Klaus Iohannis
Klaus Iohannis (prononcé en roumain : /ˈkla.us joˈhanis/), né le à Sibiu, est un homme d'État roumain, président de la Roumanie depuis le .
Klaus Iohannis | |
Klaus Iohannis en 2019. | |
Fonctions | |
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Président de la Roumanie | |
En fonction depuis le (7 ans, 8 mois et 13 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Premier ministre | Victor Ponta Sorin Cîmpeanu (intérim) Dacian Cioloș Sorin Grindeanu Mihai Tudose Mihai Fifor (intérim) Viorica Dăncilă Ludovic Orban Nicolae Ciucă (intérim) Florin Cîțu Nicolae Ciucă |
Prédécesseur | Traian Băsescu |
Président du Parti national libéral | |
– (5 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Crin Antonescu |
Successeur | Alina Gorghiu |
Président du Forum démocratique des Allemands de Roumanie | |
– (11 ans) |
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Prédécesseur | Wolfgang Wittstock |
Successeur | Paul-Jürgen Porr |
Maire de Sibiu | |
– (14 ans, 5 mois et 2 jours) |
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Coalition | FDGR-PNL (2004-2014) |
Prédécesseur | Dan Condurat |
Successeur | Astrid Fodor |
Biographie | |
Nom de naissance | Klaus Werner Iohannis |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sibiu (Roumanie) |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | FDGR (1990-2013) PNL (2013-2014) Indépendant (depuis 2014) |
Conjoint | Carmen Lăzurcă |
Diplômé de | Université Babeș-Bolyai |
Religion | Luthéranisme |
Résidence | Palais Cotroceni, Bucarest |
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Présidents de la Roumanie | |
Enseignant en physique issu de la minorité des Saxons de Transylvanie, Klaus Iohannis s'engage en politique en 1990 en rejoignant le Forum démocratique des Allemands de Roumanie (FDGR). Élu maire de Sibiu en 2000, il jouit progressivement d'une solide popularité, et adhère en 2013 au Parti national libéral (PNL), dont il devient président l'année suivante.
Candidat du centre droit à l'élection présidentielle de 2014, il l'emporte au second tour, avec 54,4 % des voix, face au Premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, présenté comme le grand favori de ce scrutin. Premier chef d'État issu d'une minorité de Roumanie, il succède à Traian Băsescu. Il est réélu au second tour de l'élection de 2019 avec 66,1 % face à Viorica Dăncilă.
Biographie
Enfance et famille
Klaus Werner Iohannis est né le , dans une maison du centre historique de Sibiu. L'orthographe originale de son nom (qui est allemand) est « Johannis », mais le nom a été enregistré par un officier d'état civil comme « Iohannis » sur son acte de naissance. Il parle couramment l'allemand et le roumain, ainsi que l'anglais.
Ses parents, Susanne et Gustav Heinz Johannis, sont issus de la minorité allemande de Transylvanie. Il a une sœur plus jeune, Krista Johannis (née en 1963). Son père a travaillé comme technicien dans une entreprise, tandis que sa mère était infirmière. En 1992, ses parents décident d'émigrer vers l'Allemagne et de s’installer à Wurtzbourg, comme une majorité de saxons après la chute du rideau de fer. Cependant, Iohannis choisit de rester vivre et de travailler en Roumanie. Il a déclaré dans un entretien que sa famille vit à Cisnădie depuis le XVIe siècle[1].
En 1989, il épouse Carmen Lăzurcă, professeur d'anglais au collège national Gheorghe Lazăr de Sibiu ; ils n'ont pas d'enfant. Iohannis est membre de l'Église évangélique de la confession d'Augsbourg de Roumanie, l'église luthérienne germanophone de Transylvanie.
Carrière de pédagogue
Après avoir été diplômé de la faculté de physique de l'université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca, Klaus Iohannis passe son doctorat. Il est professeur de physique du secondaire dans diverses écoles et collèges à Sibiu, notamment, de 1989 à 1997, au collège national Samuel von Brukenthal, la plus ancienne école germanophone en Roumanie. De 1997 à 1999, il est inspecteur général adjoint de l'école de Sibiu, et de 1999 jusqu'à son élection comme maire, en 2000, il est inspecteur scolaire général, chef des écoles publiques du județ de Sibiu.
