Élection présidentielle roumaine de 2019

L'élection présidentielle roumaine de 2019 (en roumain : Alegeri prezidențiale în România, 2019) se tient les 10 et 24 novembre 2019 afin d'élire le président de Roumanie.

Pour les articles homonymes, voir Élection présidentielle de 2019.

Élection présidentielle roumaine de 2019
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Présidentielle
Corps électoral et résultats
Inscrits 18 286 865
Votants au 1er tour 9 359 673
51,18%  2
Votes blancs et nuls au 1er tour 142 961
Votants au 2d tour 10 031 762
55,07%  9
Votes blancs et nuls au 2d tour 182 648
Klaus Iohannis PNL
Voix au 1er tour 3 485 292
37,82%
 7,5
Voix au 2e tour 6 509 135
66,09%
Viorica Dăncilă PSD
Voix au 1er tour 2 051 725
22,26%
 18,2
Voix au 2e tour 3 339 922
33,91%
Dan Barna USR
Voix au 1er tour 1 384 450
15,02%
Mircea Diaconu Alliance « Un homme »
Voix au 1er tour 815 201
8,85%
Theodor Paleologu PMP
Voix au 1er tour 527 098
5,72%
 0,5
Candidat arrivé en tête par județ
Président
Sortant Élu
Klaus Iohannis
PNL
Klaus Iohannis
PNL
prezidentiale2019.bec.ro

Le chef de l'État roumain est élu pour un mandat de cinq ans et rééligible une fois, selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Rééligible pour un second mandat, le président libéral sortant, Klaus Iohannis, arrive en tête du premier tour, devant l'ancienne Première ministre sociale-démocrate Viorica Dăncilă. Le scrutin, marqué par un faible taux de participation, se tient moins d'une semaine après le remplacement de Dăncilă par le libéral Ludovic Orban. Le second tour, organisé deux semaines plus tard, est remporté par Klaus Iohannis, qui réunit près de deux tiers des suffrages exprimés.

Contexte

Dissensions entre présidence et gouvernement

À partir de 2014, le pays est le théâtre d'un bras de fer entre le président Klaus Iohannis  issu du Parti national libéral (PNL)  et les différents gouvernements menés par le Parti social-démocrate (PSD). Le chef d'État et la majorité sociale-démocrate s'affrontent en particulier sur des réformes liées à la justice et à la lutte contre la corruption[1],[2].

Après avoir été battu par Klaus Iohannis au second tour de l’élection présidentielle de 2014, Victor Ponta, président du PSD, se maintient à la tête du gouvernement. Lorsqu'il est mis en examen en juin 2015 pour 22 chefs d'accusation de corruption présumés, Iohannis exige sans succès sa démission[3]. En novembre 2015, à la suite de l'incendie de la discothèque Colectiv, Ponta quitte finalement sa fonction de Premier ministre[4]. L'ancien commissaire européen Dacian Cioloș est alors nommé Premier ministre et forme un gouvernement de technocrates[5]. Il reste au pouvoir jusqu'aux élections de décembre 2016, qui confirment la position du Parti social-démocrate comme premier parti du pays.

Le conflit entre les sociaux-démocrates et le président Iohannis se poursuit alors que Liviu Dragnea, est désormais à la tête du PSD. Condamné en 2015 pour fraude électorale, il ne peut prendre la tête du gouvernement mais est accusé de faire pression pour l’adoption de mesures lui permettant d’éviter d’être condamné. Sur fond de dissensions internes au sein du PSD, les Premiers ministres issus du parti se succèdent : Sorin Grindeanu, de janvier à juin 2017, Mihai Tudose, de juin 2017 à janvier 2018, et Viorica Dăncilă, à partir de janvier 2018.

Klaus Iohannis fait convoquer un référendum en mai 2019, en même temps que les élections européennes, lors desquelles le PNL arrive en tête : la population est amenée à se prononcer sur l'interdiction des grâces et amnisties en faveur de personnes condamnées pour corruption, ainsi que sur l'interdiction faite au gouvernement de recourir à des décrets-lois dans le domaine judiciaire et sur la facilitation du droit de recours à la Cour constitutionnelle contre ce type de norme. Les propositions sont approuvées par plus de 80 % des votants, avec un taux de participation qui permet une validation des résultats. Le référendum est ainsi vu comme un désaveu de la coalition au pouvoir, qui avait appelé au boycott, et comme un soutien à la lutte anti-corruption affichée du chef de l'État[6].

