Guingamp
Guingamp /gɛ̃.gɑ̃/[1] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Guingamp | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Guingamp (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Guingamp-Paimpol Agglomération (siège) |
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Maire Mandat |
Philippe Le Goff 2020-2026 |
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Code postal | 22200 | ||||
Code commune | 22070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guingampais | ||||
Population municipale |
7 069 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 2 073 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
21 870 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 33′ 48″ nord, 3° 09′ 00″ ouest | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 126 m |
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Superficie | 3,41 km2 | ||||
Unité urbaine | Guingamp (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Guingamp (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guingamp (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.villeguingamp.fr | ||||
Elle est homologuée « Petite cité de caractère »[2].
Géographie
Localisation
Située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, la ville se situe à 110 km à l'est de Brest et 130 km à l'ouest de Rennes. Saint-Brieuc, la préfecture, est à 32 km à l'est. Historiquement, Guingamp appartient au Tregor (Bro Dreger) et géographiquement à l'Argoat.
Guingamp est traversée par le Trieux.
Communes limitrophes
Plouisy | Pabu | Pabu | ||
Plouisy | N | Saint-Agathon | ||
O Guingamp E | ||||
S | ||||
Grâces | Ploumagoar/Grâces | Ploumagoar |
Géologie et relief
La région de Guingamp est marquée géologiquement par la chaîne cadomienne : au sud-ouest, le complexe de Belle-Isle-en-Terre (gabbros et péridotites) caractérise le bassin arrière-arc de cette chaîne. Guingamp est marquée par le métamorphisme intense de roches sédimentaires en migmatites et granitoïdes.
Transports
- Réseau terrestre
La route nationale 12 (2 × 2 voies) passe au sud de la commune.
- Réseau ferroviaire
La gare de Guingamp se situe sur la ligne Paris-Montparnasse - Brest, qui la relie à la capitale en 2h35.
Deux lignes de réseaux secondaires, la ligne de Guingamp à Carhaix et la ligne de Guingamp à Paimpol, permettent de joindre Carhaix et Paimpol.
- Transport en commun
Depuis 2011, Guingamp possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les Axéobus[3]. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux 3 lignes régulières du réseau desservant Guingamp, Grâces, Pabu, Plouisy, Ploumagoar et Saint-Agathon. Le réseau est exploité pars le transporteur Jézéquel/Nicolas[4]. Les couleurs du réseau seront modifiées en [5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plouisy », sur la commune de Plouisy, mise en service en 1971[12] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 950,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 23 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[16] à 11,2 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Guingamp est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Guingamp, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[22] et 21 870 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[23],[24].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
Depuis le 1er janvier 2017, Guingamp fait partie de la communauté d'agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération, par arrêté préfectoral du 17 novembre 2016.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (86,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), forêts (2,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Wingamp[29], Guencamp en 1123[30], Guengamp en 1145, Wengampus en 1151, Wengamp, Guengampus en 1165 et en 1169, Wingamp en 1165 et en 1171, Guengampus, Guingampus en 1235[29].
Le nom en breton de la ville est Gwengamp /ˈɡwɛn.ɡãmp/[31], sans doute issu de gwenn « blanc » ou « béni » au sens figuré, et kamp (latin campus) « champ »[32].
Le sens étymologique serait donc « champ blanc », peut-être « champ ou domaine laissé en friche »[30].
Sigismond Ropartz privilégie le sens de Champ de vin (Guin-Camp). En 1151, Marguerite, duchesse de Bretagne, fait don à l'abbaye de Sainte Croix de plusieurs biens, dont quatre arpents de terre labourable situés entre « Ecclesiam vestran et Guingampum » pour y planter une vigne.
Histoire
Préhistoire et Antiquité gallo-romaine
De nombreux tumulus et dolmens paléolithiques, néolithiques et de l'Âge du bronze sont présents dans le pays guingampais (Trésor de Kérivoa[33]). La ville est toute proche de la voie romaine allant à Vorgium, passant notamment à Saint-Adrien et Plésidy.