Débuts
Il rejoint le Forum démocratique des Allemands de Roumanie (FDGR), parti politique roumain représentant la minorité allemande, en 1990. Il siège au conseil d'administration de l'éducation en Transylvanie à partir de 1997 et au conseil local du parti à Sibiu à partir de 1998.
Maire de Sibiu
En 2000, le FDGR à Sibiu l'investit candidat à la mairie. Bien que la part de la minorité allemande dans la population totale de Sibiu soit descendue à 1,6 %, Iohannis est élu avec 69,18 % des voix. Il est ainsi le premier maire d'origine allemande d'une ville roumaine depuis Alfred Dörr, qui fut maire de Sibiu de 1940 à 1945, mais dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, alors que la Wehrmacht occupait le pays, et que le dictateur fasciste Ion Antonescu était l'allié du Troisième Reich.
Klaus Iohannis est facilement réélu en 2004, avec 88,7 % des voix. En 2008, il remporte un troisième mandat avec 87,4 %, puis un quatrième en 2012, réalisant un score de 78,4 %.
En tant que maire, il réussit à relancer la restauration des infrastructures de la ville, de son centre historique et à effectuer un resserrement de l'administration municipale. Iohannis est également largement crédité de faire de la ville l'une des plus populaires destinations touristiques de la Roumanie grâce à la rénovation complète du centre ancien. Il établit des contacts avec de nombreux investisseurs étrangers. Sibiu est désignée capitale européenne de la culture en 2007, avec Luxembourg, qui choisit de partager ce statut avec Sibiu du fait que beaucoup des Saxons de Transylvanie ont émigré au XIIe siècle depuis ce qui est aujourd'hui le Luxembourg jusqu'en Transylvanie[2].
Le , Iohannis est désigné « personnalité de l'année pour une Roumanie européenne » (en roumain : Personalitatea anului pentru o Românie Europeană) par l'organisation Eurolink - Maison de l'Europe.
Émergence au niveau national
Le , au lendemain du renversement du gouvernement du libéral-démocrate Emil Boc, il est proposé comme candidat au poste de Premier ministre par le Parti social-démocrate (PSD), le Parti national libéral (PNL) et l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), majoritaires au Parlement roumain. Sa candidature est rejetée le lendemain par le président Traian Băsescu[3].
Il décide de rejoindre le PNL le et se voit aussitôt nommé premier vice-président du parti, sous la présidence de Crin Antonescu. Ce dernier ayant démissionné le , Klaus Iohannis est élu le suivant pour prendre sa succession.
Le , le Parti national libéral annonce son départ du gouvernement, en réaction au refus de Victor Ponta de désigner Klaus Iohannis comme ministre de l'Intérieur[4].
Après le rapprochement de son parti, le Parti national libéral, et du Forum démocratique des Allemands de Roumanie avec deux autres partis du centre droit, le Parti démocrate-libéral et Force citoyenne, Klaus Iohannis est désigné candidat de cette nouvelle coalition, l'Alliance chrétienne libérale (ACL), en vue de l'élection présidentielle de 2014[5].
Élection et investiture
Le , il arrive en deuxième position du premier tour, avec 30,4 % des voix, derrière le Premier ministre, Victor Ponta, qui est présenté comme le favori et qui totalise 40,3 % des suffrages[6]. Au second tour, le , Klaus Iohannis est élu avec 54,43 % des suffrages exprimés, profitant d'une hausse de la participation due à une mobilisation relativement forte (64,1 % de votants), notamment de la jeunesse.
Klaus Iohannis succède à Traian Băsescu, au pouvoir depuis 2004, le , devenant ainsi le sixième président de la Roumanie[7]. Dans une autobiographie publiée en , il revient sur la campagne électorale, qui selon lui « avait plutôt sa place dans les années 1990 » avec des scandales et « avec des seaux renversés sur la tête des candidats »[8].
