Albert Lécrivain-Servoz

Albert Lécrivain-Servoz, né le dans le 20e arrondissement de Paris (Seine) et mort le à Bondy (Seine-Saint-Denis)[1], est un homme politique français, député du Rhône.

Pour les articles homonymes, voir Lécrivain et Servoz (homonymie).

Albert Lécrivain-Servoz
Fonctions
Député du Rhône
Biographie
Nom de naissance Albert Charles Lécrivain
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 20e (Seine)
Date de décès
Lieu de décès Bondy (Seine-Saint-Denis)
Nationalité Française
Parti politique MRP

Biographie

Préparant son entrée à l'école des Arts-et-Métiers, Albert Lécrivain voit ses études interrompues par la première guerre mondiale. De retour du conflit, il change d'orientation et se dirige vers l'aviation. Pendant l'entre-deux-guerres, il est pilote d'essai et participe à de nombreux concours aériens.

Engagé dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale, sous le pseudonyme de Servoz, il est promu au grade de colonel, reçoit la croix de guerre, la médaille militaire, la médaille de la résistance et la légion d'honneur.

Il poursuit son engagement dans le domaine politique. Soutenu par le Mouvement Républicain Populaire, il se présente aux élections d'octobre 1945 sur la liste menée par Jean Peissel et est élu député.

A l'assemblée, il dépose plusieurs textes visant à défendre la situation des aviateurs.

Tête de liste en juin 1946, il obtient 28 % des voix et est réélu député. Il présente alors un rapport sur la classification des aérodromes.

En novembre, il est réélu avec 28,9 % des voix, toujours avec l'étiquette du MRP, bien qu'il n'en soit pas membre. Par la suite, d'ailleurs, il rejoint le groupe de l'action républicaine, puis celui de l'union démocratique des indépendants, des indépendants d'outre-mer, et enfin des républicains progressistes, tous petits regroupements orientés nettement plus à droite que le MRP.

En 1948, il suit très attentivement et intervient dans les débats relatifs à la création de la compagnie Air France.

En 1950, il dénonce la vétusté des matériels de l'aviation militaire lors du débat sur le budget des armées.

Clairement nationaliste, il s'oppose au Plan Marshall ainsi qu'à la conclusion du pacte de l'OTAN.

En 1951, ayant perdu le soutien du MRP, il mène une liste « pour l'indépendance française » qui n'obtient que 2,4 % des voix, et perd son siège de député.

Cet échec cuisant met fin à sa carrière politique, bien qu'il se représente en 1956 et 1958 dans la Seine, sans plus de succès.

Détail des fonctions et des mandats

Mandats parlementaires

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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