Simone Signoret
Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, est une actrice et écrivaine française, née le à Wiesbaden (Allemagne) et morte le à Autheuil-Authouillet (Eure).
Nom de naissance | Henriette Charlotte Simone Kaminker |
---|---|
Naissance |
Wiesbaden (Allemagne) |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 64 ans) Autheuil-Authouillet (France) |
Profession | Actrice, écrivaine |
Films notables |
Dédée d'Anvers Casque d'or Les Diaboliques Les Chemins de la haute ville L'Armée des ombres Le Chat La Vie devant soi |
Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1959 pour son rôle dans Les Chemins de la haute ville, elle est la première actrice française[1] à remporter l'Oscar de la meilleure actrice, l'année suivante pour le même film. En 1978, elle reçoit le César de la meilleure actrice pour La Vie devant soi d'après le roman de Romain Gary.
Elle a été mariée de 1948 à 1951 au réalisateur Yves Allégret, dont elle a eu une fille, Catherine Allégret, puis, de 1951 à sa mort, à l'acteur et chanteur Yves Montand.
Biographie
Origines familiales
Simone Signoret est la fille aînée d'André Kaminker (1888-1961), traducteur et interprète, Français d'origine polonaise, issu d'une famille juive, et de Georgette Signoret (1896-1984), Française, dont le père était marseillais. Simone naît à Wiesbaden, dans la zone d'occupation française instituée en Allemagne à la suite de la Première Guerre mondiale, André Kaminker appartenant alors aux troupes d'occupation[2]. Simone a deux frères cadets, Alain et Jean-Pierre.
Jeunesse et formation (1923-1940)
La famille s'installe à Paris en 1923[2].
Dans l'entre-deux-guerres, André Kaminker est avec Jacques Paul Bonjean[réf. nécessaire] journaliste au Poste parisien. En 1934, il effectue pour la radio française une traduction simultanée d’un discours de Hitler à Nuremberg[3].
Simone fait des études secondaires classiques. Au lycée, elle est la condisciple et l'amie de Corinne Luchaire (1921-1950), qui arrête ses études dès la troisième (vers 1936) et entame une carrière cinématographique.
Au début de la guerre, Mme Kaminker et ses enfants se réfugient en Bretagne : en 1939-1940, Simone est élève au lycée de Vannes, où elle a pendant quelques mois[4] Lucie Aubrac pour professeur d’histoire (janvier-).
L'occupation et l'après-guerre (1940-1950)
En , André Kaminker rejoint la France libre à Londres ; il devient speaker, notamment à Radio Brazzaville[5],[n 1].
De retour à Paris, Simone doit travailler pour aider sa mère. En , elle est engagée pour 1 400 F par mois, comme assistante de la secrétaire personnelle de Jean Luchaire — le père de son amie Corinne Luchaire — un partisan sans réserve de la collaboration, directeur du journal Les Nouveaux Temps[2]. Au printemps 1941, elle quitte Les Nouveaux Temps et Jean Luchaire, décidée à faire du cinéma[2]. Du fait de sa condition de demi-juive et sans la carte du COIC que délivrait la Propagandastaffel, elle commence avec l'aide de Corinne Luchaire, par faire de la figuration au cinéma (notamment dans Prince charmant et Boléro de Jean Boyer, Les Visiteurs du soir de Marcel Carné, Adieu Léonard de Pierre Prévert[2]). Elle choisit alors un nom de scène, en substituant à son nom patronymique celui de sa mère, Signoret.
En 1943, elle rencontre le réalisateur Yves Allégret. Le naît leur fille Catherine Allégret. Ils se marient en 1948, mais en , sur un coup de foudre, elle le quitte pour un jeune chanteur découvert par Édith Piaf, Yves Montand, rencontré à Saint-Paul de Vence, qu'elle épouse le .
La carrière de comédienne de Simone est lancée en 1946 par le film Macadam, pour lequel elle obtient le prix Suzanne-Bianchetti de la révélation en 1947. Allégret offre à Simone Signoret ses premiers rôles importants, notamment dans Dédée d'Anvers en 1948 et Manèges en 1950.
