Émile Levassor

Émile Constant Levassor, né le à Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1], est un ingénieur français.

Émile Levassor
Biographie
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Émile Constant Levassor
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Biographie

Émile Levassor au virage à Bordeaux, lors du Paris-Bordeaux-Paris 1895 : devant le Café anglais, aux allées de Tourny, 5 min d'arrêt et une coupe de champagne avec M. Cazalet, l'adjoint au maire.

Il est le fils d'Étienne Constant Levassor, cultivateur, et de Justine Marcou.

Après des études à l'École Centrale Paris, il est engagé chez Cockerill, en Belgique, et rapidement chez « Perin-Panhard ». Il s'associe avec René Panhard pour fabriquer des automobiles sous la marque Panhard & Levassor. La marque de fabrique de ce constructeur était un monogramme associant les lettres P et L, initiales des patronymes des deux fondateurs. Alors qu'après-guerre les camions, voitures et autres véhicules produits par la société ne portaient plus que le nom de Panhard, ce monogramme « PL » resta en usage jusqu'à la fin de la production de voitures particulières en 1967, conservant ainsi le souvenir d'Émile Levassor.

En 1889, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[2].

En 1890, il se marie à Étretat avec Louise Cayrol, veuve d'Édouard Sarazin.

Il inventa, perfectionna et n'hésita pas à « essayer » en course. Après avoir terminé septième du Paris-Rouen en derrière Hippolyte Panhard (fils de René) arrivé quatrième, il gagna moins d'un an plus tard l'une des toutes premières courses automobiles sur « engin à pétrole », le Paris-Bordeaux-Paris de juin 1895, mais fut disqualifié, sa voiture n'étant pas une quatre-places comme le requérait le règlement. Le , il fut blessé lors d'un accident à Lapalud dans le Haut Vaucluse en voulant éviter un chien dans la course Paris-Marseille-Paris. Restant fatigué et fragile, il meurt subitement à sa table de dessin.

Après des obsèques à l'église Notre-Dame-de-la-Gare de Paris, le [3], il est inhumé au cimetière Saint-Chéron de Chartres[4].

Lydie Sarazin-Levassor, écrivaine français, était la petite-fille adoptive et une des héritiers d'Émile Levassor.

Hommages à Émile Levassor

Le , un monument de pierre fut inauguré à l'entrée du bois de Boulogne en l'honneur d'Émile Levassor et des pionniers de l'industrie et du sport automobile. Le sculpteur Jules Dalou a représenté Levassor au volant de la voiture sur laquelle il avait gagné la course Paris-Bordeaux-Paris. Ce monument, financé par une souscription publique, avait été offert à la ville de Paris. Dalou avait modelé l'esquisse du monument[5], mais mourut avant sa réalisation qui fut exécutée selon les plans de l'artiste par Camille Lefèvre. En raison des travaux de construction du boulevard périphérique, le monument fut déplacé en 1972 à son emplacement actuel dans le square Alexandre-et-René-Parodi, boulevard de l'Amiral-Bruix dans le 16e arrondissement de Paris.

En 1932, la ville de Paris ouvre la rue Émile-Levassor en sa mémoire. Depuis 1991, il existe également dans la même ville un quai Panhard-et-Levassor.

À Lapalud (Haut Vaucluse) où eut lieu l'accident de Levassor et Hostingue, son mécanicien, lors de la course Paris-Marseille-Paris, une stèle est érigée à l'entrée sud du village en bordure de la RN7 à l'endroit même de l'accident.

Galerie

Notes et références

Annexes

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