Élie Allégret

Élie Allégret, né le à Lyon et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un pasteur protestant français, missionnaire en Afrique.

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Élie Allégret
Élie Allégret, sur une photo de groupe en 1896.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Élie Jean Baptiste Allégret
Nationalité
Activités
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Distinctions

Biographie

Élie Allégret fut étudiant à la faculté de théologie protestante de Paris.

En 1885, il fut invité par Juliette Rondeaux, veuve de Paul Gide (professeur de droit à l'Université de Paris et mort en 1880) et mère d'André Gide, au château de La Roque-Baignard pour devenir le précepteur de son fils et diriger à la fois ses lectures et son éducation religieuse.

En 1889, il devient pasteur et envoyé en mission au Gabon, à la station missionnaire de Talagouga.

En 1914, dès le début de la Première Guerre mondiale, Élie Allégret, devenu aumônier militaire, partira en mission au Cameroun avant d'assurer la codirection de la Société des missions évangéliques.

Après la Grande Guerre, Élie Allégret repartira en mission à travers le monde. Entre juillet 1926 et février 1928, il voyagera en Océanie[2].

Vie privée

En 1891, Élie Allégret épousa Suzanne Ehrhardt (1869-1950). Ils ont six enfants : Jean-Paul (1894-1930), Éric (1896-1971), André, Marc (1900-1973), Yves (1905-1987) et Valentine (1909-1988). Jean-Paul et André naquirent à Talagouga, en Afrique, Eric à Paris quand son père travaillait au siège de la Société des missions évangéliques, le cinéaste Marc Allégret vint au monde à Bâle en Suisse, puis Yves Allégret, également cinéaste naquit à Paris où la famille s'était installée dès 1903.

Élie Allégret est le grand-père biologique de Catherine Allégret.

Suzanne Ehrhardt avait une sœur, Valentine Ehrhardt (1873-1906) cette dernière participant également à des missions évangéliques[3].

Correspondance avec André Gide

Il fut le précepteur et ami de l'écrivain André Gide. Dès leur rencontre, en 1885, une amitié lie les deux personnalités.

En 1889, Élie Allégret écrit à bord du navire Portugal, en route vers le Gabon. Une liaison épistolaire maintiendra le lien d'amitié notamment lors des longs séjours africains d'Élie Allégret.

En 1914, après le départ de son mari en mission d'évangélisation au Cameroun, Suzanne Allégret, établira à son tour une correspondance avec André Gide. Suzanne, chef de famille avec six enfants, se fait alors chroniqueuse et raconte en détail les activités de chacun, à la demande d’André Gide.

Hommages et distinctions

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Billard, André Gide et Marc Allégret, le roman secret, Plon, 2006
  • Émilie Gangnat, « Élie Allégret », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 39-40 (ISBN 978-2846211901)
  • Pierre Masson, Jean Claude, André Gide et l'écriture de soi, Presses Universitaires de Lyon, 2002
  • Alexandra Loumpet-Galitzine, Njoya et le royaume bamoun, les archives de la Société des missions évangéliques de Paris, éditions Karthala, 2006.
  • L'Enfance de l'art. Correspondances avec Élie Allégret (1886-1896). Lettres d'André Gide, Juliette Gide, Madeleine Rondeaux et Élie Allégret, éd. Daniel Durosay. Gallimard, Paris : 1998
  • Why Do We Need the White Man’s God? African Contributions and Responses to the Formation of a Christian Movement in Cameroon, 1914-1968 Guy Alexander Thomas (thèse de PhD) University of London, 2001 https://eprints.soas.ac.uk/29549/1/10731705.pdf

Liens externes

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