Au lendemain de ces scrutins, Liviu Dragnea, jusque-là considéré comme étant l’homme fort du pays, est incarcéré pour abus de pouvoir, ce qui affaiblit son parti[7].

Changement de gouvernement

Le 26 août 2019, le président du Sénat et dirigeant de l'ALDE, Călin Popescu-Tăriceanu, annonce la rupture de la coalition gouvernementale après que le PSD a décidé de soutenir sa présidente et Première ministre, Viorica Dăncilă, à l'élection présidentielle. Celle-ci dispose alors de 45 jours pour chercher de nouveaux alliés et convoquer un nouveau vote de confiance[8]. L'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), qui a soutenu le gouvernement du PSD jusqu'en juin 2019, rejette une proposition de soutenir le gouvernement en échange d'y entrer[9]. Fin août, le président Iohannis rejette les nominations de nouveaux ministres par le PSD, exigeant à la place un vote de confiance[10].

Le gouvernement Dăncilă est finalement renversé le 10 octobre, après l'adoption de la quatrième motion de censure déposée à son encontre, votée par 238 voix favorables, soit cinq de plus que la majorité requise[11],[12]. Un nouveau gouvernement dirigé par Ludovic Orban, membre du PNL, est investi par le Parlement le 4 novembre.

Modalités

Conformément à l'article 81 de la Constitution, le président est élu au suffrage universel direct majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Avant la révision constitutionnelle de 2003, effective en 2004, la durée du mandat était de quatre ans[13].

Est élu le candidat ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés au premier tour de scrutin. À défaut, il est procédé à un second tour entre les deux candidats arrivés en tête au premier. Est alors déclaré élu le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. Les résultats sont ensuite validés par la Cour constitutionnelle[13].

Candidats

Le président sortant, Klaus Iohannis, favori des sondages, annonce dès 2018 être candidat à un second mandat[14].

Après avoir laissé entendre qu'il serait candidat, le président du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea, annonce après les élections européennes de 2019, marquées par la défaite de son parti, qu'il n'entend pas se présenter et que le PSD choisira son candidat entre la maire de Bucarest, Gabriela Firea, et le président du Sénat  membre de l'ALDE, partenaire de coalition du PSD  Călin Popescu-Tăriceanu[15]. Le 23 juillet 2019, Viorica Dăncilă est désignée candidate par le Bureau national permanent de son parti[16].

Au lendemain de la désignation de Dăncilă par le PSD, l'ALDE annonce la candidature de Călin Popescu-Tăriceanu, qui espérait obtenir l’appui du parti au pouvoir[17]. Le 26 août, celui-ci retire sa candidature au profit de l'indépendant Mircea Diaconu, également candidat de Pro Romania[18].

Dan Barna est désigné comme candidat par les membres de l'USR le 13 juillet 2019[19]. Une semaine plus tard, la coalition USR+PLUS s'accorde sur une candidature unique pour l'élection présidentielle, et sur la désignation de Dacian Cioloș, chef de file de PLUS, en cas de victoire au poste de Premier ministre[20].

Le 7 juillet 2019, Ramona Ioana Bruynseels annonce sa candidature pour le Parti du pouvoir humaniste social-libéral[21]. Theodor Paleologu est désigné candidat du Parti Mouvement populaire le 25 août[22]. Le 30 août, Hunor Kelemen est investi pour Union démocrate magyare de Roumanie[23]. Déjà candidat en 2009 et 2014, il a alors rassemblé 3,8 % et 3,5 % des voix.

