Alain Rayes
Alain Rayes, né le à Victoriaville (Québec), est un enseignant, directeur d'école et homme politique canadien.
Alain Rayes | |
Alain Rayes (2019) | |
Fonctions | |
---|---|
Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (6 ans, 10 mois et 15 jours) |
|
Élection | 19 octobre 2015 |
Réélection | 21 octobre 2019 20 septembre 2021 |
Circonscription | Richmond—Arthabaska |
Législature | 42e, 43e et 44e |
Groupe politique | Conservateur |
Prédécesseur | André Bellavance |
Maire de Victoriaville | |
– (5 ans, 11 mois et 12 jours) |
|
Prédécesseur | Roger Richard |
Successeur | Christian Lettre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Victoriaville (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Action démocratique du Québec (2003-2012) Parti conservateur (CAQ) (depuis 2015) |
Diplômé de | Université du Québec à Montréal Université de Sherbrooke |
Profession | Directeur d'école Enseignant |
Maire de Victoriaville de 2009 à 2015, il est, depuis le , député conservateur de la circonscription de Richmond—Arthabaska à la Chambre des communes du Canada. Après avoir occupé les fonctions de lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada et ministre du cabinet fantôme des Affaires intergouvernementales du Parti conservateur du Canada, il occupe aujourd'hui les fonctions de ministre du cabinet fantôme responsable du Patrimoine canadien, les Langues officielles et Développement économique au Québec.
Biographie
Natif de Victoriaville, Alain Rayes est l’aîné d’une famille de quatre enfants. Ses parents, Raouf et Mona Rayes, se sont installés à Victoriaville dès leur arrivée au Canada en 1967[1]. Dans sa jeunesse, il est entraîneur de soccer au niveau AAA et dirige le Tournoi de soccer de Victoriaville, qui devient un des plus gros tournois au Québec.
Alain Rayes obtient en 1995 un baccalauréat en enseignement des mathématiques et de l’informatique de l'Université du Québec à Montréal, puis en 2005 une maîtrise en administration scolaire de l'Université de Sherbrooke[2].
Depuis 2011, et particulièrement après avoir rencontré Pierre Lavoie, il porte une grande attention à sa condition physique et s'adonne à la course à pied, au vélo puis à la natation. Il complète une première compétition d'Ironman en 2015[3]. En 2017, il en avait couru deux de plus[1].
Alain Rayes est père de trois enfants.
Carrière dans l'enseignement
Alain Rayes débute dans la carrière d’enseignant, puis obtient des postes de direction d'écoles dès l'âge de 28 ans[4]. Il a occupé celui de directeur général de l'école polyvalente Le Boisé de Victoriaville jusqu'en 2009[5].
Carrière politique
À l'élection québécoise du 14 avril 2003, Alain Rayes a été candidat de l'Action démocratique du Québec dans la circonscription d'Arthabaska où il a terminé deuxième avec 33 % du vote derrière le vainqueur libéral Claude Bachand qui a obtenu 36 % du vote.
Il est élu maire de Victoriaville en 2009[5]. Après six années à titre de maire, il décide de se lancer en politique fédérale[6], après avoir été longtemps courtisé par le Parti conservateur du Canada[7]. Le , il remporte l'élection avec 32 % des voix, devant les candidats libéral (25 %) et néo-démocrate (24 %). Le suivant, la cheffe de l'opposition Rona Ambrose nomme Alain Rayes porte-parole adjoint en matière de Sécurité publique et de Protection civile[8]. En , il devient porte-parole adjoint en matière d'Affaires étrangères, puis en octobre suivant, il est muté au poste de porte-parole associé en matière d'Infrastructure et de Collectivités[9]. Il est nommé, en , lieutenant politique pour le Québec par le chef du parti, Andrew Scheer, puis critique du cabinet fantôme pour les Affaires intergouvernementales.
Le , Alain Rayes est réélu dans Richmond—Arthabaska, obtenant 45,3 % des votes et 10 014 voix de majorité. Le , le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O'Toole, lui confie de nouvelles responsabilités. Alain Rayes devient porte-parole conservateur sur les questions concernant Patrimoine canadien, les langues officielles et celles reliées au développement économique au Québec[10]. Le , il devient vice-président du Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes du Canada[11].
Résultats électoraux
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Alain Rayes (sortant) | Conservateur | 28 513 | 49,88 % | 14 363 | |
Diego Scalzo | Bloc québécois | 14 150 | 24,76 % | ||
Alexandre Desmarais | Libéral | 8 543 | 14,95 % | ||
Nataël Bureau | NPD | 2 550 | 4,46 % | ||
Nadine Fougeron | Parti populaire | 2 058 | 3,6 % | ||
Louis Richard | Parti Libre Canada | 897 | 1,57 % | ||
Marjolaine Delisle | Parti Rhinocéros | 448 | 0,78 % | ||
Total des votes valides | 57 159 | 98,07 % | |||
Total des votes rejetés | 1 125 | 1,93 % | |||
Total des votes exprimés | 58 284 | 66,28 % | |||
Électeurs inscrits | 87 942 |
|
Candidat | Parti | # de voix | % des voix | |
---|---|---|---|---|
Alain Rayes | Conservateur | 18 496 | 31,61 % | |
Olivier Nolin | Bloc québécois | 10 072 | 17,22 % | |
Marc Desmarais | Libéral | 14 434 | 24,67 % | |
Myriam Beaulieu | NPD | 14 113 | 24,12 % | |
Laurier Busque | Vert | 1 004 | 1,72 % | |
Antoine Dubois | Rhinocéros | 386 | 0,66 % | |
Total | 58 505 | 100 % |
Nom | Parti | ||||
---|---|---|---|---|---|
Claude Bachand | Libéral | 12 663 | 36,8 % | 1 274 | |
Alain Rayes | Action démocratique | 11 389 | 33,1 % | - | |
Danièle Caron | Parti québécois | 9 657 | 28 % | - | |
François Houle | Vert | 379 | 1,1 % | - | |
Karine Cyr | Bloc pot | 353 | 1 % | - | |
Total | 34 441 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,6 % et 296 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
- Joël-Denis Bellavance, « Alain Rayes, politicien infatigable », sur La Presse Plus, (consulté le )
- « Alain Rayes », sur Linkedin (consulté le )
- Caroline Lepage, « Un candidat en lice pour faire un Ironman », Le Journal de Québec, (consulté le )
- Hélène Ruel, « Alain Rayes, conservateur? Une déferlante de commentaires », sur La Nouvelle Union, (consulté le ).
- Yanick Poisson, « Alain Rayes affrontera Éric Lefebvre », sur La Tribune, (consulté le ).
- Hélène Ruel, « La décision d'Alain Rayes est prise », sur La Nouvelle Union, (consulté le ).
- « Le maire de Victoriaville courtisé par les conservateurs », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- « Les Conservateurs annoncent le cabinet fantôme et les porte-parole de l’opposition officielle », sur Parti conservateur du Canada, (consulté le ).
- « Ambrose annonce des changements au cabinet fantôme », sur Parti conservateur du Canada, (consulté le ).
- Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « O'Toole dévoile son cabinet fantôme », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- « Fonctions - Alain Rayes - Actuelles et passées - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
- Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Entrevue du 14 décembre 2021 au sujet de l'enjeu des Langues officielles
- Ressource relative à la vie publique :
- Page d'Alain Rayes, sur le site du Parti conservateur du Canada.
- Site officiel
- Portail de la politique canadienne