Albert Rigal
Albert Rigal est un homme politique français né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Membre du Parti communiste français, il a été député de la Seine et du Loiret.
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(à 84 ans) Lannemezan |
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Biographie
Origines et engagements
Ajusteur-mécanicien sur un chantier naval, Albert Rigal adhère au Parti communiste (PCF) en 1924.
Actif au sein du syndicat des métaux, il est l'un des responsables du service d'ordre du PCF en 1930. Il est connu, dans la presse et dans les rapports de police sous son seul prénom.
Mandat parlementaire
Venu vivre à Paris, il fait campagne pour le Front populaire et est élu député de la Seine en 1936. Il se montre un député actif[1].
À la Chambre, il est membre de la commission du commerce et de l'industrie, de la commission des postes, télégraphes et téléphone, de la commission d'assurance et de prévoyance sociale, ainsi que de la commission de la santé publique. Il intervient en faveur des petits commerçants et artisans et les travailleurs sans emploi. Il stigmatise l'antisémitisme et le racisme véhiculés par la presse et dénonce la répression à l'encontre des républicains espagnols et des volontaires des brigades internationales réfugiés en France[1].
Résistance
Après la dissolution du Parti Communiste, en 1939, il entre dans la clandestinité.
En tant que membre du groupe ouvrier et paysan français créé en remplacement du groupe communiste dissous, Albert Rigal est déchu de son mandat de député le et condamné par contumace le par le 3e tribunal militaire de Paris à cinq ans de prison, 5 000 francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques et politiques pour reconstitution de ligue dissoute[2].
Dans la Résistance, il réorganise le parti communiste dans les départements du Cher, du Loiret, du Loir-et-Cher, de la Vienne et de l'Yonne puis à Paris. C'est lui qui fait reparaitre L'Humanité, dès le [1].
Mandats locaux et parlementaires
En 1945, Albert Rigal est conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine.
Il est député du Loiret de 1945 à 1951. Sous les deux Constituantes, il fait partie la commission des affaires économiques, des douanes et des conventions commerciales, puis aussi de la commission du ravitaillement sous la deuxième constituante. Pour la mandature suivante, il siège à la commission des affaires économiques (1946-1951), à la commission de la reconstruction et des dommages de guerre (1949-1951) et à la commission de la réforme administrative (1947-1948)[1].
Décoration
Albert Rigal était titulaire de la médaille de la Résistance.
Notes, sources et références
- « Albert Rigal », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly), sur assemblee-nationale.fr
- La condamnation des ex-députés communistes, Le Matin du 4 avril 1940, sur gallica.bnf.fr
Liens externes
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