28e bataillon de chasseurs alpins
Le 28e bataillon de chasseurs alpins (28e BCA) est une unité militaire française dissoute de l'infanterie alpine (chasseurs alpins) stationnée à Grenoble dans l'Isère. Il a notamment combattu pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
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28e bataillon de chasseurs alpins | |
Insigne du 28e BCA | |
Création | 1871 |
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Dissolution | 1962 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs alpins |
Rôle | Infanterie de Montagne |
Ancienne dénomination | 28e bataillon de chasseurs à pied |
Devise | Allant et agilité |
Inscriptions sur l’emblème |
Voir étendard unique des chasseurs |
Anniversaire | Sidi-Brahim |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Médaille militaire |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 cinq palmes deux étoiles de vermeil une étoile d'argent |
Création et différentes dénominations
- 1871 : création du 28e bataillon de chasseurs à pied (28e BCP),
- 1888 : devient le 28e bataillon alpin de chasseurs à pied[1] (28e BACP),
- 1915 : devient le 28e bataillon de chasseurs alpins (28e BCA), Vosges (Hartmannswillerkopf, bois de Watwiller, Breitfirst, Schnepfenriedkopf, cotes 1025 et 955, Metzeral, le Kiosque, Hirtzenstein, Hartmannswillerkopf).
Historique des garnisons, campagnes et batailles
De 1871 à 1914
Rattachements successifs
Casernement: Grenoble avec 14° et 30° BACP Il fait partie de la 54e division d'infanterie; 27e division d'infanterie; 14e corps d'armée. d' à , il est rattaché à la 66e DI .
1914
- Bataille du Hartmannswillerkopf
- Conquête de la Tête du Violu
Le , ordre est donné au lieutenant-colonel Desmaillet de s'emparer de la Tête du Violu. Sept batteries d'artilleries sont chargées de préparer l'attaque exécutée par trois bataillons. Celle-ci est déclenchée le . L'artillerie s'en prend en premier à l'observatoire et aux batteries d'artilleries installées au Brézouard. À 15 h, deux cent cinquante chasseurs du 28e BCA s'emparent du sommet. Au sud, deux compagnies du 28e et du 30e BCA s'emparent du collet du Violu (l'actuel Arbre de la Liberté), mais y sont bloquées par les défenses allemandes.
Durant l'attaque du collet, le 28e BCA perdra vingt hommes et aura trente-deux blessés. [2]
1917
1918
Il combat en Picardie et dans l'Aisne et participe à la bataille de Guise.
Entre-deux-guerres
À Landau en 1920, puis Dusseldorf, Tréves et Oberstein. Dissous à Guingamp en 1929.
Seconde Guerre mondiale
Recréé à Gap en 1939 avec un noyau de soldat d'active du 15e bataillon de chasseurs alpins et le centre mobilisateur n°148
En 1939, il combat en Lorraine et dans le Soissonnais.Dans le Soissonnais, il combat les 7 et au sud-est de Soissons, à côté de la ferme des Templiers du mont de Soissons avec à ses côtés le 11e BCA et le 15e BCA. Le au soir, ces trois bataillons perdront 115 combattants. 75 d'entre eux sont encore enterrés au cimetière de Serches. Dissous en 1940.
De 1945 à nos jours
Recréé à Landeck(Autriche).
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 28e BCA constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale.(Accords d'Evian du ) Le 28èmeBCA forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 439°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
* Dissous à Sissonne en 1962.
Traditions
Devise
Allant et agilité
Drapeau
Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 28e BCA ne dispose pas d'un drapeau propre. (Voir le Drapeau des chasseurs).
Décorations
Le bataillon porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire, qui lui a été remise, après avoir reçu la Croix de guerre 1914-1918 avec huit citations au cours de la Première Guerre mondiale.
- 5 citations à l'ordre de l'armée,
- 2 citation à l'ordre du corps d'armée (14e corps armée),
- 1 citation à l'ordre de la division (66e DI).
Chant
Refrains du bataillon :
« Saut’Putten, t’auras d'la saucisse! Saut’Putten, t’auras du boudin ! »
Il ne faut pas écrire ou sonner « putain », mais Putten, le chef de bataillon VanleemPutten venant de la Légion étrangère, l'allusion au boudin est naturelle, la déformation qui suivit aussi, bien que très fâcheuse.
Chefs de corps
- 1871-1873 : chef de bataillon Vanlemputten
- 1873-1879 : chef de bataillon de Pousargues
- 1879-1885 : chef de bataillon Fleur
- 1885-1894 : chef de bataillon Michel
- 1894-1906 : chef de bataillon de la Pintière
- 1906-1914 : chef de bataillon Hochstetter
- 1914 : lieutenant-colonel Brissaud-Desmaillet
- 1914 : capitaine puis chef de bataillon Lucien Coquet (1869-1947)
- 1916 : capitaine de Grouchy
- 1916 : chef de bataillon Prudhomme
- 1918 : capitaine de Guillebon
- 1918 : chef de bataillon Masson
- 1919 : commandant F. Dupont
- 1920 : commandant Quilliard
- 1922 : commandant Jeannot
- 1923 : commandant Brillat-Savarin
Personnalités ayant servi au sein du bataillon
- Diego Brosset (1898-1944), général français, Compagnon de la Libération.
- Henry de Buttet (1907-2005), officier, résistant et historien français.
- Georges Bordat (1934-2014), skieur français.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources et bibliographie
- Bataillon de chasseurs durant la grande guerre.
- Citations collectives des bataillons de chasseurs de 1914-1918..
- Traditions et symbolique militaire
- Les chasseurs à pied, numéro spécial de la revue historique de l'armée 1966.
Notes et références
- Par la loi du , publiée au journal officiel le , le 28e t à Grenoble le 28e BACP
- « La Tête du Violu »
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