1309 en santé et médecine
Chronologies
Années : 1306 1307 1308 1309 1310 1311 1312 Décennies : 1270 1280 1290 1300 1310 1320 1330 Siècles : XIIIe siècle XIVe siècle XVe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
Santé et médecine • |
Romain · Chinois · Grégorien · Julien · Hébraïque · Hindou · Hégirien · Persan · Républicain |
Événements
- Fondation de l'hôpital de la Miséricorde ou des Enfants orphes à Montpellier par l’ermite Jacques de Rome, au voisinage des actuelles rues Castihon et André-Michel[2].
- Fondation par les frères du Saint-Esprit, à l'extrémité du pont qui vient d'être achevé, de l'hôpital de Pont-Saint-Esprit dont la construction, commencée dès 1310, sera terminée en 1326 au plus tard[3].
- Arnaud de Villeneuve « contribue à la rédaction de la bulle du pape Clément V qui ordonne que pour devenir docteur et enseigner à l'École de médecine de Montpellier il faut avoir étudié les livres d’Hippocrate, Galien, Avicenne, Isacco le Juif, Costantinus Africanus, Arcimatteo et d’autres maîtres de l'école de Salerne[4] ».
- Plus de soixante moines enseignent la pharmacie au couvent des dominicains de Montpellier[5].
- Ordonnance de Philippe le Bel, qui porte « que la paille des lieux où le roi aura pris gîte, appartiendra aux hôpitaux voisins[6] ».
- 1308-1309 : fondation du Darüşşifa ou Bimarhane (« hôpital ») d'Amasya en Turquie par Ildus Hatun, l'une des épouses de l'ilkhan Oldjaïtou[7].
- 1308-1309 : Guillaume Bonnet, évêque de Bayeux, fonde le collège de Bayeux à Paris pour des écoliers du Mans et d'Angers, et, dans le but de favoriser l'étude de la théologie, il stipule que, en médecine et droit canon, l'établissement n'accueillera que quatre élèves de chacun des deux diocèses[8].
Personnalités
- 1305-1309 : fl. Jean de Fonte, médecin de Marguerite de France, reine d'Angleterre[9].
- 1309-1343 : fl. John Maudith, médecin et astronome anglais, au service de John de Warenne, comte de Surrey et de Sussex[10].
Décès
- Avant 1309 : Guillaume de Mazeto (né à une date inconnue), maître régent de l'université de médecine de Montpellier et médecin du pape Clément V ; Armengaud Blaise lui a dédié sa traduction du Liber de cognitione propriorum defectuum et vitiorum de Galien[11].
- Alida de Sienne (née en 1249), devenue hospitalière de l'Observance à la mort de son mari, et sanctifiée par l'Église catholique pour avoir consacré le reste de son existence au soin des démunis.
- Après 1309 : Robert Le Febvre (né à une date inconnue), médecin des rois de France Philippe le Hardi et Philippe le Bel et de la reine Jeanne de Navarre, fondateur d'une abbaye cistercienne à Thorigny, en Normandie[11].
Références
- Paul de Farcy, Sigillographie de la Normandie (évêché de Bayeux), Caen, impr. de F. Le Blanc-Hardel, (lire en ligne), p. 103-109.
- Robert Dumas, Les Hôpitaux médiévaux de Montpellier (conférence prononcée à la séance du 12 décembre 2011), Académie des sciences et lettres de Montpellier, (lire en ligne), p. 401.
- Alain Girard, « Les Bâtiments de l’œuvre hospitalière du Saint-Esprit de Pont-Saint-Esprit », Provence historique, no 18, , p. 429 (lire en ligne).
- Nicola Lizza, « L'École médicale de Salerne : Influence sur les progrès des sciences médicales et de la chirurgie au Moyen Âge », Medicina et Storia, vol. 9, nos 17-18, , p. 227 (lire en ligne).
- Anonyme, « Les Religieuses hospitalières sous l'Ancien Régime » [source : Jean Imbert (dir.), Histoire des hôpitaux en France, Toulouse, Privat, ], 13 décembre 2015, sur le portail Art et patrimoine pharmaceutique de l'Ordre national des pharmaciens (lire en ligne).
- Anonyme, « Observations faites dans le département des hôpitaux civils. 1 : Topographie médicale de Compiègne, par M. Bida, médecin des hôpitaux de cette ville [compte rendu] », Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, etc., Paris, vol. 70, , p. 20 (lire en ligne).
- « Ankara et l'Anatolie centrale », dans Lonely Planet, Turquie, place des Éditeurs, [s. d.], 472 p. (lire en ligne), « Amasya, Rive Sud, Musée Sabuncuoğlu d'histoire de la médecine », p. 455.
- Pierre-Augustin Faudet et Louis de Mas Latrie, Notice historique sur la paroisse de Saint-Étienne-du-Mont, ses monuments et établissements anciens et modernes, Paris, chez les auteurs, , 160 p. (lire en ligne), p. 145.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Jean de Fonte », p. 156.
- (en) Thomas Hockey (éd.) et al., Biographical Encyclopedia of Astronomers, New York, Springer, , 2e éd. (1re éd. 2007) (lire en ligne), « Maudith, John », par Keith Snedegar, p. 1418.
- Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34) (lire en ligne), p. 255 et 713.
- Portail de la médecine
- Portail du Moyen Âge tardif
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.