Estrées-Saint-Denis

Estrées-Saint-Denis est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Estrées et Saint-Denis.

Estrées-Saint-Denis

Église Saint-Denis.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine d'Estrées
(siège)
Maire
Mandat
Myriane Rousset
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60223
Démographie
Gentilé Dionysiens
Population
municipale
3 759 hab. (2019 )
Densité 465 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 35″ nord, 2° 38′ 37″ est
Altitude Min. 69 m
Superficie 8,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Estrées-Saint-Denis
(ville-centre)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Estrées-Saint-Denis
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Estrées-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Oise
Estrées-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Estrées-Saint-Denis
Liens
Site web estreessaintdenis.fr

    Géographie

    Estrées-Saint-Denis est un gros bourg du plateau picard, situé à 15 km à l'ouest de Compiègne, à 45 km à l'est de Beauvais et à 75 km au nord de Paris.

    La commune est située sur la route départementale D 1017, ancienne route nationale 17, et peut être atteinte par l'accès no 10 de l'autoroute A1.

    Elle dispose d'une gare sur la ligne d'Amiens à Compiègne.

    Communes limitrophes d’Estrées-Saint-Denis
    Rouvillers Francières
    Bailleul-le-Soc Remy
    Choisy-la-Victoire Moyvillers

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Estrées-Saint-Denis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Estrées-Saint-Denis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 4 431 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (1,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[24]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[25]. Ici, la voie romaine était le 10e embranchement de la grande voie romaine menant à Boulogne, qui passait par Augustomagus (Senlis) et Pont-Sainte-Maxence. On l'appelait « via ad pontes » (chemin des ponts).

    L'abbé Suger en 1123, puis Philippe-Auguste en 1220, donnèrent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage, ainsi que celui de construire une ferme dont dépendaient les terres et la cure[26].

    Durant la Révolution, Estrées-Saint-Denis fut rebaptisée Estrées-Franciade[27],[28].

    Ses habitants sont appelés les Dionysiens.

    Histoire

    Antiquité

    Le site d’Estrées-Saint-Denis fut occupé dès l'époque gauloise. Des vestiges de fanum ont été mis au jour.

    Estrées-Saint-Denis était situé sur une voie romaine Strata qui est à l'origine du nom de la commune.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, au nom Estrées fut ajouté « Saint Denis » car au XIIe siècle, l'Abbé de Suger puis le roi Philippe Auguste donnèrent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage à Estrées ; la ferme de l’abbaye de Moyvillers fut construite. La terre d'Estrées devint une seigneurie qui appartint à l’abbaye de Saint Denis, pour partie, le roi de France en détenant une autre partie. Estrées-Saint-Denis constitué en fief fut attribué à plusieurs chevaliers qui prirent le titre de « seigneur d'Estrées »[29].

    Révolution française

    Estrées-Saint-Denis fut l'un des berceaux d'un épisode de la Révolution française appelé Grande Peur par l'historien Georges Lefebvre. En juillet 1789, le soulèvement des campagnes contre la noblesse aboutit à la Nuit du 4 août 1789.

    À partir de 1790 Estrées devint chef-lieu de canton du nouveau département de l'Oise. En 1794, Estrées-Saint-Denis prit le nom d’Estrées-Franciade.

    XIXe siècle

    La commune fut dévastée par les Cosaques en 1815, lors des Cent-Jours[26].

    Une des premières sucreries y fut installée en 1828, afin d'y traiter la betterave cultivée à proximité[26].

    Durant et après la guerre franco-prussienne de 1870, les Prussiens ont séjourné une année et soumis le pays à de fortes réquisitions. Un soldat allemand fut enterré dans le cimetière[27].

    Le bourg put se développer grâce à la création de la gare d'Estrées-Saint-Denis, ouverte en 1880 sur la ligne Compiègne - Clermont. Cette gare devint petit à petit le centre d'une petite étoile ferroviaire, lorsque furent ouvertes les lignes d'Estrées à Verberie en 1882 et d'Estrées à Longueau (et donc Amiens) en 1883. En 1891 ouvrit la voie ferrée d'intérêt local Estrées-Saint-Denis - Froissy[27].

    Première Guerre mondiale

    Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), un hôpital militaire fut installé à Estrées-Saint-Denis. Lors de l'offensive allemande de 1918, les camions militaires français, transportant hommes et matériels empruntaient la route de Flandre (RN 17) entre Estrées-Saint-Denis et Roye sur 4 files, 2 montantes et 2 descendantes, afin de tenter de colmater le front entre les armées anglaise et française.

    Cette même année, le 23 juin, un obus allemand démolit une partie du chœur de l'église. Fortement endommagée par les bombardements, la ville dut être évacuée et reçut la Croix de guerre.

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Bataille de France, de mai-juin 1940, Estrées-Saint-Denis fut bombardée par l'aviation allemande, la population dut fuir vers le sud-ouest de la France. Les Américains libérèrent la ville le 1er septembre 1944.

