1^er régiment de tirailleurs du Cameroun

Le 1^er régiment de tirailleurs du Cameroun (1^er RTC) est un régiment d'infanterie qui dépendait de l'Armée de terre française. Basé au Cameroun, il combat au sein des forces françaises libres.

1^er régiment de tirailleurs du Cameroun
Un caporal-chef camerounais FFL en compagnie du sergent Raphaël Onana

Création	1940
Dissolution	1946
Allégeance	France libre
Branche	Armée de terre
Type	Unité militaire
Rôle	Infanterie
Garnison	Yaoundé
Devise	J'y suis, j'y reste
Guerres	Seconde Guerre mondiale
Batailles	Campagne du Gabon

Création et différentes dénominations

1940 : création du 1^er régiment de tirailleurs du Cameroun
1946 : devient bataillon de tirailleurs du Cameroun (BTC)
1957 : scindé en deux : BTC n^o 1 et BTC n^o 2
1958 : le BTC n^o 1 devient 10^e bataillon d'infanterie de marine et le BTC n^o 2 devient le 17^e bataillon d'infanterie de marine

Historique des garnisons du 1^er régiment de tirailleurs du Cameroun

Le régiment est créé en septembre 1940, après le ralliement du Cameroun à la France libre. Le colonel Leclerc y regroupe les différentes forces de polices coloniales du Cameroun[1].

Le régiment est engagé dès novembre dans la campagne du Gabon, contre les forces vichystes[2].

Il forme ensuite plusieurs bataillons de marche (BM 4, BM 5, BM 7, BM 9, BM 13 et BM 14). Les effectifs du 1^er RTC sont réduits dès 1943 à un seul bataillon[3].

En janvier 1946, le régiment est renommé bataillon de tirailleurs du Cameroun. Le bataillon est dédoublé en février 1957, le BTC n^o 1 en garnison à Yaoundé et le BTC n^o 2 en garnison à Douala. Ces deux bataillons deviennent des bataillons d'infanterie de marine en décembre 1958[3].

Insigne

L'insigne du 1^er RTC est un ovale d'argent chargé de la carte du Cameroun sur une ancre de marine, entourée de la devise du régiment J'y suis, j'y reste et Cameroun. La carte du Cameroun est elle-même chargée d'une croix de Lorraine[3].

Le bataillon de tirailleurs du Cameroun reprend cet insigne, sans la devise, l'inscription Cameroun étant remplacée par BTC et l'ovale étant évidé[3].

Personnalités ayant servi au régiment

Compagnons de la Libération
- Louis Oubre (1885-1942), officier français.
- Émile Dehon (1900-1995), aumônier militaire.
- Julien Chabert (1905-1978), officier français.
- Louis Le Bastard (1906-1945), officier français.
- Jacques Langlois de Bazillac (1912-1950), résistant français.
- Robert Quilichini (1912-1979), général français.
- Jean-Gabriel Revault d'Allonnes (1914-1994), général français.
- Albert Chareyre (1915-1946), officier français.
- Georges Jeanperrin (1916-2003), officier français.
- Georges Delrieu (1919-1944), officier français.
- Henri Cotteret (1922-1970).

Autres personnalités
- Raphaël Onana (1919-2002)

Notes et références

(en) William Moore, Free France's Lion: The Life of Philippe Leclerc, de Gaulles Greatest General, Casemate, 19 novembre 2011 (ISBN 978-1-61200-068-8, lire en ligne), p. 84-85
« Jean-Gabriel REVAULT d'ALLONNES », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le 18 mai 2022)
Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51

Voir aussi

Articles connexes

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[1] (en) William Moore, Free France's Lion: The Life of Philippe Leclerc, de Gaulles Greatest General, Casemate, 19 novembre 2011 (ISBN 978-1-61200-068-8, lire en ligne), p. 84-85

[2] « Jean-Gabriel REVAULT d'ALLONNES », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le 18 mai 2022)

[:0-3] Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51

1er régiment de tirailleurs du Cameroun