Albert Leprince

Il est le fils de Louis Abraham Ambroise Leprince, capitaine au 7e régiment d'artillerie, et d'Elizabeth Marie Antoinette Boulabert, sans profession[1] . Il est le frère de Louis Aimé Augustin Le Prince. Il est élève à l'école centrale des Arts et Manufactures de Paris, et sera diplomé en 1862[3].

Lors de son mariage à Dijon le 21 septembre 1868 avec Marie gabrielle Agathe Chevrot, fille de l'architecte dijonnais Alfred Chevrot, il est ingénieur chef de section à la Compagnie des chemins de fer des Charentes[4]. Il sera un des élèves d'Eugène Viollet-le-Duc[5]. Lors de la vente à son frère Louis Aimé Augustin Le Prince d'une maison située au numéro 6, Rue Bochart-de-Saron le 15 juillet 1887, il exerce la profession d'architecte[6] et est alors domicilié au 40, Rue Berbisey. À la fin du XIX^e siècle, il devient l'architecte des Hospices de Dijon[7]. Sur son acte de décès, il est Ingénieur des Arts et Manufactures, son fils Ernest Louis Henri Leprince le directeur des Forges de Syam et son gendre, Henri Dupont, professeur à la faculté des sciences à Dijon[2] .

• Maison située au 23 cours Général-de-Gaulle construite en 1863 avec son beau-père l'architecte Alfred Chevrot puis modifiée en 1901 par Charles Javelle[8].
• Les Galeries dijonnaises, construites en 1896 avec Louis Perreau[9]^,[10].
• Immeuble de style haussmannien situé au 30 boulevard de Brosses et au 2 rue Devosge, pour Julien Poinssot en 1896[11].
• Immeuble construit pour monsieur Poinssot et situé au 14, rue Michel-Servet en 1904[12].

• Église paroissiale Saint-Julien de Turcey en 1892, reconstruction de la nef et des deux chapelles encadrant la travée sous clocher[13].
• Le château de Brochon, construit avec Louis Perreau entre 1895 et 1899[14].
• Hôpital du canton de Gevrey-Chambertin en 1896[15].

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  Immeuble haussmannien situé au centre, entre la rue Devosges et le Boulevard de Brosses.
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  Les Galeries dijonnaises

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  Château de Brochon
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  Église Saint-Julien