Moyen Âge
Le Penthièvre fut un temps réduit à un petit comté dit « de Guingamp ».
Les trois châteaux successifs
Les fouilles menées par Laurent Beuchet dans le château de Guingamp ont mis en évidence les trois châteaux construits successivement sur le même site.
Un premier château, construit vers 1030 sur une motte féodale circulaire, était entouré d'un fossé d'une profondeur de 5 m creusé dans le rocher. Les bâtiments étaient en bois, de même que la tour-porte rectangulaire reposant sur six poteaux qui en défendait l'entrée.
Un second château, construit en pierre, est édifié au XIIe siècle. Son mur d'enceinte est polygonal ; les angles en sont renforcés de contreforts, selon un modèle alors très courant dans les domaines des Plantagenêt.
Un troisième château est construit au milieu du XVe siècle, de plan carré avec d'imposantes tours circulaires aux quatre angles, adaptées à l'artillerie de l'époque. Ce troisième château est resté inachevé : les tensions existant alors entre le duché de Bretagne et le royaume de France obligent le duc François II de Bretagne à privilégier les châteaux situés à l'est aux marges de son duché, comme Dinan, Fougères ou Nantes[34].
Époque moderne
Guingamp est citée pour avoir participé à la Révolte des Bonnets rouges ou Révolte du papier timbré survenue en 1675. Trois émeutiers y furent pendus.
Les Sœurs Augustines de la miséricorde de Jésus arrivent à Guingamp en 1676, s'installant dans un monastère (actuel hôtel de ville) ; elles prodiguèrent des soins hospitaliers jusqu'en 1944 ; les 7 dernières religieuses de la communauté, âgées en moyenne de 90 ans, quittent Guingamp en 2020[35].
Révolution française
La ville de Guingamp prit activement part à la Révolution de 1789. Fin 1792, Pierre Boullon, notable, révolutionnaire montagnard, fut élu maire, en remplacement de Pierre Guyomar parti siéger à la Convention. À partir de , deux comités de surveillance se mettent en place en ville. Le fait que deux comités soient mis en place dans une ville aussi modeste atteste d'une opinion très favorable au pouvoir Jacobin et à la nouvelle République, mise en place en . Guingamp, est également chef-lieu de district depuis 1790. Présidé par Vistorte, ce district comportait 38 communes autour de la ville. Dans chacune fut mis en place un comité de surveillance, mais les archives départementales conservent les documents d'une vingtaine seulement.
Les personnages principaux de l'époque de la « Terreur » furent des modérés tels que Charles Hello, Yves-Marie Salpin avocat, membre du district et du comité dit « De la Délivrance », ainsi qu'un « Enragé », Olivier Rupérou. L'historien Hervé le Goff détaille ces faits avec précision dans son ouvrage « Les riches heures de Guingamp, des origines à nos jours ». Les archives sont consultables aux Archives Départementales de Saint-Brieuc, dans la section 100L.
À Guingamp, sous la Révolution, aucune exécution n'est à noter. Par contre, les récoltes sont catastrophiques et l'approvisionnement des marchés s'avère souvent maigre. Pas de guillotine, et aucune chouannerie. En revanche, la participation active des Guingampais dans les guerres de Vendée, du côté républicain. Quelques troubles en 1794, avec la menace de chouans venus de l'est du département.
La Première Guerre mondiale
Guingamp était alors une ville de garnison (le 48e régiment d'infanterie y était basé).
Ce régiment participa notamment à la bataille d'Arsimont (Belgique) le , bataille au cours de laquelle son colonel (Louis de Flotte) fut tué.
Le 48e régiment d'infanterie, basé à Guingamp, a compté 2 057 morts bretons pendant la Première Guerre mondiale ; son régiment de réserve, le 248e régiment d'infanterie, en a compté 1 216[36].
387 soldats originaires de Guingamp sont Morts pour la France. 16 ont été distingués de la Légion d'Honneur[37].