Candidats à l’élection présidentielle Roumaine de 2019
Candidat Parti(s) Idéologie Slogan Fonctions
Klaus Iohannis Parti national libéral (PNL)
Forum démocratique des Allemands de Roumanie (FDGR)
Centre droit
Libéral-conservatisme, europhilie
Pentru o Românie normală
(Pour une Roumanie normale)
Président de la Roumanie depuis 2014
Maire de Sibiu de 2000 à 2014
Viorica Dăncilă Parti social-démocrate (PSD) Centre gauche
Social-démocratie, conservatisme social
Alături de fiecare român
(Aux côtés de chaque Roumain)
Première ministre de Roumanie de 2018 à 2019
Députée européenne de 2009 à 2018
Dan Barna Union sauvez la Roumanie (USR)
Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité (PLUS)
Centre droit
Libéralisme, europhilie
Fericiți în România
(Heureux en Roumanie)
Député roumain depuis 2016
Mircea Diaconu Pro Romania (PRO)
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE)
Centre
Social-libéralisme
Cu bună credință
(De bonne foi)
Député européen de 2014 à 2019
Ministre de la Culture en 2012
Theodor Paleologu Parti Mouvement populaire (PMP) Centre droit
Libéral-conservatisme, unionisme
Respect, educație, performanță
(Respect, éducation, performance)
Député roumain de 2008 à 2016
Ministre de la Culture de 2008 à 2009
Hunor Kelemen Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) Centre droit
Défense des intérêts de la minorité hongroise, régionalisme
Respect pentru toți
(Respect pour tous)
Député roumain depuis 2000
Ministre de la Culture de 2009 à 2012 et en 2014
Alexandru Cumpănașu Indépendant Ori noi, ori ei
(Nous ou eux)
Ramona Bruynseels (ro) Parti du pouvoir humaniste social-libéral (PPUSL) Centre
Social-libéralisme
Fără imunitate
(Sans immunité)
Secrétaire d'État (2017-2018)
Sebastian Popescu Parti Nouvelle Roumanie (PNR)
Bogdan Stanoevici (ro) Indépendant România, din nou acasă
(Roumanie, de nouveau à la maison)
Secrétaire d'État pour les Roumains de l'étranger (2014)
Ninel Peia (ro) Parti du peuple roumain (NR) Député roumain de 2012 à 2016
Viorel Cataramă Droite libérale (DL) Droite
Néolibéralisme
Muncești și câștigi
(Travaille et gagne)
Sénateur (1996-2000)

Secrétaire d'État au tourisme (1991-1992)

John Ion Banu (ro) Parti de la nation roumaine (PNRo)
Cătălin-Sorin Ivan Alternative pour la dignité nationale (ADN) Député européen (2009-2019)

Sondages

Premier tour

Institut Date Échantillon
Klaus Iohannis
Iohannis
Viorica Dăncilă
Dăncilă
Dan Barna
Barna
Mircea Diaconu
Diaconu
Theodor Paleologu
Paleologu
Hunor Kelemen
Kelemen
Cumpănașu Bruynseels Autres
USR 3 novembre 2019 1 225 38,9 % 22,6 % 19,1 % 8,2 % 5,5 % 3,6 % 2,1 %
IMAS 28 octobre 2019 1 010 45,7 % 15,1 % 12,6 % 16,7 % 6,9 % 2,9 % -
PMP 27 octobre 2019 NC 40 % 19 % 13 % 7 % 8 % 4 % 3 1,5 %
USR 23 octobre 2019 1 500 39 % 23,4 % 18,5 % 8 % 3,8 % 3,9 % 3,4 %
Sociopol 22 octobre 2019 1 001 42 % 21 % 10 % 10 % - 17 %
CURS 21 octobre 2019 1 600 37 % 20 % 13 % 11 % 6 % 4 % 4 % 4 % 1 %
PNL 17 octobre 2019 NC 40 % 13 % 12 % 9 % 7 % 19 %
Sociopol NC 43 % 21 % 15 % 11 % 4 % 6 %
PSD NC 40 % 18 % 20 % 13 % 7 % 2 %
USR 1 500 40,5 % 21,4 % 19,7 % 7,6 % 10,8 %
IMAS 9–28 septembre 2019 1 010 45,3 % 12,4 % 14,2 % 16,6 % 7,7 % 3,8 %

Résultats

Au niveau national

Résultats de la présidentielle roumaine de 2019[24],[25]
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix  % Voix  %
Klaus Iohannis PNL, FDGR 3 485 292 37,82 6 509 135 66,09
Viorica Dăncilă PSD 2 051 725 22,26 3 339 922 33,91
Dan Barna USR, PLUS 1 384 450 15,02
Mircea Diaconu PRO, ALDE 815 201 8,85
Theodor Paleologu PMP 527 098 5,72
Hunor Kelemen UDMR 357 014 3,87
Ramona Bruynseels PPUSL 244 275 2,65
Alexandru Cumpănașu Indépendant 141 316 1,53
Viorel Cataramă DL 48 662 0,53
Bogdan Stanoevici Indépendant 39 192 0,43
Cătălin-Sorin Ivan ADN 32 787 0,36
Ninel Peia NR 30 884 0,34
Sebastian Popescu PNR 30 850 0,33
John Banu PNRo 27 769 0,30
Votes valides 9 216 515 98,43 9 849 057 98,18
Votes blancs et nuls 142 961 1,53 182 648 1,82
Total[alpha 1] 9 359 673 100 10 031 705 100
Abstention 8 927 192 48,82 8 185 706 44,93
Inscrits / participation 18 286 865 51,18 18 217 411 55,07

