Éric Heyer
Éric Heyer, né le à Aix-en-Provence, est un économiste français.
Pour les articles homonymes, voir Heyer.
Naissance |
Aix-en-Provence |
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Nationalité | française |
Domaines | marché du travail, prévisions |
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Institutions |
Observatoire français des conjonctures économiques Haut Conseil des finances publiques |
Spécialiste du marché du travail, il traite également de sujets tels que les retraites, la crise économique ou l’austérité[1]. Il réalise de nombreuses prévisions conjoncturelles et modélisations[2], notamment dans le cadre de publications de l’OFCE.
Biographie
Formation
Éric Heyer obtint en un DEA de politiques économiques et financières à l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II en 1991, puis un magistère d’ingénieur économiste dans la même université.
Il est diplômé en 1998 d’un doctorat de 3e cycle en sciences économiques, « Rigidités de l’offre et degrés d’utilisation des équipements en France », à l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II[3].
Carrière
Il est professeur d’économie à Sciences Po, à la SKEMA Business School, et à l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II à partir de 2010[3], après avoir été professeur associé depuis 2007.
Avant d’être directeur du département analyse et prévision à l'OFCE, à partir de , il a été directeur adjoint de ce même département à partir de . Il était auparavant chargé d’études à l’OFCE[3].
Il est nommé le pour une durée de cinq ans membre du Haut Conseil des finances publiques par le président de la commission des finances du Sénat Vincent Éblé, en remplacement de Mathilde Lemoine[4],[5].
Prises de position
Éric Heyer est généralement rattaché au néokeynésianisme[7].
Dans le cadre de ses fonctions à l’OFCE, il soutient la politique de François Hollande sur le chômage des jeunes, en début de mandat, et recommande de poursuivre une « politique de croissance » plutôt qu’un objectif de réduction du déficit budgétaire[8].
En , il s’oppose à Jean Tirole en affirmant que la réduction du temps de travail n'est pas une « ineptie ». Contrairement au prix Nobel d'économie qui met en avant les « lois économiques scientifiques », parce que vérifiées par les études publiées, prouvant que la réduction du temps de travail n'a aucun effet positif sur l'emploi, Heyer argumente que l'économie n'est pas « une science dure, exacte » et que les 35 heures (soutenues par l’OFCE en 1997) ont été bénéfiques pour l'emploi, sans néanmoins comparer l'évolution de l'emploi en France par rapport à ses voisins européens durant la même période[9].
Publications
Éric Heyer dirige chaque année avec l’OFCE L’Économie française de cette année, aux éditions La Découverte. De même, il publie chaque année avec l’OFCE et Sciences Po, et en collaboration directe avec le Sénat et le ministère du Travail, les perspectives à moyen terme de l’économie française[10].
- Contribution à France 2012 : E-book de campagne à l’usage des citoyens
- Une autre voie est possible, 2018, Éditions Flammarion, avec Pascal Lokiec et Dominique Méda
Références
- « Éric Heyer », sur Brand and celebrities (consulté le ).
- « Page chercheur d'Éric Heyer », sur OFCE (consulté le ).
- « Curriculum vitae d'Éric Heyer », sur Haut Conseil des finances publiques.
- « Nomination de membres au Haut Conseil des finances publiques - Légifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Éric Heyer », sur France Culture (consulté le ).
- « Déclaration d'intérêts d'Éric Heyer », sur Haut Conseil des finances publiques.
- « Les dossiers », hors-série n° 4 d'Alternatives économiques, septembre 2016, p. 30.
- « Éric Heyer (OFCE) : "La meilleure politique de l’emploi pour les jeunes est une politique de croissance" ».
- « "Non, Monsieur Tirole, tous les économistes ne disent pas que la RTT est une ineptie" (entretien avec Éric Heyer) ».
- « Page intervenant d'Éric Heyer », sur Institut des hautes études d'aménagement des territoires (consulté le ).
Liens externes
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