Cohabitation avec Victor Ponta
La collaboration avec le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta s'est détériorée à la suite des visites à l'étranger du Premier ministre sans en informer le président, mais surtout avec la mise en examen de Victor Ponta par la Direction nationale anticorruption pour 22 chefs d'accusation de corruption présumés, incitant Iohannis à exiger sa démission[9]. De même, Iohannis exprime son mécontentement avec les tentatives de modifications apportées au Code pénal[10].
Il tient une série de consultations avec les partis politiques représentés au Parlement le , le but de ces discussions étant d'obtenir un accord politique qui assurant d'ici 2017 un budget minimal équibalent à 2 % du PIB pour le ministère de la Défense nationale ; cet accord sera par la suite signé par toutes les forces politiques[11]. Le second tour de consultations est consacré au vote de la diaspora roumaine, au financement des campagnes électorales et des partis et aux levées d'immunités parlementaires[12].
Le , une décision de la cour d'appel de Brașov lui fait perdre une de ses maisons de Sibiu, dont il est devenu propriétaire au moyen de faux documents[13],[14].
Gouvernement Cioloș
Au début du mois de , à la suite de l'incendie de la discothèque Colectiv et de la démission du Premier ministre Victor Ponta, Klaus Iohannis organise des consultations, en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, avec les groupes parlementaires, comme exigé par la Constitution, mais également avec des représentants de la société civile. Il se rend également place de l'Université, afin de rencontrer les manifestants qui s'y réunissent contre la corruption[15].
Le , il annonce la nomination de Dacian Cioloș comme Premier ministre, déclarant « nous avons besoin d'un Premier ministre indépendant, ou technocrate comme on dit, d’une personne intègre, qui n’a pas été impliquée dans des scandales et qui a démontré être capable de gérer des situations compliquées »[16]. L'ensemble du nouveau gouvernement est composé d'individus n'étant condamnés ou poursuivis pour corruption et est composé d'un tiers de femmes[17],[18].
Retour au pouvoir du PSD
Les élections législatives de fin 2016 voient la victoire du PSD.
Début 2017, peu après la nomination du gouvernement Grindeanu, Klaus Iohannis participe aux manifestations contre le projet de réforme du Code pénal et d'amnistie des faits liés à la corruption. Le , il annonce qu'il ne promulguera pas la réforme controversée de la justice votée par le PSD[19].
Le ministre de la Justice, Tudorel Toader, lance le une procédure de destitution à l'encontre de Laura Codruța Kövesi, chef de la Direction nationale anticorruption (DNA), tandis que le président Iohannis, à qui il revient de mettre fin à ses fonctions s'il le souhaite, affirme qu'il s'est déclaré « à plusieurs reprises content de l’activité du DNA et de sa direction, un point de vue qu'il maintient »[20]. Le , une manifestation est organisée pour la soutenir[21]. Kövesi reçoit aussi le soutien du Conseil supérieur de la magistrature[22]. Le , la Cour constitutionnelle ordonne au président de la destituer, estimant que le président ne possède pas de pouvoir « discrétionnaire »[23]. L'opposition estime que la décision, prise par six juges sur neuf, « porte gravement atteinte à la crédibilité » de la cour[24]. Menacé de destitution par le PSD, Klaus Iohannis destitue finalement Laura Codruța Kövesi le [25]. Le , le ministre de la Justice nomme pour lui succéder Adina Florea, procureure à la cour d'appel de Constanta et réputée proche des sociaux-démocrates[26].
Élection présidentielle de 2019
Le , il annonce son intention de briguer un second mandat présidentiel[27]. Il arrive en tête du premier tour avec 37,8 % des suffrages, devant l'ancienne Première ministre Viorica Dăncilă[28]. Il refuse de débattre avec celle-ci en vue du second tour[29]. Il est réélu le avec 66,09 % des suffrages exprimés[30] et prête serment le suivant[31].
