Émile Fernand-Dubois

Émile Fernand-Dubois, né à Paris le [1] et mort en 1952, est un sculpteur, graveur, et médailleur français.

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Émile Fernand-Dubois
Naissance
Décès

Villejuif
Nom de naissance
Émile-Fernand Dubois
Nationalité
Française
Activité
Sculpture
Maître
Sul-Abadie, Etienne-Jules Dalou
Distinctions

1890 Médaille d’honneur du Salon des Artistes français avec « Sans asile » 1891 Mention honorable du Salon des Artistes français 1900 Médaille d’argent du Salon des Artistes français obtenue en collaboration avec Messager 1910 Mention honorable et médaille de 3e classe du Salon des Artistes français 1911 Médaille de 2e classe du Salon des Artistes français avec « Devant l’Amour » 1921 Prix Albert Maignan du Salon des Artistes français pour « En rêve » et « Muse éplorée » 1922 Médaille d’or hors concours du Salon des Artistes français pour « La Douleur », « Sanglots sur les ruines » qui deviendra « Muse éplorée » à Cosne

1923 Médaille d’or du Salon des Artistes français

Il s'est illustré dans la réalisation de monuments aux morts de la Grande Guerre. Il a obtenu une médaille d’or au Salon des artistes français de 1923[2].

Biographie

Émile Fernand-Dubois travaille quelque temps pour Auguste Rodin et passe également trois années dans l'atelier du fondeur Pierre Bingen où il réalise de nombreux tirages en bronze à la cire perdue.

Il se plaisait à se désigner comme étant un « statuaire », et vient s'installer à Cosne-Cours-sur-Loire sur les recommandations de Claude Goujat, alors maire de la petite cité. Il joue un rôle de premier plan dans l'histoire et le développement du musée de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire, dont il fut le premier conservateur en 1921. Il fera de nombreuses acquisitions et dressa avec son ami Casimir Cépède le premier inventaire.

En 1925, il crée La Horde à Montparnasse, une association venant en aide aux artistes dans le besoin. Chaque année, l'association organise un bal de charité à la salle du Bal Bullier qui, en 1926, avait pour thème : La Horde sous les Tropiques[3]. Il y participe en créant pour l'occasion des costumes, accessoires, masques, boutons, etc.[4].

Il expose au Salon des artistes français, dont il est sociétaire en 1902, ainsi qu'au Salon des indépendants. Son atelier parisien était situé dans le quartier du Montparnasse au no 66 avenue de Châtillon.

Il est inhumé à Cosne-Cours-sur-Loire.

Œuvres dans les collections publiques

  • Avion : Monument aux morts, portant l'inscription « Tu ne tueras point ».
  • Château-Chinon : Monument à Louis de Courmont, médaillon en bronze.
  • Cosne-Cours-sur-Loire :
    • boulevard de la République : Monument à la gloire de la République, 1907, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[5].
    • musée de la Loire, fonds d'œuvres d'Émile Fernand-Dubois[6], dont :
      • Émile Fernand-Dubois sculptant dans son atelier (croquis), dessin ;
      • Homme en costume antique ou médiéval portant casque et épée, dessin ;
      • Médaille avec portrait de Jean Jaurès (médaille montée par des clous sur une plaque en plastique rouge, imitation marbre), médaille ;
      • Petit masque dans le style du théâtre grec (tête grimaçante), plâtre patiné ;
      • Allégorie de la Musique : femme jouant de la flûte de pan, estampe ;
      • Amoureuse extase (femme nue), 1914, plâtre patiné ;
      • Buste d'Albert Thomas, plâtre patiné ;
      • Buste de Casimir Cépède, 1936, plâtre patiné ;
      • Cavalaire (Var), 1916, huile sur bois ;
      • Buste de Gavroche (buste sur socle en plâtre), 1913, plâtre patiné ;
      • Deux femmes enlacées (plaque avec relief), terre cuite ;
      • Esquisse de la Douleur (monument aux morts de Cosne), 1922, plâtre patiné ;
      • Ève à la pomme et au serpent, plâtre.
  • Forcalquier : Hésitation, ou Fugitive résistance, 1913, marbre.
  • Issy-les-Moulineaux, cimetière communal : Monument aux morts, 1924, marbre blanc.
  • Montmorency, ancien cimetière des Champeaux : pleureuse, statue en marbre blanc signée
  • Montrouge, square des États-Unis : Femme à la conque ou Femme au coquillage, marbre blanc, œuvre inscrite au patrimoine culturel d'Île-de-France[7].
  • Nogent-le-Rotrou, musée municipal : Monument à Paul Deschanel, 1926.
  • Passy, cimetière (13e division) : Léon Clément, buste en bronze[8]
  • Paris, palais du Louvre, façade de l'aile Rohan-Rivoli : Jean-Baptiste Eblé, 1926, statue en pierre.
  • Puteaux, cimetière communal : Monument aux morts.
  • Saint-Amand-en-Puisaye : Monument aux morts.

Salons

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Dictionnaire Lamy
  • Casimir Cépède, La vie et l'œuvre d'Émile Fernand-Dubois, Éditions de l'Art de l'IBA, 1938.
  • Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe siècle et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, n°82, 2017, p.27.
  • Pierre Kjellbert, Dictionnaire des sculpteurs, les bronzes du XIXe, Paris, Éditions de l'Amateur, 1996 ; rééd. 2005, 716 p. (ISBN 978-2859174224).
  • Yves Devaux, L'Univers des bronzes, Paris, Éditions Pygmalion, 1978.
  • Jean-Claude Renard, L'âge de la fonte, Paris, Éditions de l'Amateur, 1985.

Liens externes

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