15e division d'infanterie coloniale

La 15e division d'infanterie coloniale est une unité de l'armée française créée en 1915 qui combat lors de la Première Guerre mondiale sur le front occidental.

15e Division d'Infanterie Coloniale
Création 16 juin 1915
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d'Infanterie Coloniale
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
1918 - Bataille d'Amiens
1918 - Bataille de Saint-Mihiel

Les chefs de la 15e DIC

Historique des garnisons, combats et batailles

Composition

  • Infanterie
1er régiment d'infanterie coloniale de à
2e régiment d'infanterie coloniale de à
5e régiment d'infanterie coloniale de à
6e régiment d'infanterie coloniale de à
18e régiment d'infanterie territoriale d'août à
57e régiment d'infanterie coloniale du Sénégal de à et dissolution
80e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais d' à rattaché tactiquement au 6e RIC
  • Cavalerie
2 escadrons du 2e régiment de spahis algériens de à
2 escadrons du 13e régiment de dragons de janvier à , puis un seul escadron jusqu'à la fin du conflit
  • Artillerie
1 groupe de canons de 75 du 3e régiment d'artillerie coloniale de à
1 groupe de 75 du 38e régiment d'artillerie de campagne de à
1 groupe de 75 du 26e régiment d'artillerie de campagne de à
3 groupes de 75 du 22e régiment d'artillerie coloniale de à
129e batterie de mortiers de 58 du 3e régiment d'artillerie coloniale de à
101e batterie de 58 du 22e régiment d'artillerie coloniale de janvier à
6e groupe de canons de 155 C du 142e régiment d'artillerie lourde de juillet à

Elle est constituée, à partir du , dans la région de Givry-en-Argonne

1915

14 et  : attaques françaises vers le bois de Beaurain.
7, 11 et  : attaques allemandes vers le ravin de la Houyette.
  • 14 -  : retrait du front et repos dans la région de Sarry.
  • -  : mouvement vers le front ; éléments en secteur vers Souain et la ferme des Wacques[1]. À partir du 25 septembre, engagée dans la 2e Bataille de Champagne, à l'ouest de Souain : attaques françaises vers la ferme Navarin. Enlèvement de la 1re position allemande, à l’ouest de la ferme Navarin[2].
  • -  : retrait du front et repos vers la Cheppe. À partir du , transport par camions dans la région d’Épernay, puis, par V.F., dans celle d’Estrées-Saint-Denis ; repos et instruction.
 : mouvement vers Gournay-sur-Aronde ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Poix, par Maignelay, Grivesnes et Flers-sur-Noye. À partir du , transport par V.F. dans la région de Crécy-en-Ponthieu : instruction au camp de Saint-Riquier.

1916

  • -  : transport par V.F. dans la région de Flers-sur-Noye, puis, par camions, dans celle d’Estrées-Saint-Denis ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre Beuvraignes et Belval, réduit à gauche, le , jusqu’au sud du bois des Loges.
  • -  : retrait du front et repos vers Maignelay.
  • -  : transport dans la région de Proyart. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Belloy-en-Santerre et au nord :
 : extension du front, à gauche, jusqu’au sud de Barleux.
4, 5 et  : attaques françaises vers Barleux.
 : attaque française.
 : réduction du front, à gauche, jusqu’au nord de Belloy-en-Santerre.
  • -  : retrait du front ; repos vers Ignaucourt.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d’un secteur vers Belloy-en-Santerre et Berny-en-Santerre.
  • -  : retrait du front. Transport dans la région de Marseille-en-Beauvaisis ; repos.

1917

  • 7 -  : mouvement par étapes vers Lizy-sur-Ourcq ; repos.
  • -  : transport par camions dans la région Œuilly, Fismes, et, le , occupation d’un secteur vers Troyon et la ferme d'Hurtebise, étendu à gauche, le , jusqu’à Chivy.
  • -  : retrait du front, repos au camp de Dravegny.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme d'Hurtebise et Chivy, réduit à droite, le , jusqu’à la route de Paissy à Ailles, et, à gauche, le , jusqu’à Troyon.
3 -  : repos.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames : progression vers la partie ouest du Chemin des Dames, vers Cerny-en-Laonnois et la route de Paissy à Ailles.
 : transport par V.F. dans la région de Ligny-en-Barrois, et, le 24, transport par camions dans celle de Verdun.
  • -  : occupation d’un secteur vers le bois des Caurières et le bois des Fosses.
  • -  : retrait du front et repos vers Joinville-en-Vallage.
  • -  : transport par camions vers la Meuse et occupation d’un secteur vers les Paroches et le bois Loclont.

1918

  • -  : mouvement de rocade, et, à partir du [3], occupation d’un secteur entre Kœur-la-Grande et Maizey.
  • -  : retrait du front ; à partir du , transport par camions vers Arches ; repos et instruction au camp. À partir du , mouvement par étapes vers Bruyères ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Beauvais, puis mouvement vers celle de Breteuil ; repos.
  • -  : mouvement vers le front ; occupation d’un secteur vers Thory et Mailly-Raineval, étendu à gauche, le , jusqu’au sud de Rouvrel : organisation du front et combats dans la région de Castel. En juillet, actions offensives fréquentes, particulièrement le 23, vers Mailly-Raineval.
4 -  : progression dans la région de Morisel.
  • 8 -  : engagée, vers Mailly-Raineval, dans la bataille d'Amiens (3e Bataille de Picardie): progression sur la rive droite de l’Avre.
  • -  : retrait du front et repos vers Poix. À partir du , transport par V.F. dans la région de Joinville-en-Vallage ; repos et instruction.
  • -  : transport par camions vers le front et occupation d’un secteur vers Watronville et Mesnil-sous-les-Côtes. À partir du , engagée dans la Bataille de Saint-Mihiel : prise des Éparges et de Combres ; organisation des positions conquises, vers Fresnes-en-Woëvre et Watronville. À partir du , extension du secteur, à gauche, jusque vers Damloup.
  • 15 -  : retrait du front ; repos vers Dieue-sur-Meuse.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur au nord du bois des Forges ; le , franchissement de la Meuse ; progression sur les Hauts-de-Meuse.
7 -  : combats vers Damvillers.

Rattachement

Affectation : 2e CA, de à

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  • Armée Américaine
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Notes et références

  1. Du 21 août au 3 octobre 1915, des éléments de la 60e D.I. sont à la disposition de la 15e D.I.C.
  2. Le 27 septembre 1915, la 2e brigade coloniale (15e D.I.C.) est à la disposition de la 12e D.I.
  3. Du 5 au 15 janvier 1918, la 15e D.I.C. et la 52e Division d'Infanterie exécutent des mouvements de rocade et changent de secteur entre elles, la 52e D.I. venant occuper le secteur nouvellement passé au 10e Corps d'Armée. Dans cette période ces deux divisions rattachées ici au 2e C.A.C., dépendent donc aussi du 10e C.A.

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Liens externes

La 15° DIC dans la bataille de l'Aisne (1917)


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