Les années 1950
Mais c'est avec d'autres réalisateurs que Simone Signoret accède au rang de vedette notamment dans Casque d'or de Jacques Becker en 1951, Thérèse Raquin de Marcel Carné en 1953 et Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot en 1954.
En 1954, Signoret et Montand achètent une propriété à Autheuil-Authouillet, en Normandie. Cette demeure va devenir un haut lieu pour des rencontres artistiques et intellectuelles amicales. Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Reggiani, Pierre Brasseur, Luis Buñuel, Jorge Semprún y séjournent régulièrement. Le couple affirme des idées de gauche et est bientôt catalogué comme « compagnon de route » du Parti communiste.
En 1954, le couple crée la version française des Sorcières de Salem d'Arthur Miller dans une mise en scène de Raymond Rouleau, qui sera portée à l'écran trois ans plus tard (Les Sorcières de Salem), une œuvre qui dénonce le phénomène du maccarthysme. En 1956, ils jouent dans un film de Yannick Bellon, Un matin comme les autres, court métrage sur le problème de l'insalubrité des logements en banlieue. En 1957, Simone Signoret accompagne Yves Montand dans la tournée (triomphale) qu'il effectue dans les pays du bloc de l'Est. Mais ils reviennent déçus par la réalité des pays du « socialisme réel » et prennent dès lors des distances avec le parti, sans renier toutefois leurs convictions politiques.
Après avoir tourné en Angleterre Les Chemins de la haute ville sous la direction de Jack Clayton, Simone Signoret part aux États-Unis avec Yves Montand en 1959. Le couple fréquente alors Arthur Miller, qui vient d'épouser Marilyn Monroe. Cette dernière impose Montand à ses côtés dans le film Le Milliardaire (1960) qu'elle s'apprête à tourner avec George Cukor.
Le Simone Signoret reçoit l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans Les Chemins de la haute ville, devenant la première actrice française à recevoir ce prix (Claudette Colbert, née en France en 1903, a remporté un Oscar de la meilleure actrice en 1935, mais sa famille était partie aux États-Unis en 1906, et elle avait été naturalisée américaine en 1912), puis elle rentre en France, tandis qu'une idylle naît entre Yves Montand et Marilyn Monroe, cette relation prend fin lorsqu'elle est dévoilée par la presse américaine[6]. Il rejoint cependant son épouse après la promotion du film. Lorsque, des années plus tard, un journaliste évoquera avec Simone Signoret la liaison entre son mari et l'actrice américaine, elle répondra qu'elle regrettait simplement que Marilyn Monroe (qui est morte en 1962) n'ait jamais su qu'elle ne lui en avait pas voulu[7].
En , elle signe la « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », dite Manifeste des 121.
Les années 1960 et 1970
Dans les années 1970, Simone Signoret incarne de nombreux rôles, parfois politiques comme dans L'Aveu de Costa-Gavras avec Montand en 1970, et toujours dramatiques : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville en 1969, Le Chat avec Jean Gabin et La Veuve Couderc avec Alain Delon, tous deux de Pierre Granier-Deferre en 1971, Les Granges Brûlées (à nouveau avec Delon) de Jean Chapot en 1973. Elle tourne également avec la nouvelle génération de réalisateurs, notamment Patrice Chéreau dans La Chair de l'orchidée en 1975 et dans Judith Therpauve en 1978, et Alain Corneau dans Police Python 357 en 1976.
En 1978, son interprétation de Madame Rosa dans le film La Vie devant soi, lui vaut le César de la meilleure actrice alors que le film remporte l'oscar du meilleur film en langue étrangère. La même année, elle tourne également pour la télévision dans la série Madame le Juge.