La Seconde Guerre mondiale
Pour avoir hébergé et caché des aviateurs anglais, Georges Le Bonnie, de Lanvollon, fut arrêté le à Guingamp ; il fut décapité à Cologne le [38].
Né à Guingamp en 1923, Jean Tallec rejoint le maquis de Pont-Melvez au début de l'année 1944. Alors que son groupe venait d'exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques, il fut arrêté sur dénonciation, en même temps que ses camarades, le 27 juin 1944. Incarcéré à la maison d'arrêt de Guingamp, il eut à subir d'horribles tortures. Jugé et condamné à la peine de mort pour attentats et attaques à main armée contre l'occupant, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp de Servel. Il avait 21 ans[39].
Membre du maquis de Pont-Melvez, René Forestier né à Guingamp, fut arrêté le 27 juin 1944 sur dénonciation, en même temps que quatre autres résistants. Accusés de sabotage de lignes téléphoniques, ils furent torturés pendant plusieurs jours. René Forestier fut amputé d'une jambe la veille de son exécution[40]. Il avait 20 ans.
Georges Herviou, né à Guingamp en 1925, rejoint le maquis de Pont-Melvez au début de 1944. Alors que son groupe venait d'exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques, il fut arrêté, en même temps que ses camarades, sur dénonciation le 27 juin 1944. Incarcéré à la maison d'arrêt de Guingamp, il subit d'affreuses tortures. Jugé et condamné à la peine de mort pour attentats et attaques à main armée contre l'occupant, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp de Servel. Il avait 19 ans.
Un groupe de 18 résistants, lesquels tenaient une réunion dans la sacristie de l'église de Guingamp, fut arrêté par les Allemands, emprisonnés à Saint-Brieuc et, après avoir été torturés, 17 d'entre eux furent tués et leurs corps jetés pêle-mêle dans une fosse commune dans le bois de Malaunay en Ploumagoar le [38] ; le 18e, Eugène Moulin, a été exécuté d'une balle dans la tête à Plélo la veille[41],[42].
Guingamp est libérée le par les maquisards de Plésidy-Saint-Connan.
97 soldats guingampais sont morts pour la France[37].
Le monument aux Morts
Le monument aux Morts porte les noms de 501 soldats morts pour la Patrie[37]:
- 387 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 97 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 8 sont morts durant la Guerre d'Algérie.
- 7 sont morts durant la Guerre d'Indochine.
- 1 est mort durant le conflit du Levant.
- 1 est mort dans les Troupes Françaises d'Occupation en Allemagne.
Politique et administration
Liste des maires
Frise chronologique de la succession des maires de Guingamp.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[44].
Population et société
Démographie
L'unité urbaine de Guingamp regroupe six communes qui totalisent 23 000 habitants[45], Guingamp, Plouisy, Ploumagoar, Grâces, Pabu et Saint-Agathon pour près de 27000 dans l'aire urbaine[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].
En 2019, la commune comptait 7 069 habitants[Note 8], en diminution de 0,52 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Établissements éducatifs
Guingamp relève de l'académie de Rennes. Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires de la commune : Guingamp a la chance de pouvoir compter de nombreuses écoles, collèges et lycées publics et également privés. Sa population en saisons scolaires est ainsi très jeune.
Listes des écoles
Écoles primaires (maternelles et élémentaires)
Collèges
Lycées
Formations post bac :
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Langue bretonne
L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .
À la rentrée 2018, 190 élèves étaient scolarisés à Diwan et dans les classes bilingues (soit 16,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[51].
Festival de la Saint-Loup
Le Festival de la Saint-Loup - Concours national de la danse bretonne et Festival international se tient tous les ans vers la mi-août. Il se termine toujours par la traditionnelle danse : la Dérobée de Guingamp.
Les principaux invités sont l’Écosse, l’Irlande, la Galice, les Asturies, le Pays de Galles, et autres artistes du monde entier. Guingamp est la capitale de la danse bretonne.
