1444 en santé et médecine
Chronologies
Années : 1441 1442 1443 1444 1445 1446 1447 Décennies : 1410 1420 1430 1440 1450 1460 1470 Siècles : XIVe siècle XVe siècle XVIe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
Arts plastiques • Musique classique • Santé et médecine • |
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Événements
- Fondation à Grignan, en Provence, d'un premier hôpital intra-muros qui est à l'origine de l'hôtel-Dieu de la Croix, devenu asile, pensionnat, école primaire de filles et dont les bâtiments abritent aujourd'hui la poste et la bibliothèque de la commune[1].
- Fondation par le pape Eugène IV et le roi Alphonse V de l'université de Catane en Sicile, où la médecine est enseignée dès l'origine[2].
- À l'initiative du duc Adolphe Ier, fondation à Clèves, en Allemagne, de l'Arme-Diener-Hof, maison d'aumône conçue pour « quatre anciens serviteurs de la cour ducale, pauvres et incapables de subvenir à leurs besoins[3] ».
- Alphonse le Magnifique, roi de Naples, sur le modèle institué dès 1429 par Jean II en Castille[4], nomme un premier protomedico (it) de Sicile, son médecin personnel, Jaume Quintana[5].
Personnalités
- 1444-1446 : fl. Thomas Berthonel, docteur en médecine, établi à Toulouse[6].
- 1444-1461 : fl. Josse Bruninc, chirurgien au service du duc de Bourgogne et du comte de Charolais, assiste la comtesse Isabelle en 1457 à la naissance de Marie, très certainement parent de Jean (fl. 1461-1477) et de Laurent Bruninc († ), également chirurgiens[7].
Naissances
- 1441 ou 1444[8] : Antonio de Nebrija (mort en 1522), historiographe du Roi catholique, auteur d'un Lexicon artis medicamentariae publié à Alcalá de Henares en 1518[9].
- 1444 ou 1448 : Antonio De Ferrariis (mort en 1517), médecin et humaniste italien, attaché à la cour de Ferdinand Ier à Naples, praticien à Gallipoli dans le Salento, et auteur de nombreux ouvrages dont un traité sur la goutte (De podagra[10]).
Décès
- Antoine de Maglanis (né à une date inconnue), médecin de Guillaume de Challant, évêque de Lausanne, et d'Amédée VIII, comte de Savoie[6].
- Mossé de Pampelune (né à une date inconnue), médecin juif d'Avignon ; son fils ne pouvant lui succéder, il lègue ses livres de médecine à son petit-fils, Ferrussol, et à Isaac de Lattes, de Salon[11].
- Shimon ben Tsemah Duran (né en 1361), philosophe, astronome, mathématicien et médecin juif d'origine provençale, né à Palma et réfugié à Alger, ayant pratiqué la médecine dans l'une et l'autre de ces villes, et devenu rabbin de la deuxième[12],[13].
Références
- Genevièvre Jourdan et Clémence de Beaulieu, « Hôtel-Dieu de la Croix », dans Inventaire général du patrimoine culturel de la région Rhône-Alpes, conseil régional de Rhône-Alpes, (lire en ligne).
- (en) Gonçalo L. Fonseca, « List of Medieval Universities », dans The History of Economic Thought Website, (lire en ligne).
- (en) Irina Metzler, A Social History of Disability in the Middle Ages : Cultural Considerations of Physical Impairment, New York, Routledge, coll. « Studies in Cultural History » (no 20), , 336 p. (ISBN 978-0-415-82259-6, lire en ligne), p. 136.
- (es) Miguel Parrilla Hermida, « Apuntes históricos sobre el protomedicato : Antecedentes y organismos herederos », Anales de la Real Academia Nacional de Medicina, vol. 94, no 4, , p. 478 (lire en ligne).
- (en) Ignazio Vecchio, Giuseppe Armocida, Marta Licata, Elio Cardinale, Cristina Tornali et Elena Frasca, « The Royal Protomedicato in Sicily », Acta Medica Mediterranea, vol. 30, no 4, , p. 755 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, présentation en ligne), « Thomas Berthonel », p. 272, « Antoine de Maglanis (de Maglans) », p. 23.
- Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Bruninc (Josse) », p. 77-78.
- (es) Julio Fernández-Sevilla, « Un maestro preterido : Elio Antonio de Nebrija », Thesaurus, vol. 29, no 1, , p. 1 et suiv. (lire en ligne).
- Collectif, Biographie médicale, t. 1 : A-Bartram, Paris, Charles-Louis-Fleury Panckoucke, coll. « Dictionnaire des sciences médicales », , 608 p. (lire en ligne), p. 267.
- (it) Angelo Romano, « De Ferrariis, Antonio », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 33, Treccani, (lire en ligne).
- Roger Klotz, « Quelques notes sur les médecins juifs d'Avignon au Moyen Âge », L'Écho des carrières : Bulletin de l'Association culturelle des Juifs du Pape, no 7, , p. 14 (lire en ligne).
- « Simeon ben Ẓemaḥ Douran (1361-1444) » (BNF 11297077).
- (en) Jewish Encyclopedia, 1901-1906 (lire en ligne), « Simon b. Ẓemaḥ Duran (RaShBaẒ) ».
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