Représentation des résultats du second tour :

Klaus
Iohannis
(66,09 %)
Viorica
Dăncilă
(33,91 %)
Majorité absolue

Premier tour

Résultats du 1er tour par judet
Județ Iohannis
(PNL)
Dăncilă
(PSD)
Barna
(USR-PLUS)
Diaconu
(PRO-ALDE)
Paleologu
(PMP)
Kelemen
(UDMR)
Alba51,76 %17,33 %11,40 %6,23 %5,32 %2,25 %
Arad43,30 %17,29 %13,97 %8,19 %6,74 %4,18 %
Argeș30,19 %30,88 %12,31 %14,03 %5,12 %0,26 %
Bacău36,98 %25,68 %13,07 %9,96 %5,26 %0,72 %
Bihor36,03 %18,59 %11,40 %7,89 %5,63 %15,39 %
Bistrița-Năsăud48,76 %20,05 %10,22 %5,97 %6,15 %3,13 %
Botoșani31,08 %34,16 %8,79 %12,46 %4,61 %0,48 %
Brașov41,92 %15,21 %18,05 %9,68 %5,38 %3,31 %
Brăila33,24 %31,12 %9,58 %12,15 %4,66 %0,36 %
Bucarest31,77 %17,89 %24,83 %11,30 %8,07 %0,21 %
Buzău29,69 %34,56 %9,78 %13,42 %4,27 %0,31 %
Caraș-Severin38,48 %30,86 %8,70 %9,10 %5,66 %0,57 %
Călărași37,62 %31,84 %9,16 %9,32 %3,69 %0,34 %
Cluj42,09 %10,43 %20,18 %5,94 %8,70 %7,80 %
Constanța40,15 %20,24 %15,77 %9,73 %6,43 %0,26 %
Covasna16,66 %6,91 %5,95 %3,91 %2,04 %61,39 %
Dâmbovița35,77 %32,49 %9,64 %10,18 %4,74 %0,26 %
Dolj31,96 %36,87 %11,40 %9,76 %3,79 %0,28 %
Galați34,44 %27,17 %13,31 %11,38 %5,73 %0,37 %
Giurgiu30,50 %42,85 %7,65 %9,89 %3,06 %0,29 %
Gorj30,06 %37,54 %9,83 %9,48 %5,22 %0,48 %
Harghita9,45 %4,10 %3,75 %1,83 %1,19 %77,73 %
Hunedoara34,40 %29,73 %11,06 %9,81 %5,08 %1,82 %
Ialomița32,13 %32,71 %11,11 %11,73 %4,22 %0,44 %
Iași36,30 %21,35 %17,87 %9,53 %7,85 %0,28 %
Ilfov39,27 %18,57 %19,46 %9,55 %6,32 %0,21 %
Maramureș40,08 %20,67 %13,85 %7,34 %7,97 %3,72 %
Mehedinți34,84 %39,79 %6,68 %9,76 %3,39 %0,40 %
Mureș34,81 %13,46 %11,10 %5,98 %3,69 %26,29 %
Neamț36,46 %26,09 %12,13 %11,12 %5,87 %0,41 %
Olt29,72 %42,99 %7,36 %8,05 %3,12 %0,28 %
Prahova38,71 %22,97 %14,08 %10,07 %6,03 %0,29 %
Satu Mare35,86 %15,45 %9,07 %6,14 %3,16 %26,22 %
Sălaj33,97 %17,74 %15,44 %5,68 %4,53 %17,82 %
Sibiu66,74 %9,71 %11,06 %4,93 %3,39 %0,78 %
Suceava39,33 %24,93 %10,74 %10,00 %7,04 %0,36 %
Teleorman30,09 %47,27 %6,56 %6,72 %3,78 %0,28 %
Timiș43,82 %13,94 %20,96 %7,41 %6,53 %1,46 %
Tulcea39,27 %23,40 %12,61 %9,97 %5,75 %0,46 %
Vaslui33,16 %32,24 %12,15 %9,16 %5,33 %0,57 %
Vâlcea36,61 %32,56 %10,05 %9,69 %4,27 %0,41 %
Vrancea40,74 %28,17 %10,07 %9,10 %4,79 %0,32 %
Diaspora[26]52,57 %2,68 %28,10 %3,61 %6,42 %0,51 %