La danse est très présente dans les activités culturelles de la ville et l’office culturel organise une semaine de la danse créative contemporaine.
La ville du camelia
La ville est en outre connue pour la promotion de la culture du camelia à l'initiative de Fanch Ar Moal, grand spécialiste breton et international du camelia qui est maintenant soutenu par une nouvelle association dévouée à cette cause.
Santé
La ville dispose d'un hôpital.
En avant Guingamp
La ville abrite le club de football professionnel En avant Guingamp. Ce club ayant joué en Ligue 1 entre 1995 et 1998 puis de 2000 à 2004 et de 2013 à 2019. Il est souvent lié à des investissements très importants, par rapport à la petite population de la ville. Le stade du Roudourou compte ainsi 19 039 places pour une population de Guingamp sous les 8 000 habitants. C'est l'une des plus petites agglomérations à être à ce niveau dans le monde[52]. Parmi les clubs de supporters, on compte : le Kop rouge, les Red boys.
Le stade du Roudourou a accueilli la rencontre France-Îles Féroé, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde de football de 2010 (groupe 7), qui a eu lieu le .
Début , l'équipe de France féminine a joué à Guingamp contre l'Irlande ; match gagné 4 à 0, par les bleues, tout juste revenues des jeux olympiques de Londres, où elles avaient fini quatrièmes. Match qualificatif de l'Euro 2013.
En avant Guingamp a remporté la coupe de France de football 2008-2009 en battant le Stade Rennais 2-1, devenant ainsi le deuxième club de deuxième division à remporter la compétition.
Le , à l'issue de la 37e journée du championnat de Ligue 2, grâce à sa victoire sur le GFC Ajaccio (1-0), En avant Guingamp rejoint de nouveau la Ligue 1 qu'il avait dû quitter 9 ans auparavant.
En avant se qualifie pour un remake de la finale remportée en 2009, à l'issue d'une victoire contre l'AS Monaco aux prolongations 3 - 1 grâce à un doublé de Yatabaré et un but d'Atik sur des passes de Giresse et de Langil contre un but de Berbatov pour Monaco.
Le , En avant Guingamp retrouve donc le Stade Rennais FC pour cette finale de la coupe de France. Une nouvelle fois, EAG s'impose au Stade de France, 2 à 0, et ramène un second trophée dans les Côtes-d'Armor. Le club est ainsi qualifié pour la ligue Europa.
Le , En avant Guingamp se qualifie pour les 16es de finale de la ligue Europa après avoir terminé 2e de sa poule derrière la Fiorentina.
Roller
Guingamp Roller Skating est une association sportive principalement axée sur la course.
Handball
La ville compte un club: Guingamp Handball (GGHB). Les seniors ont réussi à atteindre à plusieurs le reprises le niveau Nationale 3. Les jeunes ont été plusieurs fois champions de Bretagne, comme lors de la saison 2021/2022.
Canoë-Kayak
Les Guingampais disposent d'un club, situé au moulin de la ville. La navigation se fait sur le Trieux.
Judo
Le Dojo Pays Guingamp/Dojo du Trieux est un club de judo, jujitsu, taïso et cross-training.
L'association est située au dojo de l'espace de la madeleine et intervient également dans les communes de Plouagat et Minihy-Tréguier.
Médias
L'hebdomadaire du pays de Guingamp est L'Écho de l'Armor et de l'Argoat.
Économie
Emploi
À l'identique de la population totale de la ville, la population active décroit entre 1999 et 2007.
En 1999, la population des 15 à 64 ans est de 5 190, contre 4 976 en 2007.
Les actifs (2 995 hab.) représentent 60,2 % de la population, et le nombre de chômeurs (530) fait ressortir un taux de chômage de 17,7 %.
Revenus de la population et fiscalité
En 2007, le revenu net imposable moyen par foyer fiscal est de 15 712 €.
38,5 % des foyers fiscaux sont imposés.
Entreprises de l'agglomération
- Dolmen SA : entreprise de confection textile
Commerce
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor et fait partie de la technopole Anticipa gérée par l'Agence de développement industriel du Trégor.
