-Marie Labit, Dictionnaire des églises. Guyenne, tome IIIB, p. 161, Robert Laffont, Paris, 1967
Articles connexes
Liens externes
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