Les dernières années
À partir de 1981, la santé de Simone Signoret, qui fume et qui boit, se détériore sérieusement : elle subit une première opération de la vésicule biliaire, puis devient progressivement aveugle, atteinte de la cataracte[8], ne distinguant plus à terme que la silhouette des objets. Ses apparitions à l'écran deviennent rares. Elle tourne, entre autres, L'Étoile du Nord avec Pierre Granier-Deferre en 1982, ainsi que deux téléfilms avec Marcel Bluwal : Thérèse Humbert en 1983 et Music-hall en 1985. Une de ses dernières apparitions marquantes a lieu, quelques mois avant sa mort, dans l'émission 7 sur 7 où elle demande à la journaliste Anne Sinclair de présenter le logo de SOS Racisme « Touche pas à mon pote ».
Atteinte d'un cancer du pancréas, elle subit une dernière intervention chirurgicale en , et meurt dans sa propriété d'Autheuil le , âgée de 64 ans. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise. Yves Montand, qui meurt six ans plus tard, en , est inhumé à ses côtés.
Simone Signoret a publié une autobiographie, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était en 1975, un autre récit autobiographique, Le lendemain, elle était souriante... en 1979, et un roman, Adieu Volodia, en 1985.
Sa fille Catherine Allégret est devenue comédienne, son petit-fils, Benjamin Castaldi, et son arrière petit-fils, Julien Castaldi, animateurs de télévision.
Filmographie
Longs métrages
- 1942 : Le Prince charmant de Jean Boyer : figurante
- 1942 : Boléro de Jean Boyer : une employée de la maison de couture
- 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : une demoiselle du château (non créditée)
- 1942 : Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin : figurante
- 1942 : Le Bienfaiteur de Henri Decoin : l'employée du journal local
- 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : la gitane (non créditée)
- 1944 : L'Ange de la nuit d'André Berthomieu : une étudiante (non créditée)
- 1944 : Béatrice devant le désir de Jean de Marguenat: Liliane Moraccini
- 1944 : Service de nuit de Jean Faurez : une danseuses à la taverne
- 1944 : Le mort ne reçoit plus de Jean Tarride : la maîtresse de Firmin
- 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux : une femme
- 1946 : Les Démons de l'aube d'Yves Allégret : Lily, la cabaretière
- 1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland : Annette
- 1946 : Macadam de Marcel Blistène et Jacques Feyder : Gisèle
- 1947 : Fantômas de Jean Sacha : Hélène
- 1947 : Les Guerriers dans l'ombre (Against the Wind) de Charles Crichton : Michèle
- 1947 : Dédée d'Anvers d'Yves Allégret : Dédée
- 1948 : Impasse des Deux-Anges de Maurice Tourneur : Anne-Marie / Marianne
- 1949 : Suzanne et son marin (Swiss Tour) de Leopold Lindtberg : Yvonne
- 1950 : Manèges d'Yves Allégret : Dora
- 1950 : La Ronde de Max Ophüls : Léocadie, la prostituée
- 1950 : Le Traqué (Gunman in the Streets) de Boris Lewin et Franck Tuttle : Denise Vernon
- 1951 : Ombre et Lumière d'Henri Calef : Isabelle Leritz
- 1951 : Casque d'or de Jacques Becker : Marie dite « Casque d'or »
- 1951 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : une journaliste
- 1953 : Thérèse Raquin de Marcel Carné : Thérèse Raquin
- 1954 : Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot : Nicole Horner
- 1956 : La Mort en ce jardin de Luis Buñuel : Djin
- 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : Élisabeth Proctor
- 1959 : Les Chemins de la haute ville (Room at the Top) de Jack Clayton : Alice Aisgill
- 1960 : Adua et ses compagnes d'Antonio Pietrangeli : Adua Giovannetti
- 1961 : Les Mauvais Coups de François Leterrier : Roberte
- 1961 : Les Amours célèbres, sketch Jenny de Lacour de Michel Boisrond : Jenny de Lacour