    Politique et administration

    La communauté de communes de la Plaine d'Estrées dans le département de l'Oise.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1802 le chef-lieu du canton d'Estrées-Saint-Denis[30]. Ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est remanié dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, créée en 1996.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1896 1900 Théophile Havy    
    1900 1900 Louis Lefèvre    
    1901 1908 Léon Wiart    
    1908 1921 Théodose Boullenger    
    1921 1928 Léon Mouren    
    1928 1929 Diogène Bouliong    
    1929 1944 Marcel Belloy    
    1945 1947 Louis Biencourt    
    1947 1965 Gabriel Marteau    
    1965 1973 Abel Didelet    
    1973 2001 Charles Dottin DVD Chef de section principal des travaux publics de l'État
    Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (1970 → 2001)
    mars 2001 2020 Charles Pouplin Divers centre soutenu par le PS Cadre d'entreprise retraité
    Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (2008 → 2015)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[32]
    2020 mandat en cours Myriam Rousset SE  

    Conseil municipal d'enfants

    La commune s'est doté en 2016 d'un conseil municipal jeunes, dont les membres ont été élus le 4 février par les élèves des écoles de CE2 des Courtils et de la Sollette, au vu d’un programme établi par chacun des candidats[33].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec  Teisnach (Allemagne) (Basse-Bavière).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2019, la commune comptait 3 759 habitants[Note 8], en augmentation de 3,98 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9851 0401 1031 1661 3081 2951 3081 3671 376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2991 3461 3551 3531 3821 4971 4281 4961 567
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5681 6211 5561 5621 5681 5241 5511 6111 534
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 6581 6762 4863 4833 4983 5423 5433 5533 758
    2019 - - - - - - - -
    3 759--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 815 hommes pour 1 934 femmes, soit un taux de 51,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    0,9 
    5,3 
    75-89 ans
    8,1 
    17,1 
    60-74 ans
    16,8 
    21,8 
    45-59 ans
    21,6 
    17,8 
    30-44 ans
    17,8 
    18,0 
    15-29 ans
    16,2 
    19,5 
    0-14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Équipements sportifs

    La commune dispose du centre aquatique et bien-être Plaine d’Estrées, géré par l'intercommunalité et comprenant 3 bassins, un à vocation sportive de 25 mètres avec quatre lignes d’eau, un ludique avec rivière à contre-courant, une banquette à bulles, un spa debout et un bassin d’animation de 95m²[39].

    Manifestations culturelles et festivités

    La 7e édition du festival Rock N 17 a eu lieu à la salle polyvalente du bourg en août 2016[40].

    Économie

    Le tissu économique de la commune comprend notamment, en 2015-2016, les entreprises suivantes :

    • Le Plomb Français, de 45 salariés, situé dans la zone industrielle du Bois chevalier, et qui transforme 15 000 tonnes de plomb destiné principalement au bâtiment (toitures, monuments historiques…) et à l'industrie[41].
    • Pharmatis, sous-traitant pharmaceutique de 200 salariés, installé dans la zone industrielle d’Estrées-Saint-Denis depuis 2001[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Denis

    Le seul édifice ancien de la commune est l'église paroissiale dédiée à saint Denis. La partie la plus ancienne de l'église fut construite au XIe siècle. Au XIe siècle, l’église (qui se limitait à une partie de l’actuel bas-côté Nord) donnait l’apparence d’une chapelle étroite[43]. Une partie de la façade, une porte latérale et une corniche de la nef sont romanes. Le chœur et la nef sont gothiques, datant des XVIe et XVIIe siècles. Le bas-côté droit date de 1867. La porte principale était précédée d'un porche. Bombardée pendant la Première Guerre mondiale, l'église a été restaurée en 1928[26],[27]. À noter dans l'église la présence d'un bel orgue en tribune, de facture romantique.

    Vestiges antiques

    Dès 1982, un sanctuaire gallo-romain a été identifié entre l'ancienne voie ferrée à l'est et la rue de l'Abbaye au sud[44]. On y trouve des vestiges datant du IIe siècle av. J.-C. jusqu'au IVe siècle.

    En 2014, lors de la pose d'un gazoduc par GRT Gaz (opération Arc de Dierrey), ont été découverts, sur le site du Moulin Brûlé, les vestiges d'un temple gaulois[45].

    Sur les vestiges de ce temple a été par la suite édifié un théâtre romain, au Ier siècle av. J.-C.[46]. L’édifice avait un diamètre d'environ 65 mètres, avec une scène de 50 ou 55 m², entourée de gradins probablement en bois, posés une butte de terre[47].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Devise : Labor omnia vincit improbus (un travail opiniâtre vient à bout de tout).

    Voir aussi

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Estrées-Saint-Denis et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Estrées-Saint-Denis et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 d'Estrées-Saint-Denis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Compiègne », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
    25. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
    26. « Page de la commune sur le Quid »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
    27. « Site officiel de la Commune » (consulté le ).
    28. À la même époque, la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fut également renommée Franciade
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    45. « Un nouveau sanctuaire gallo-romain à Estrées-Saint-Denis : Préalablement à la pose d'un gazoduc par GRT Gaz (opération Arc de Dierrey), traversant notamment le département de l'Oise, plusieurs équipes d'archéologues sont intervenues le long du futur tracé. C'est ainsi qu'un nouveau sanctuaire gallo-romain a été mis au jour sur la commune d'Estrées-Saint-Denis, localisé à environ 1,8 km du bourg actuel, au sommet d'une ancienne butte tertiaire dominant à 87 m d'altitude. Sur près d'un hectare, le site a révélé les vestiges d'un fanum associé à un théâtre, ainsi que ceux d'une vaste cour bordée d'une galerie de circulation, partie probable d'un enclos sacré. », Actualités de l'INRAP, INRAP, (consulté le ).
    46. « Des vestiges gaulois sur le chantier du gazoduc », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    47. « Sur les traces des Gaulois et des Romains : Depuis fin juin, des fouilles archéologiques sont menées sur le tracé d’une future canalisation de gaz, près d’Estrées-Saint-Denis. Des vestiges remarquables ont été découverts », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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