Eymet

Eymet (occitan: Aimet, [ɛjˈme][1]) est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Chef-lieu du canton d'Eymet de 1790 à 2015, la commune est devenue à cette date le bureau centralisateur du canton du Sud-Bergeracois.

Eymet

Les arcades de la place Gambetta à Eymet.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Portes Sud Périgord
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Bétaille
2020-2026
Code postal 24500
Code commune 24167
Démographie
Population
municipale
2 564 hab. (2019 )
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 07″ nord, 0° 23′ 56″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 133 m
Superficie 31,25 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Eymet
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sud-Bergeracois
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Eymet
Géolocalisation sur la carte : France
Eymet
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Eymet
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Eymet
Liens
Site web eymet-dordogne.fr

    Géographie

    La commune d'Eymet est située dans le Périgord pourpre, à l'extrême sud-sud-ouest du département de la Dordogne. Elle est limitrophe de cinq communes du département de Lot-et-Garonne.

    La ville d'Eymet, implantée au croisement des routes départementales 18, 25 et 933 (l'ancienne route nationale 133), se situe, en distances orthodromiques, 22 kilomètres au sud-sud-ouest de Bergerac et 25 kilomètres au nord-est de Marmande.

    Communes limitrophes

    Sur les huit communes limitrophes d'Eymet, cinq se trouvent dans le département de Lot-et-Garonne. Au sud-est, Bourgougnague n'est limitrophe que sur 25 mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Eymet est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6b, se compose de molasses inférieures (faciès argileux dominant)  (Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 829 - Duras » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique d'Eymet.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 41 m et 133 m[7],[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 31,25 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 31,27 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par le Dropt, l'Escourou, le ruisseau de l'escoussou, le ruisseau du Réveillou, le Barbeau, le Boudou, le Payot, le Pombareau, le Rieu du Lac, l'Escalette, le Tibre, le Toublan, le ruisseau de la Perche, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[17],[Carte 1].

    Le Dropt, d'une longueur totale de 132,47 km, prend sa source dans la commune de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie[18],[19]. Il arrose la commune de l'est au sud-ouest sur onze kilomètres. Au sud-ouest, il sert de limite communale et départementale sur quatre kilomètres, face à Agnac.

    L'Escourou, d'une longueur totale de 15,85 km, prend sa source dans la commune de Sigoulès-et-Flaugeac et se jette en rive droite du Dropt, en limite d'Eymet (Dordogne) et de La Sauvetat-du-Dropt (Lot-et-Garonne)[20],[21]. À l'ouest, il borde le territoire communal sur sept kilomètres (comprenant le lac de l'Escourou), servant presque intégralement de limite avec Saint-Julien-Innocence-Eulalie et Soumensac.

    Autre affluent du Dropt, le ruisseau de l'Escoussou, prolongé par son propre affluent le ruisseau de la Perche, marquent la limite communale et départementale au sud sur six kilomètres, face à Agnac et Lauzun.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 801 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douzains », sur la commune de Douzains, mise en service en 1988[30] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 757,2 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 21 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[34], à 13,1 °C pour 1981-2010[35], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Eymet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Eymet, une unité urbaine monocommunale[40] de 2 564 habitants en 2019, constituant une ville isolée[41],[42]. La commune est en outre hors attraction des villes[43],[44].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), terres arables (37,4 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (8,1 %), cultures permanentes (5 %), forêts (2,2 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[45].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2015 pour le Dropt  qui traverse la commune de l'est au sud-ouest  à Eymet, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant dépasser 450 mètres au lieu-dit Sabana, ainsi que la partie aval de son affluent le ruisseau de l'Escoussou (les 500 derniers mètres)[46],[47].

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu, Aymetum, date de l'an 1308, et la bastide est ensuite indiquée en 1360 sous la forme Bastida Emeti[48]. Les graphies évoluent en Aymet au XVIe siècle puis au XVIIIe siècle en Emez en 1714[48] et de nouveau Aymet en 1751[49].

    Le nom se réfère à °Ametus, un personnage d'origine germanique[49].

    En occitan, la commune porte le nom d'Aimet[1].

    Histoire

    Plaque-boucle de ceinture en bronze, du VIIe siècle, découverte à Eymet et conservée au musée Saint-Raymond de Toulouse.
    La gare au début du XXe siècle.

    De nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts à Eymet et ses environs. Les vestiges d'un rempart gaulois ont notamment été mis au jour en 2021 au sud de la bastide, sur le plateau de Blis[50]. Dès l'époque gauloise, la situation géographique, en bordure du Dropt, juste à la limite du territoire des Pétrocores, a donné à cette cité une importance stratégique. Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Saint Louis, avait détecté cette qualité, lorsqu'il décida de fonder en 1270 une bastide en ce lieu. Ce passage obligé devenait ainsi au XIIIe siècle un verrou entre les territoires français et anglais.