- 1962 : Le Verdict (Term of Trial) de Peter Glenville : Anna
- 1962 : Le Jour et l'Heure de René Clément : Thérèse Dutheil
- 1963 : Le Jour le plus court (Il Giorno piu corto) de Sergio Corbucci : Contadina
- 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Madame Geneviève
- 1963 : Le Joli Mai de Chris Marker (documentaire) : narratrice
- 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : Éliane Darrès
- 1965 : La Nef des fous (Ship of Fools) de Stanley Kramer : la Comtesse
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : la patronne de bistrot
- 1966 : MI5 demande protection (The Deadly Affair) de Sidney Lumet : Elsa Fennan
- 1967 : Le Diable à trois (Games) de Curtis Harrington : Lisa Schindler
- 1968 : Mister Freedom de William Klein : elle-même
- 1968 : La Mouette (The Sea Gull) de Sidney Lumet : Irina Arkadina
- 1969 : L'Américain de Marcel Bozzuffi : Léone
- 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : Mathilde
- 1970 : L'Aveu de Costa-Gavras : Lise
- 1971 : Comptes à rebours de Roger Pigaut : Léa
- 1971 : Le Chat de Pierre Granier-Deferre : Clémence Bouin
- 1971 : La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre : Tati Couderc
- 1973 : Les Granges Brûlées de Jean Chapot : Rose Cateux
- 1973 : Rude journée pour la reine de René Allio : Jeanne
- 1975 : La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau : Lady Vamos
- 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau : Thérèse Ganay
- 1977 : Le fond de l'air est rouge de Chris Marker (documentaire) : narratrice
- 1978 : La Vie devant soi de Moshé Mizrahi : Madame Rosa
- 1978 : L'Adolescente de Jeanne Moreau : Mamie
- 1978 : Judith Therpauve de Patrice Chéreau : Judith Therpauve
- 1979 : Chère inconnue de Moshé Mizrahi : Louise Martin
- 1982 : L'Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre : Louise Baron
- 1982 : Guy de Maupassant de Michel Drach : la mère de Maupassant
Courts métrages
- 1946 : Face à la vie de René Chanas
- 1946 : Ulysse ou les Mauvaises Rencontres d'Alexandre Astruc
- 1952 : Jouons le jeu, sketch La Jalousie d'André Gillois
- 1952 : Saint-Germain-des-Prés de Marcello Pagliero
- 1953 : Confidences en zig-zag sur l'amour d'André Gillois
- 1955 : Mère courage (Mutter Courage und ihre Kinder) de Wolfgang Staudte (inachevé) : Yvette, Lagerhure
- 1956 : La Rose des vents, sketch Un matin comme les autres de Yannick Bellon
- 1964 : Les Femmes aussi : Aux grands magasins de William Klein (documentaire) : elle-même
- 1969 : Jour de tournage de Chris Marker
- 1970 : Langlois de Roberto Guerra et Eila Hershon (documentaire) : elle-même
- 1971 : Le Deuxième Procès d'Arthur London de Chris Marker (documentaire) : elle-même
Télévision
- 1966 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre : Une petite rébellion (A Small Rebellion) de Stuart Rosenberg (série) : Sara Lescault
- 1970 : Un otage de Marcel Cravenne (téléfilm) : Meg
- 1978 : Madame le juge, écrit par Raymond Thévenin, réalisé par Philppe Condroyer, Claude Barma, Claude Chabrol, Edouard Molinaro, Nadine Trintignant (série) : Élisabeth Massot
- 1983 : Thérèse Humbert de Marcel Bluwal (série) : Thérèse Humbert
- 1983 : Des terroristes à la retraite de Mosco Boucault (documentaire) : voix
- 1986 : Music-Hall de Marcel Bluwal (téléfilm) : Yvonne Pierre
Théâtre
- 1942 : Dieu est innocent de Lucien Fabre, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
- 1954 : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1962 : Les Petits Renards de Lillian Hellman, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1966 : Macbeth de Shakespeare, Royal Court Theatre Londres
Publications
- La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, Éditions du Seuil, Paris, 1976 (ISBN 2-02004-520-6).