Prises de position
Lutte anticorruption
Dès son élection, en , Klaus Iohannis affiche sa volonté de lutter contre la corruption et envoie des messages de soutien aux procureurs enquêtant sur les cas sensibles des oligarques et des personnalités politiques accusées de corruption, comme lors du congrès annuel de la Direction nationale anticorruption le , lors duquel il apporte son appui au parquet anticorruption[32],[33].
Il rejette les demandes de suspension du chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruța Kövesi[34],[35].
Crise migratoire
En 2018, il déclare que les flux migratoires « doivent être contrôlés » et soutient le renforcement des frontières extérieures de l'Europe[36]. Il accepte le quota de migrants fixé pour son pays par l'UE, mais ajoute qu'il s'oppose toujours à ce que des quotas obligatoires soient fixés par la Commission[37].
Droits des LGBT
Il déclare, en 2014, qu'« aucune personne ne devrait être persécutée parce qu'elle appartient à un autre groupe, ni être répudiée juste parce qu'elle est différente »[38]. Néanmoins, à propos de la reconnaissance juridique des couples de même sexe en Roumanie, il prend acte que, vue la forte influence de l'Église orthodoxe roumaine (notamment dans les campagnes), « la société roumaine n'est pas prête pour une réponse catégorique »[38]. Dans le même entretien, il se dit « prêt à ouvrir la question » et affirme : « Nous devons accepter que toute minorité ait des droits, et une majorité n'est forte que si elle protège les minorités[38]. »
En ce qui concerne l'initiative visant à modifier l'article 48 de la Constitution (interdiction du mariage homosexuel) lancée par la Coalition pour la famille (en), Klaus Iohannis réaffirme les principes de tolérance et d'acceptation mutuelle[39]. Il déclare ainsi lors d'une conférence de presse : « Il est faux de donner de l'importance ou de suivre le fanatisme religieux et les ultimatums. Je ne crois pas en eux et je ne les soutiens pas. Je crois en la tolérance, la confiance et l'ouverture aux autres »[40]. Ainsi, il est le premier haut responsable du pays à ouvrir le débat sur les mariages de même sexe[41]. Sa réaction a été saluée par plusieurs médias internationaux, notamment The Washington Post[42],[43], tandis que des organisations religieuses et conservatrices roumaines ont critiqué sa position sur les droits des LGBT.
Union de la Roumanie et de la Moldavie
En ce qui concerne la réunification de la Roumanie et de la Moldavie, séparées depuis 1940, Klaus Iohannis déclare, au cours de la campagne présidentielle 2014, que celle-ci n'est possible que si la Moldavie l'accepte. Il note qu'un tiers des citoyens de la Moldavie appartient à des minorités non roumaines (contre 11 % en Roumanie) et que les deux pays appartiennent à des sphères géopolitiques différentes — pro-atlantique et pro-européenne pour la Roumanie, pro-russe pour la Moldavie —, de sorte que pour le moment, la Roumanie ne peut que soutenir la Moldavie dans ses efforts pour se rapprocher de l'Europe en faisant attention à éviter une intervention de la Russie comme en 1992 (et comme depuis 2014 en Ukraine voisine)[44].
Notes et références
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- (en) « Sibiu - Hermannstadt: European Capital of Culture 2007 », sur sibiu2007.ro.
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- (ro) « USL s-a rupt. PNL a votat ieşirea de la guvernare. Antonescu: Mi s-a părut onest să nu prelungim un festival de ipocrizie şi să avem curajul să constatăm că USL nu există” », sur Gandul.info, (consulté le ).
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- « Roumanie : Victor Ponta vainqueur du premier tour de la présidentielle », sur rfi.fr, .
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- (ro) « Klaus Iohannis a lansat cartea "Primul pas": Campania electorală pentru Cotroceni nu a fost o experiență plăcută. A fost o campanie cu galeți de laturi turnate peste capul unor candidați, mai ales acestui candidat », sur HotNewsRo, (consulté le ).