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
- Basilique Notre-Dame de Bon Secours, rue Notre-Dame (XIe-XVIe siècle) Classé MH (1914)[53].
- Abbaye Sainte-Croix, rue de l'Abbaye (XIIe-XVIIIe siècle), fondée vers 1135, inscrite MH en 1926[54].
- Couvent des Ursulines, rue de la Trinité (XVIIe siècle), inscrit MH en 1925[55].
- Chapelle Saint-Léonard, rue Saint-Léonard (XIIe-XIXe siècle)[56]. Elle forme une croix latine incomplète, le transept sud étant manquant[57]. Il a été remplacé par un petit porche à une date indéterminée[58]. Le carré de transept est la seule partie subsistante de l’édifice du XIIe siècle. Ses arcs de plein cintre à double rouleau retombent sur des colonnes[57]. Le reste, ruiné lors de la Guerre de Succession de Bretagne, fut reconstruit au XIVe siècle grâce aux largesse de Charles de Blois. La nef, initialement plus longue, fut endommagée par une tempête en 1810 et réduite de moitié[58].
- Ancien monastère des religieuses hospitalières, puis ancien hospice aujourd'hui Hôtel de ville, place de Verdun (XVIIIe siècle) Classé MH (1913)[59].
- Chapelle de la congrégation des Sœurs du Christ, rue de Montbareil.
- Chapelle Saint-Joseph de Sainte-Croix, rue Penquer.
- Chapelle du collège-Lycée Notre-Dame, rue des Capucins.
- Salle du royaume, rue Ruporzou.
- Église évangélique, rue de la Chesnaye.
Lieux et monuments
- Château de Pierre II[60] (XVe siècle), inscrit MH en 1926[61].
- Vestiges des remparts, (XVe siècle) Classé MH (1943)[62].
- Fontaine de la Plomée Classé MH (1902)[63].
- Château des Salles (XVe-XIXe siècle), inscrit MH en 1964[64].
- Ancienne prison de style « pennsylvanien » (XVIIIIe siècle) Classé MH (1997)[65].
- Plusieurs maisons des XVIe et XVIIe siècles classées ou inscrites MH.
- Maison datée de 1416, la plus ancienne des Côtes d’Armor [66]
- Stade du Roudourou.
- Basilique Notre-Dame du Bon Secours.
- Abbaye Sainte-Croix.
- Hôtel de ville.
- Couvent des Ursulines.
- Château de Pierre II.
- Maisons anciennes.
- Ancienne prison.
- Au bord du Trieux.
- Kiosque du Jardin Public.
- La chapelle Saint-Léonard.
- Rue de l'Abbaye.
- Tourelle de la maison Anne de Bretagne.
Vie militaire
Unité militaire ayant été en garnison à Guingamp :
Lieux culturels
La ville possède :
- une médiathèque moderne, située en plein centre-ville à l'emplacement des anciens remparts de la vieille ville ;
- un Centre culturel de culture bretonne et celtique ;
- un théâtre municipal où l'Office culturel organise de nombreux spectacles issus des scènes nationales françaises ;
- une salle consacrée aux expositions de photographies et d'art contemporain dans l'ancienne chapelle de la mairie ;
- un Centre social et un Foyer de jeunes travailleurs qui ont une activité culturelle soutenue qui se poursuit dans quelques bars dynamiques de la ville dans lesquels se produisent des orchestres de différents courants musicaux ;
- un espace de création, d'échange et de formation destiné à la danse : Le Lieu.
Personnalités liées à la commune
- Pierre II de Bretagne (1418-1457), duc de Bretagne et fils de Jean V.
- Roland de Coatgoureden (XIVe siècle), chevalier du Moyen Âge, sénéchal du duc Charles de Blois, dont l'enfeu surmonté d'un tableau polychrome en relief est placé dans la Basilique Notre Dame de Bon Secours de Guingamp. (Sur le tableau de pierre du tombeau figure la scène médiévale où le bienheureux Charles de Blois présente à la Sainte Vierge et à l'enfant Jésus, le chevalier de Coatgoureden en armure, accompagné de son fidèle destrier armorié).