- Le lendemain, elle était souriante..., Éditions du Seuil, Paris, 1979 (ISBN 9782020052580)
- Adieu Volodia, Éditions Fayard, Paris, 1985 (ISBN 2-25303-956-X).
Distinctions
Récompenses
- BAFTA 1953 : Meilleure actrice étrangère pour Casque d'or (1953)
- Festival international du film de Karlovy Vary 1957 : Meilleure actrice pour Les Sorcières de Salem
- BAFTA 1958 : Meilleure actrice étrangère pour Les Sorcières de Salem
- National Board of Review 1959 : Meilleure actrice pour Les Chemins de la haute ville
- BAFTA 1959 : Meilleure actrice étrangère pour Les Chemins de la haute ville
- Jussi Awards 1959 : Meilleure actrice pour Les Chemins de la haute ville
- Festival de Cannes 1959 : Prix d'interprétation féminine pour Les Chemins de la haute ville
- Oscars 1960 : Meilleure actrice pour Les Chemins de la haute ville
- Grand Prix du Disque 1964 pour son monologue de La Voix Humaine de Jean Cocteau
- Primetime Emmy Awards 1966 : Meilleure actrice dans un téléfilm où une mini-série pour Bob Hope Presents the Chrysler Theatre, épisode « A Small Rebellion »
- Berlinale 1971 : Meilleure actrice pour Le Chat
- César 1978 : Meilleure actrice pour La Vie devant soi (1977)
- David di Donatello 1978 : Meilleure actrice pour La Vie devant soi
Nominations
- Golden Globes 1960 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour Les Chemins de la haute ville
- BAFTA 1966 : Meilleure actrice étrangère pour La Nef des fous
- Golden Globes 1966 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour La Nef des fous
- Oscars 1966 : Meilleure actrice pour La Nef des fous
- BAFTA 1968 : Meilleure actrice étrangère pour MI5 demande protection
- Césars 1983 : Meilleure actrice pour L'Étoile du Nord
Hommages
La chanteuse Nina Simone a choisi son pseudonyme en hommage à Simone Signoret après l'avoir vue dans Casque d'or [9].
En France, plusieurs odonymes portent le nom de l'actrice dont, notamment à Paris, la promenade du quai de la Seine, dans le quartier de la Villette, qui se dénomme « promenade Signoret-Montand » depuis 1998.
Serge Reggiani a rendu hommage à Simone Signoret et à son rôle dans le film Casque d'or avec la chanson Un menuisier dansait (1973).
En 1986, dans son album Ça fait rire les oiseaux, la Compagnie créole publie une chanson intitulée Simone.
Généalogie
Élie Allégret (1865-1940) | Suzanne Ehrhardt (1869-1950) | André Kaminker (1888-1961) | Georgette Signoret (1896-1984) | Giovanni Livi (1891-1968) | Guiseppina Simoni (1893-1971) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marc Allégret (1900-1973) | Renée Naville (1909-2000) | Yves Allégret (1905-1987) | Simone Signoret (1921-1985) | Yves Montand (1921-1991) | Carole Amiel (1960) | Giuliano Livi (1917-1994) | Elvire Nutini (1917-1993) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Gilles Allégret (1936-1955) | Maurice Vaudaux (1949) | Catherine Allégret (1946) | Jean-Pierre Castaldi (1944) | Corinne Champeval (1966) | Valentin Livi (1988) | Florence | Tanya Lopert (1942) | Jean-Louis Livi (1941) | Caroline Silhol (1949) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Clémentine Vaudaux (1984) | Valérie Sapienza | Benjamin Castaldi (1970) | Flavie Flament (1974) | Aurore Aleman (1977) | Giovanni Castaldi (1990) | Paola Castaldi (1996) | Margot Livi (2019) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Julien Castaldi (1996) | Kiara | Simon Castaldi (2000) | Enzo Castaldi (2004) | Gabriel Castaldi (2020) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Élio Castaldi (2022) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notes et références
Notes
- Après la Libération, il travaille comme interprète pour l'ONU en cours de création : cette nouvelle organisation internationale l'envoie en tant qu'observateur au procès de Nuremberg, car on y pratique pour la première fois l'interprétation simultanée ; plus tard, il devient chef interprète du Conseil de l'Europe et participe à la création de l'Association internationale des interprètes de conférence dont il devient le président.
