Émile Artus Boeswillwald
Émile Artus Boeswillwald est un peintre français né le et mort[1] le .
Ne pas confondre avec Émile Boeswillwald (1815-1896).
Pour les articles homonymes, voir Boeswillwald.
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(à 62 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Biographie
Fils de l'architecte Paul Boeswillwald et petit-fils de l'architecte Émile Boeswillwald, Émile Artus Boeswillwald est l'élève de Léon Bonnat. Son œuvre peint est principalement conservé au musée Camille-Claudel de Nogent-sur-Seine.
Il épouse, le , Marguerite Geoffroy (1881-1953), fille du sculpteur Adolphe Geoffroy (1844-1915) et petite fille du sculpteur Victor Geoffroy-Dechaume (1816-1892) et du peintre verrier Auguste Steinheil (1814-1885).
Il participe au Salon des artistes français de 1895 à 1934 et y obtient en 1905 une médaille d'honneur puis en 1926 une médaille d'or avant d'être placé en hors-concours[2]. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du sur proposition du ministère de l'Instruction publique.
Œuvres conservées dans les musées
- Beaune, musée des Beaux-Arts : Faïences et tapis, don de Madame Boeswillwald en 1937.
- Cholet, musée d'Art et d'Histoire : Les Brumes, achat de l'Etat au Salon de 1899, dépôt du FNAC.
- Nogent-sur-Seine, musée Camille-Claudel : grâce à plusieurs dons et achats, ce musée possède un grand nombre d'œuvres de l'artiste.
- Baie de Naples, 1879.
- Portrait de Paul Boeswillwald, 1895. Exposé au Salon de 1895.
- Vingt-cinq ans après, à mes parents, 1898. Portrait de la famille du peintre réalisé pour les noces d'argent de ses parents. Exposé au Salon de 1898.
- Portrait d'Hippolyte Fournier, 1900.
- Portrait de Mademoiselle Geoffroy, 1901. Il s'agit de la future femme du peintre, Marguerite Geoffroy. Exposé au Salon de 1901.
- Le Jour des pauvres, 1905. Ce tableau témoigne de la persistance de l'influence de la peinture espagnole du XVIIe au début du XXe siècle. Exposé au Salon de 1905.
- Le Jour des pauvres, étude, vers 1905.
- Le Jardinier Louis Gabut, 1906. Exposé au Salon de 1906.
- Deux hussards au tir, 1907.
- Les Militaires ou Au Cantonnement pendant les manœuvres, 1908. Sont représentés, entre autres, le capitaine Hucher, le lieutenant Renouard[3], le capitaine Jean Renouard[4], le lieutenant Louis Boeswillwald[5], le capitaine Georges Renouard[6]. Exposé au Salon de 1908.
- Portrait de femme à coiffe alsacienne, 1908.
- Garde cercle de Tombouctou, 1912.
- La prière, 1913. La sœur du peintre et son fils Paul-André Hucher. Exposé au Salon de 1913.
- Dans le Hodh Saharien, 1914. Le capitaine Louis-Ernest Boeswillwald de l'armée d'Afrique, frère du peintre, et son goum maure. Exposé au Salon de 1914.
- Intimité, 1923. Marguerite Boeswillwald, épouse du peintre, et sa nièce Françoise Hucher devant un paravent en laque. Exposé au Salon de 1923.
- Vases persans et broderie persane, 1929. Exposé au Salon de 1929.
- Le Nouveau venu, 1930. Marguerite Boeswillwald, épouse du peintre, vue de dos, admirant un vase persan devant une vitrine. Exposé au Salon de 1930.
- Portrait de Marguerite Boeswillwald, 1933.
- Nature morte, vases et poignard, 1934.
- Autoportrait aux pots persans, 1934. Exposé au Salon de 1934.
- La Serranita, vers 1934.
- Carnet de dessins.
- Etude d'ange.
- Etude d'ange.
- Etude, Danse des nymphes.
- Jeune fille sur un banc.
- Les Ambassadeurs.
- Nature morte.
- Nature morte.
- Nature morte aux pots persans.
- Nymphes et écureuil.
- Portrait de femme.
- Portrait de femme au missel.
- Portrait de femme de profil.
- Portrait de Paul Boeswillwald.
- Scène antique.
- Pont-Audemer, musée Alfred-Canel : Travesti, nièce de l'artiste déguisée en garçon du XVIIIe siècle, 1920.
- Troyes, musée des Beaux-Arts : Pots persans, acquis de Madame Boeswillwald par la Société académique de l'Aube pour être donné au musée.
Bibliographie
- Karine Cornu et Jacques Piette, Émile Artus Boeswillwald, L'émotion intimiste, peintures et dessins, catalogue d'exposition, Musée Paul Dubois - Alfred Boucher, Nogent-sur-Seine, 2004 (ISBN 2-9516837-4-X).
- Frédéric Haeusser, Christian Wolff et Patrick Cabanel, « Boeswillwald, famille d'architectes », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 338-339 (ISBN 978-2846211901)
- (en) « Émile Artus Boeswillwald », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
Notes et références
- Renversé par une automobile en sortant de son atelier, rue Vanneau.
- Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 148
- Mort au Bois des Caures avec le colonel Driant.
- Mort à Notre-Dame-de Lorette comme Commandant du 17e Bataillon de chasseurs à pied.
- Tué en 1915.
- Tué en 1918 de ses blessures.
Liens externes
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