- François Valentin (1738-1805), peintre.
- Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret (1743-1800), soldat dans l'armée du Roi dès 1765 puis dans l'armée du Rhin, "Premier Grenadier de la République", inhumé au Panthéon en 1889, résidait à Guingamp quand il n'était pas en campagne.
- Pierre Guyomar (1757-1826), maire de la ville 1790-1792, député entre 1792 et 1799, conseiller général (1800-1809), maire (1813-1814 et durant les Cent-Jours en 1815).
- Jean Conan (1765-1834), né au faubourg de Sainte-Croix, soldat des armées de la Révolution et de l'Empire.
- Yves Marie Pastol (1770-1813), général des armées du 1er Empire, tombé au champ d'honneur à Narkirch (Allemagne).
- Alphonse François Le Hénaff (1821-1884), artiste peintre et fresquiste, né dans la ville.
- Pierre Thielemans (1825-1898), organiste d'origine belge de la basilique Notre-Dame après 1865 et compositeur de musique, compositeur de nombreuses pièces sur le thème de Bretagne, certaines étant jouées dans les manifestations régionalistes.
- Auguste Ollivier (1828-1916), député et sénateur.
- Augusta Coupey (1838-1913), fabuliste, romancière, autrice d’ouvrages pour la jeunesse, poète et compositrice, née et morte dans la ville, habitait place du centre.
- Théodule Ribot (1839-1914), le père de la psychologie française.
- Auguste Pavie (1847-1925), explorateur de l'Indochine, diplomate et haut fonctionnaire français.
- Louis Ollivier (1853-1931), député.
- Guy Ropartz (1864-1955), compositeur, directeur des Conservatoires à rayonnement régional de Nancy puis de Strasbourg.
- Erwan ar Moal (1874-1957), écrivain de langue bretonne, journaliste, humaniste, philosophe et militant chrétien autonomiste breton. Il décida de cesser d'éditer et de publier ses éditions en langue bretonne (Journal « Breiz ») dès le début de l'Occupation allemande en
- Théophile Marie Brébant (1889-1965), officier français des Première et Seconde Guerres mondiales.
- James Bouillé (1894-1945) nationaliste breton
- Pierre Loyer (1894-1983), directeur du Service de l'artisanat du régime de Vichy, à l'origine notamment de la Charte de l'artisanat (Vichy).
- Goulven Mazéas (1895-1981), écrivain, militant autonomiste de la gauche bretonne démocratique, républicaine, fédéraliste et girondine.
- Gilbert Renault (1904-1984), héros de la Résistance (le « Colonel Rémy » dans la clandestinité) et écrivain
- Édouard Ollivro (1921-1982), écrivain, ancien maire et député.
- Jacques Trébouta, réalisateur né le .
- Francis Favereau, lexicographe de langue bretonne, professeur et écrivain de langue bretonne né le .
- Cyril Gautier, coureur cycliste chez Europcar.
- Marcel Philippot (1953-2018), acteur.
- Yann Andréa (1952-2014), écrivain et dernier compagnon de Marguerite Duras.
Héraldique
Blasonnement :
Fascé d'argent et d'azur de quatre pièces.
Commentaires : Les armes sont celles de la Frérie Blanche. Elles sont incrustées depuis le XIVe siècle au fronton d’une fenêtre de la basilique Notre-Dame de Bon-Secours, au-dessus et à gauche de la Porte-au-Duc. Le même blason figure sur les véhicules municipaux ainsi que sur les plaques indiquant le nom des rues. Mais il existerait une variante hypothétique remontant à l’année 1447 décrivant le blason d’argent à une fasce d’azur et un chef de même[67]. |
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Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
- Super User, « Ville de Guingamp - Le Patrimoine guingampais », sur www.villeguingamp.bzh (consulté le )
- « Axéo. Une semaine de transports gratuits », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- « Louargat - Pommerit-le-Vicomte : les Autocars Jézéquel rachètent les cars Nicolas », sur actu.fr (consulté le ).