Second tour

Județe[27] Iohannis
(PNL)
Dăncilă
(PSD)
Alba73,43%26,57%
Arad69,66%30,34%
Argeș52,19%47,81%
Bacău62,02%37,98%
Bihor66,11%33,89%
Bistrița-Năsăud71,90%28,10%
Botoșani50,22%49,78%
Brașov73,55%26,45%
Brăila54,04%45,96%
Bucarest67,52%32,48%
Buzău50,38%49,62%
Caraș-Severin56,52%43,48%
Călărași53,91%46,09%
Cluj81,18%18,82%
Constanța68,47%31,53%
Covasna72,93%27,07%
Dâmbovița53,80%46,20%
Dolj51,79%48,21%
Galați60,18%39,82%
Giurgiu45,18%54,82%
Gorj48,10%51,90%
Harghita70,37%29,63%
Hunedoara54,79%45,21%
Ialomița52,21%47,79%
Iași66,21%33,79%
Ilfov68,23%31,77%
Maramureș68,12%31,88%
Mehedinți48,03%51,97%
Mureș73,60%26,40%
Neamț58,72%41,28%
Olt45,59%54,41%
Prahova64,39%36,61%
Satu Mare72,56%27,44%
Sălaj69,15%30,85%
Sibiu85,28%14,72%
Suceava61,35%38,65%
Teleorman40,83%59,17%
Timiș76,32%23,64%
Tulcea64,65%35,35%
Vaslui54,14%45,86%
Vâlcea53,59%46,41%
Vrancea59,30%40,70%
Diaspora94,00%6,00%

Analyse

Avec près des deux tiers des suffrages exprimés au second tour, le président sortant et candidat du Parti national libéral remporte une victoire écrasante, même s'il n'égale pas le record d'Ion Iliescu en 2000, quand ce dernier avait réuni 6,7 millions de votes et 66,8 % des voix, face au candidat d'extrême droite Corneliu Vadim Tudor[28]. Le taux de participation du second tour, bien qu'en progression par rapport au premier, est le plus faible pour une élection présidentielle depuis le retour de la démocratie.

Notes et références

Notes

  1. Les résultats du second tour comporte une légère incohérence entre le total officiel des voix, présenté ici, et celui obtenus par addition des votes valides, blancs et nuls, supérieur de 57 voix.

Références

  1. « Le président roumain convoque un référendum sur la réforme controversée de la justice », sur Libération.fr, (consulté le )
  2. « Roumanie: référendum sur la réforme de la justice », sur RFI, (consulté le )
  3. (ro) « Klaus Iohannis, mesaj extrem de dur: Votul din Parlament - o dovadă de maximă iresponsabilitate și de sfidare la adresa cetățenilor. Soluția pentru ieșirea din actuala situație este demisia lui Victor Ponta din funcția de prim-ministru », sur hotnews.ro, (consulté le ).
  4. (ro) « Consultări la Cotroceni. Președintele a terminat discuțiile cu partidele și societatea civilă. Iohannis va merge în Piața universității », sur evz.ro, (consulté le ).
  5. « Roumanie : Dacian Ciolos, un nouveau premier ministre très francophile », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  6. « Roumanie: quorum atteint pour le référendum anti-corruption », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. « Roumanie: nouveau revers pour le gouvernement, lâché par son allié », sur FIGARO (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  8. (en) Radu-Sorin Marinas, « Romania's ruling PSD party loses majority after ally quits », sur reuters.com, (consulté le ).
  9. (en) Radu-Sorin Marinas, « Romanian government looks unlikely to survive confidence vote after... », sur reuters.com, (consulté le ).
  10. « Roumanie: la première ministre veut traîner le président devant la justice », sur Le Figaro, (consulté le )
  11. « Roumanie: le gouvernement de gauche populiste survivra-t-il à la motion de censure débattue ce jeudi au Parlement ? », sur www.lalibre.be, (consulté le )
  12. « En Roumanie, le gouvernement social-démocrate est tombé : "Il s'est moqué de la Roumanie comme personne ne l'a fait depuis 30 ans" », sur www.lalibre.be, (consulté le )
  13. « Roumanie, constitution roumaine, 1991, MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
  14. « Le président roumain veut briguer un second mandat », sur lexpressiondz.com (consulté le )
  15. (en) « Dancila government under pressure to resign; Power struggle at the top of PSD », sur business-review.eu, (consulté le )
  16. (ro) « Viorica Dăncilă, desemnată candidatul PSD la alegerile prezidențiale. Doi lideri au votat împotrivă », sur Digi 24,
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