- (ro) « Klaus Iohannis, mesaj extrem de dur: Votul din Parlament - o dovadă de maximă iresponsabilitate și de sfidare la adresa cetățenilor. Soluția pentru ieșirea din actuala situație este demisia lui Victor Ponta din funcția de prim-ministru », sur HotNewsRo, (consulté le ).
- (ro) « Klaus Iohannis anunța că nu este de acord cu modificarea Codului Penal. DNA: O serie de inculpați ar fi achitați », sur stirileprotv.ro, (consulté le ).
- (ro) « Președintele și partidele au semnat Acordul privind pragul minimal de 2% din PIB pentru Apărare. Iohannis: Astăzi arătăm militarilor români că îi respectăm și că dorim să le îmbunătățim condițiile », sur Mediafax.ro, (consulté le ).
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- « Roumanie : Klaus Iohannis a prêté serment en tant que président pour un second mandat », sur french.xinhuanet.com (consulté le ).
- Il y déclare : « D'année en année, l'activité de la Direction nationale anticorruption est devenue plus efficace, de par le nombre et la complexité des dossiers instruits, ainsi que de par les décisions finales de confiscation et de recouvrement de biens acquis illégalement. Vous êtes un modèle d'institution qui fonctionne et créez une norme de performance. Grâce à votre activité et vos réalisations, vous avez gagné l'appréciation des citoyens roumains qui veulent vivre dans une société juste ; dans un pays sans corruption, dans lequel les élus les représentent, et dans lequel ceux qui exercent des fonctions publiques sont réellement au service des personnes. Les résultats obtenus grâce à vous dans la lutte contre la corruption, appréciés également au-delà des frontières de la Roumanie, sont une garantie que le processus de consolidation de la démocratie et de l'État de droit en Roumanie est sur la bonne voie. Je suis convaincu que nous réussirons à être de plus en plus puissants dans l'application du principe constitutionnel selon lequel personne n'est au-dessus de la loi, et à nous aligner sur les pratiques en vigueur dans démocraties consolidées, qui mettent le citoyen au centre de toute politique publique. ».
- (ro) « Alocuțiunea Președintelui României, domnul Klaus Iohannis, susținută în cadrul ședinței de bilanț privind activitatea Direcției Naționale Anticorupție pe anul 2015 », sur www.presidency.ro, .
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- (en) « Pressure on head of Romanian anti-corruption body increases », Business Review, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Ovidiu Posirca, « President Iohannis: Migration has to be controlled; We have to consolidate the borders of the Union - Business Review », Business Review, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Romania Changes Heart on EU Refugee Quota », BalkanInsight, (lire en ligne, consulté le ).
- (ro) « Ponta și Iohannis despre Legalizarea căsătoriilor între persoanele de același sex », sur stiripesurse.ro, (consulté le ).
- (ro) Alina Neagu, « Klaus Iohannis despre modificarea Constitutiei in legatura cu definirea familiei: Sunt adeptul tolerantei, este gresit sa mergem pe calea fanatismului religios », sur HotNews.ro, .
- (ro) « K. Iohannis: Eu sunt adeptul toleranţei », sur Digi24, .
- (ro) Florina Pop, « Iohannis versus Patriarhul, în disputa privind cuplurile homosexuale şi habotnicii religioşi. "Fiecare are dreptul de a-şi trăi viaţa aşa cum crede" », sur Adevărul, .
- (ro) Roxana Petre, « Washington Post laudă apelul președintelui Iohannis la toleranță, în cazul căsătoriilor între persoane de același sex. Patriarhia și Coaliția pentru Familie, indignate », sur România Liberă, .
- (en) « Romanian leader urges tolerance for same-sex couples », sur The Washington Post, .
- « Si les citoyens moldaves veulent l'unification avec la Roumanie, alors personne ne peut les arrêter », a déclaré Klaus Iohannis
(ro) « Iohannis: Dacă moldovenii își doresc unirea cu România, atunci nimeni nu-i poate opri », sur unimedia.info, .
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) C-SPAN
- (ro) Biographie sur le site de la présidence roumaine
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