- « Guingamp (22). Axéobus se déclinera en vert et bleu », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Plouisy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Guingamp et Plouisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Plouisy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guingamp et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Guingamp » (consulté le ).
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 71, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.
- Regard sur le patrimoine architectural de la ville de Guingamp.
- Olivier de Pontbriand, Notes sur le Trésor de Kerivoa à Bourbriac, Oberthur, , 28 p. (lire en ligne).
- Yves Menez et Stéphane Hingant, Fouilles et découvertes en Bretagne, Rennes Paris, Éd. Ouest-France Inrap, , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5074-0), « Laurent Beuchet ».
- https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/ploumagoar/trop-agees-les-soeurs-quittent-guingamp-344-ans-apres-leur-arrivee-22-11-2020-12660252.php
- Jean-Pascal Scadagne, "Les Bretons dans la guerre de 14-18", éditions Ouest-France, 2006, (ISBN 2737363152).
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- Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944), Astoure, (ISBN 978-2-36428-032-8).
- Prigent Alain et Tilly Serge, Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944), Les cahiers de la Résistance populaire, mai 2011, p. 145.
- Prigent Alain et Tilly Serge, Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944), Les cahiers de la Résistance populaire, p. 52.
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- « Guerre 39-45. Dix-huit résistants tués dans le bois de Malaunay », sur Mémoires de Guerre (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Guingamp, consultée le 26 octobre 2017
- site de la ville de Guingamp
- Valeurs extrapolées de celles antérieures figurant sur Wikipédia et de celles du site municipal qui procède d'une confusion entre unité et aire urbaines
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
- (en) « Which stadiums have a capacity greater than their location's populations? », sur theguardian.com.
- « Eglise Notre-Dame du Bon-Secours », sur Base Mérimée.
- « Ancienne abbaye Sainte-Croix », sur Base Mérimée.
- « Couvent des Ursulines », sur Base Mérimée.
- « Chapelle Saint-Léonard », sur tregor.fr.
- « Guingamp », sur infobretagne.com.
- « LA CHAPELLE SAINT-LÉONARD DE 1789 À 1905 », sur patrimoine-guingamp.net.
- « Ancien monastère des religieuses hospitalières, puis ancien hospice, actuel hôtel de ville », sur Base Mérimée.
- Une notice historique et descriptive du château Pierre II
- « Restes du château de Pierre II », sur Base Mérimée.
- « Restes des remparts », sur Base Mérimée.
- « Fontaine dite la Pompe, ou fontaine la Plomée », sur Base Mérimée.
- « Château des Salles », sur Base Mérimée.
- « Ancienne prison », sur Base Mérimée.
- Ranch Le Pivert, « Guingamp : on vient de découvrir une des plus anciennes maisons de Bretagne », L’echo De l’Armor et de l’Argoat,
- Bulletin de l’office de tourisme de Guingamp et de sa région
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé François Dobet Le Collège de Guingamp et L'Institution Notre-Dame 1516 - 1948, Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1950, 238 p.
- Le Boulanger (J.-M.), En avant de Guingamp, 1912-1995 : l'aventure, Éd. A. Bargain, Quimper, 1995, 223 p.
- Rebille (A.), Guingamp et l'Argoat, Éd. Ouest-France, Rennes, 1989, 32 p.
- Soulabaille (A.), Guingamp sous l'Ancien Régime, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 1999, 331 p.
- Toulet (S.), Vivre à Guingamp au XIXe siècle, Association des Amis du Pays de Guingamp, Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1991, 318 p.
- Le Bulletin des Amis du Pays de Guingamp, devenu aujourd'hui Les Amis du patrimoine de Guingamp (de nombreux articles, réalisés notamment par Simonne Toulet) et Le Pays d'Argoat
Articles connexes
Liens externes
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