    Lors de la guerre de Cent Ans, Eymet était une place anglaise commandée par Thomas Felton, assisté par bon nombre de chevaliers gascons, comme le seigneur de Duras, de Mussidan, Bérard d'Albret, seigneur de Langoiran, ainsi que le seigneur de Rauzan. Elle fut assiégée et prise le 1er septembre 1377 par les troupes de Bertrand Du Guesclin[51].

    Eymet, comme la plupart des cités entre Castillon-la-Bataille et Bergerac, choisit la réforme protestante en 1561. Les huguenots forment la majorité de la population au XVIe siècle. En 1854, près d'une centaine de foyers de la bastide sont protestants. Ils sont desservis par un temple toujours en activité au XXIe siècle.

    Eymet est une étape sur la via Lemovicensis, chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    De 1899 à 1987, une ligne de chemin de fer relie Eymet à Bordeaux.

    En 1971, les anciennes communes de Cogulot, Rouquette et Saint-Sulpice-d'Eymet fusionnent avec Eymet[52].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune d'Eymet a été le chef-lieu du canton d'Eymet qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois, dont elle devient le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    Fin 2001, Eymet intègre dès sa création la communauté de communes Val et Coteaux d'Eymet dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes des Portes sud Périgord dont le siège reste à Eymet.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1959 mars 1971 Marius Lavaud Rad. puis DVD Directeur de coopérative agricole
    Conseiller général du canton d'Eymet (1958-1970)
    mars 1971 mars 1983 Raoul Jarry[56] PS Retraité de l'enseignement
    Député de la 2e circonscription de la Dordogne (1975-1978)
    Conseiller général du canton d'Eymet (1970-1982)
             
    mars 1989 juin 1995 Micheline Front[57]    
    juin 1995 mars 2008 Jean-Michel Magnac[58] RPR puis RPF Médecin généraliste
    Conseiller général du canton d'Eymet (1994-2008)
    Réélu en 2001
    mars 2008 En cours
    (au 18 mai 2020)
    Jérôme Bétaille DVG Animateur commercial
    Président de la CC des Portes Sud Périgord (depuis 2014)[59] (Réélu en 2020)[60]

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Eymet relève[61] :

    Jumelages

    Panneaux de jumelages d'Eymet.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

    En 2019, la commune comptait 2 564 habitants[Note 9], en diminution de 2,84 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8511 3321 3431 6671 7061 8101 8211 8291 796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7961 7701 8471 8001 8331 7071 8451 5461 531
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6411 7171 7761 5401 5591 5961 7591 8401 905
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 8942 0102 9272 8802 7692 5522 5412 5382 639
    2018 2019 - - - - - - -
    2 6142 564-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Remarques

    La brutale chute démographique constatée en 1800 correspond à la création de trois communes indépendantes : Cogulot, Rouquette et Saint-Sulpice-d'Eymet, qui se séparent d'Eymet.

    En 1971, l'opération inverse se produit, ces trois communes fusionnent avec Eymet, entraînant une hausse soudaine du nombre d'habitants révélée lors du recensement de 1975.

    Sports

    Eymet est la ville-départ de la 11e étape du Tour de France 2017.

    Manifestations culturelles et festivités

    Reportée à deux reprise en 2020 et 2021 pour cause de pandémie de Covid-19, la Félibrée se tient début à Eymet[65].

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants d'Eymet ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2018[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 918 personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (135) a diminué par rapport à 2013 (147) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,7 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 1 019 emplois pour une population de 2 614 habitants[67]. Le secteur tertiaire prédomine avec 40,1 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 36,8 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 61 132 78 409 340
    Pourcentage 6,0 % 13,0 % 7,6 % 40,1 % 33,4 %
    Source des données[67].

    Établissements

    Au , la commune compte 380 établissements[68], dont 230 au niveau des commerces, transports ou services, cinquante relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trente-neuf dans la construction, trente-trois dans l'industrie, et vingt-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[69].

    Entreprises

    Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lou Gascoun » (préparation industrielle de produits à base de viande) implantée à Eymet se classe en 14e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 160 k€[70].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Patrimoine religieux

    Patrimoine naturel

    À l'ouest, le lac de l'Escourou borde le territoire communal sur environ trois kilomètres. Cette retenue et ses rives font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, devenu un lieu de passage ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux[79],[80]. De plus, ses rives « sont constituées […] de pelouses calcaires mésophiles et de boisements thermophiles à chêne pubescent »[79].

    Le Touron, grotte située en bordure du bourg de Saint-Sulpice-d'Eymet, fait partie de cette même ZNIEFF, car elle sert de lieu de reproduction à deux espèces menacées de chauves-souris : le murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)[79]. Pour les mêmes raisons, la grotte est également protégée au titre du réseau Natura 2000[81].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Eymet se blasonnent ainsi : « Écartelé, au 1 et 4, d'or à trois pals de gueules, au 2 et 3 d'or à deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre. »


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999, p. 47-71, Société française d'archéologie, Paris, 1999
    • J.-P. Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Eymet, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1991, (ISBN 2-7159-1830-5) (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Eymet » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Le nom occitan des communes du Périgord - Aimet sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique d'Eymet » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Eymet », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 829 - Duras de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 830 - Eymet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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