Émile Jean Sulpis
Émile Jean Sulpis, né le et mort le [N 1], est un dessinateur et graveur français. Il appartient à l'école française de gravure[Quoi ?].
Pour les articles homonymes, voir Sulpis.
Ne doit pas être confondu avec Jean-Joseph Sulpis.
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Prix de Rome () Liste détaillée Prix de Rome () Pensionnaire de la villa Médicis (d) (- Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () |
Biographie
Il a habité au 93 de la rue Denfert-Rochereau, à Paris[1]. Il est le fils du graveur d'architecture Jean-Joseph Sulpis[2] né en 1826, avec lequel il est parfois confondu.
Il a été élève à l'école Estienne à Paris, où il enseignera la gravure[3]. Il fut également l'élève de Cabanel et Louis-Pierre Henriquel-Dupont.
Il expose au salon des artistes français à partir de 1880 (médaille de première classe en 1894[4]).
Il obtient le prix de Rome en 1884, villa Médicis. Il est ensuite pensionnaire de la Villa Medicis, à Rome du au [5].
Il obtient le grand prix de l'exposition universelle en 1900[4].
Il devient chevalier de la légion d'honneur en 1900[4].
Il participe à l'exposition franco-britannique de Londres en 1908 où il expose la Sagesse victorieuse des vices d'après Mantegna, chalcographie du musée du Louvre[1].
Il quitte son poste de professeur de dessin à l'école Estienne en 1911, date à laquelle il est admis à la retraite, remplacé par Mathurin Méheut, professeur d'aquarelle à l'école Boulle[6].
Il a été élu à l'Académie des beaux-arts (Institut de France), section quatre, gravure, en 1911, fauteuil qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1942[N 2].
Albert Decaris, graveur, écrit après sa mort une notice sur sa vie et son œuvre[7].
Œuvres
Il est connu pour ses gravures de reproduction des grands maîtres, comme Dürer[2]..
- Esclave de Michel-Ange, 1884.
- La Parabole des aveugles, d'après Pieter Brueghel l'Ancien, 1890.
- Saint Sébastien, d'après Mantegna, gravure dont Henri Béraldi se félicite qu'elle joue avec le blanc du papier qui n'a pas été entièrement recouvert par la gravure : « Les burinistes seraient-ils enfin tentés de revenir aux bons principes?[2] »
- L'Homme au verre de vin d'après Jan Van Eyck[8].
Il réalise également des gravures originales :
- Cérès
- Adam et Eve, circa 1884.
Prix
- Prix de Rome
- Prix de l'exposition universelle
Notes et références
- Notes
- Ou début 1943 selon le dictionnaire Bénézit, édition de 1964.
- cf. Liste des membres de l'Académie des beaux-arts (France).
- Références
- Exposition franco-britannique de Londres, 1908. Catalogue spécial officiel de la section française, Comité français des expositions à l'étranger, Paris, 1908, p. 275
- Henri Béraldi et L. Conquet, Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, T. 12 , Paris, 1885-1892 (lire en ligne)
- « Les illustres » sur ecole-estienne.paris.
- Dictionnaire Bénézit, édition de 1964
- « Les pensionnaires de la Villa Médicis » sur villamedici.it.
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, Imprimerie municipale, Paris, 23 janvier 1921, p. 466
- Albert Decaris, Notice sur la vie et les œuvres de Emile-Jean Sulpis (1856-1942), Paris, Typ. Firmin-Didot & Cie, 1946.
- Catalogue des estampes et des dessins modernes, oeuvres de Cécil Aldin, H. Daumier, C. F. Gaillard, etc..., [s.n.][s.n.], 1909
Annexes
Bibliographie
- Guérard, Henri (1846-1897), Les jades, planches gravées par H. Guérard, Ch. Courtry, Géry-Bichard, Émile Sulpis, Rod. Piguet, P. Le Rat, Paris : [s.n.], 1892, 1 vol., in-fol.
- Noël Clément-Janin, « Émile Sulpis », La Revue de l'art ancien et moderne, , p. 179-183 (lire en ligne)
Liens externes
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