Références
- Claudette Colbert, Oscar en 1935, est née française, mais a été naturalisée américaine en 1912.
- Jacques Siclier, « Simone Signoret disparaît Les grands rôles de la vie », Le Monde, (lire en ligne)
- Marie-France Skuncke et association internationale des interprètes de conférence, Tout a commencé à Nuremberg... : il aurait ainsi inauguré ce type de procédé car, auparavant, les interprétations étaient exclusivement consécutives.
- Simone Signoret, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, début du chapitre 2, p. 37.
- (en) Jesús Baigorri Jalón, Interpreters at the United Nations. A history, Universidad de Salamanca, 2004, p. 46-52.
- « vanityfair.fr/culture/people/story/marilyn-monroe-yves-montand-premier-scandale-people/ »
- Simone Signoret, La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, tout à la fin du chapitre 11, p. 295.
- Olivier Rajchman, Simone Signoret: les combats d'une vie, lexpress.fr, 22/08/2015
- David Brun-Lambert, Nina Simone : Une vie, éditions Flammarion, Paris, 2005 (ISBN 2-08-068693-3).
Annexes
Bibliographie
- Joëlle Monserrat, Simone Signoret, Paris, éditions PAC, 1983.
- Catherine David, Simone Signoret ou la Mémoire partagée, Paris, Robert Laffont, 1990.
- Catherine Allégret, Les Souvenirs et les regrets aussi..., Paris, éditions Fixot, 1994, 325 p. (ISBN 2-72428-175-6)
- Jean-François Josselin, Simone, Paris, Grasset, 1995.
- Huguette Bouchardeau, Simone Signoret : Biographie, Paris, Flammarion, 2005, 291 p. (ISBN 2-08068-749-2)
- Emmanuelle Guilcher, Signoret : Une vie, Paris, éditions Privé, 2005.
- Benjamin Castaldi, Dans les yeux de Simone, Paris, Albin Michel, 2010.
- Agnès Michaux, Les Sentiments, Paris, J'ai lu, 2011. (ISBN 9782290036143)
- Susan Hayward, Simone Signoret, une star engagée, trad. Samuel Bréan, Paris, L'Harmattan, 2013, 300 p. (ISBN 978-2-343-02002-0) (Édition originale : Susan Hayward, Simone Signoret: The Star as Cultural Sign, Londres-New York, Continuum, 2004)
Documentaires
- Mémoires pour Simone Signoret, de Chris Marker, 1986, film hommage réalisé à la demande de Gilles Jacob après le décès de l'actrice et projeté au Festival de Cannes 1986. Commentaire dit par François Périer. (60 min)
- Elle s'appelait Simone Signoret de Christian Lamet et Nicolas Maupied d'après une idée d'Emmanuelle Guilcher, coproduction Dream Way Productions/INA.
- Première diffusion le sur France 5, à l'occasion du 25e anniversaire de la mort de Simone Signoret. Avec la participation de Catherine Allégret, Guy Bedos, Benjamin Castaldi, Fanny Cottençon, France Roche et Anne Sinclair.
- Simone Signoret, figure libre, de Michèle Dominici, 2020, Quark Productions / Arte France.
Liens externes
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- Allociné
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- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
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- Base de bibliothèque norvégienne
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Simone Signoret, sur le site de l'INA
- Olivier Rajchman, « Simone Signoret: les combats d'une vie », L'Express, .
- Guillemette Odicino, Les 100 ans de Simone Signoret, femme libre au cœur audacieux, Télérama, .
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