Piotr Pavlenski
Piotr Pavlenski (en russe : Пётр Андреевич Павленский, Piotr Andreïevitch Pavlenski), né le à Léningrad (alors en Union soviétique), est un artiste contemporain russe connu pour ses actions controversées. Il est réfugié politique en France depuis 2017.
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Пётр Андреевич Павленский |
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Formation et vie privée
Né à Léningrad (Saint-Pétersbourg) en 1984, Piotr Pavlenski étudie l'art monumental à l'académie d'art et d'industrie Stieglitz de Saint-Pétersbourg et l'art contemporain à la Fondation Pro Arte pour les arts et la culture (ru).
Accusé d'agression sexuelle avec sa compagne Oksana Chaliguina, ils se réfugient en France[1], où ils obtiennent l'asile politique le [2],[3]. Pavlenski dénonce une manœuvre du Kremlin à son encontre, ayant pour but de l'obliger à fuir la Russie[4].
En 2021, son ex-compagne Oksana Chaliguina le décrit à son tour comme pervers et violent ; selon elle, « Piotr est lui-même l’oppression qu’il prétend dénoncer. Il est exactement comme le pouvoir qu’il critique. Il faudrait que les gens le voient pour ce qu’il est vraiment. » Piotr Pavlenski qualifie ces accusations de « calomnie [qui] cherche à détruire [son] amour » avec sa nouvelle compagne Alexandra de Taddeo[5].
Parcours artistique
Dans ses actions, il expose de manière explicite les « mécaniques de pouvoir » et force les autorités à « faire de l'art » en participant à ses « évènements d'art politique»[6],[7]. Il assure faire de l'« art politique », qu’il décrit comme « l'art qui intervient dans la mécanique du pouvoir et qui la rend visible» par le biais d' « évènements » qui transforment les sujets en situation de pouvoir politique en objets de l'art[8].
Il s'inscrit dans la tradition artistique de l'actionnisme viennois des années 1960 et des actionnistes russes contemporains comme Oleg Kulik et Aleksandr Brener (en)[9].
Ses œuvres impliquent souvent la nudité et l'automutilation.
Piotr Pavlenski se considère comme un artiste et non comme un activiste politique[10].
Il considère « l'anarchie [comme] sans doute un modèle idéal. [Mais dont] l'idéal est basé sur l'impossibilité de le réaliser. » Il la considère comme « un travail sur la notion de pouvoir »[11].
Le , il rend publiques ses archives photographiques sur Facebook, affirmant « [qu'il] ne négocie pas [son art] et que toute personne intéressée peut prendre les photos de ses actions gratuitement sur Internet. »
Suture (2012)
Pour sa première action médiatisée, « Suture », il se coud les lèvres, en soutien aux Pussy Riot, condamnées pour une « prière punk » interprétée dans la cathédrale du Christ-Sauveur (Moscou)[12]. Le , il apparaît à la cathédrale de Kazan (Saint-Pétersbourg) avec ses lèvres cousues, tenant une bannière avec l'inscription suivante : « L'action de Pussy Riot était une réplique de la célèbre action de Jésus Christ (Matthieu 21: 12-13). »[13],[14] La police appelle une ambulance et l'envoie pour un examen psychiatrique ; le psychiatre le déclare sain d'esprit et il est libéré peu de temps après l’événement[15]. L'artiste affirme qu'il mettait en évidence le manque de respect pour les artistes en Russie[15], disant : « Mon intention n'était pas de surprendre qui que ce soit ou de proposer quelque chose d'inhabituel. Je pensais plutôt que je devais faire un geste qui refléterait fidèlement ma situation. »[16]
Suture est le pastiche d'une action de David Wojnarowicz, artiste, membre d'ACT UP New York, dans le documentaire de Rosa von Praunheim Silence = Death (1990)[17], dans lequel David Wojnarowicz se coud les lèvres pour protester contre le manque d'action de l'administration Reagan contre l'épidémie de sida[18].
Carcasse (2013)
Le , Piotr Pavlenski organise une manifestation contre les politiques répressives du gouvernement russe. Ses assistants l'amènent nu, enveloppé dans un cocon multicouche de fil de fer barbelé, à l'entrée principale de l'Assemblée législative de Saint-Pétersbourg pour incarner la place de l'homme dans un système de lois répressives[19],[20],[21],[12],[22],[23]. L'artiste reste silencieux, se trouvant toujours dans une position à moitié repliée à l'intérieur du cocon, et ne réagit pas aux actions des autres jusqu'à ce qu'il soit libéré par la police. Cette action reçoit le prix alternatif pour l'art activiste russe dans la catégorie « Actions mises en œuvre dans l'espace urbain » en 2013[24].
Plus tard, l'artiste fait le commentaire suivant à propos de cette œuvre :
« Une série de lois visant à réprimer l'activisme civique, l'intimidation de la population, le nombre croissant de prisonniers politiques, les lois contre les ONG, les 18+ lois, les lois sur la censure, l'activité du Service fédéral de surveillance des communications, des technologies de l'information et des médias, les lois sur la « promotion de l'homosexualité » — toutes ces lois ne visent pas les criminels, mais les gens. Et enfin la loi sur le blasphème. C'est pourquoi j'ai organisé cette action. Le corps humain est nu comme une carcasse, il n'y a rien d'autre que le fil de fer barbelé, qui a d'ailleurs été inventé pour la protection du bétail. Ces lois comme le fil, maintiennent les gens dans des enclos individuels : toute cette persécution des militants politiques, « prisonniers du 6 mai », les répressions gouvernementales sont la métaphore de la plume entourée de barbelés. Tout cela a été fait pour transformer les gens en bétail sans entrailles et bien gardé, qui ne peut que consommer, travailler et se reproduire »
— Dmitry Volchek, Journal culturel : Vendredi saint, Radio Liberty, 8 mai 2013)[25]
Fixation (2013)
En 2013, il cloue son scrotum sur les pavés devant le mausolée de Lénine, sur la place Rouge, à Moscou. Cette action coïncide avec la Journée annuelle de la police russe. « Un artiste nu, regardant ses testicules cloués sur le pavé est une métaphore de l'apathie, de l'indifférence politique et du fatalisme de la société russe », indique Pavlenski dans une déclaration aux médias[26],[27].
Liberté (2014)
Le , