Église Sainte-Madeleine de Pouancé
L'église Sainte-Madeleine de Pouancé est une église située à Pouancé, en France[1].
Pour les articles homonymes, voir Église Sainte-Madeleine.
Type | |
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Destination actuelle |
église paroissiale |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-du-Haut-Anjou (d) |
Style | |
Architecte |
Louis Duvêtre (d) |
Construction |
1819, 1860 |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
47° 44′ 23″ N, 1° 10′ 37″ O |
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Localisation
L'église est située dans le département français de Maine-et-Loire, sur la commune de Pouancé.
Historique
La genèse de l'église Sainte-Madeleine de Pouancé a lieu en 1094. Cette année, le seigneur de Pouancé, Gautier Hay, et son épouse, Basilie décident de fonder un prieuré à Pouancé et de le donner aux moines de l'abbaye de Marmoutier. En 1090 déjà, Gautier leur avait octroyé divers droits, de dîme notamment, sur Pouancé, La Prévière et Senonnes. À la demande des époux donateurs, les moines s'engagent à ériger une église prieurale après avoir acquis de nombreux droits, dont la dîme de leur marché, d'un péage, de leurs moulins, de la pêche sur plusieurs étangs, du four à pain... . De plus, les moines acquiert le droit d'avoir leur propre four, et les sujets vivant dans l'emprise de leur bourg seront exemptés de service militaire sauf en cas d'attaque. L'acte de création du prieuré est passé dans le château de Pouancé[2].
Le bâtiment du prieuré est attesté pour la première fois en 1168. En 1178, l'abbaye de Marmoutier s'engage à y faire résider quatre religieux[1].
Le , l'église prieurale devient église succursale de la paroisse Saint-Aubin de Pouancé. C'est encore l'église Saint-Aubin de Pouancé qui assumait le rôle d'église paroissiale. Devant les plaintes des paroissiens sur la distance et la difficulté d'accès de l'église Saint-Aubin, situé hors du bourg de Pouancé, Sainte-Madeleine devient église paroissiale le [1].
Au XIXe siècle, l'ancien bâtiment médiéval est en mauvais état. Le , le conseil municipal interdit l'accès à l'église. Un agrandissement est effectué en 1815[1].
En 1819, on lance les travaux de reconstruction de l'église. L'ancien édifice est détruit pour être totalement reconstruit. Le financement des travaux se fait à l'aide d'un remboursement de l'état à la commune des frais d'occupation de l'armée prussienne en 1815. Ce remboursement s'élève à 618,80 francs. Le roi Louis XVIII complète le financement par une aide de 2000 francs[3].
Un dernier agrandissement en 1859-1860, effectué par l'architecte Duvêtre, lui donne son aspect actuel. Le presbytère est reconstruit à la même époque[1].
Description
Architecture
- Vue de profil.
- Voûte en plein-cintre.
- Vue de l'intérieur.
Mobiliers et vitraux
- Mobilier divers, chemin de croix et vitrail de Gabriel Loire.
Voir aussi
Annexes
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd., 545 p. (ISBN 2-85672-008-0).
- Henri Godivier, Histoire de Pouancé et des environs, Paris, le Livre d'histoire, , 2e éd., 286 p..
- André Neau, Sur les chemins de l'Histoire, en Pays pouancéen, t. 1, Pouancé, .
- André Neau, Sur les chemins de l'Histoire, en Pays pouancéen, t. 2, Pouancé, .
- Alain Racineux, À travers l’histoire, au pays de Pouancé, Mayenne, , 157 p..
- Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Jean-Claude Meuret ; Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne, 1993.
Références
- « église paroissiale Sainte-Madeleine », notice no IA49001228, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Neau 2010, p. 28
- Port 1989, p. 293
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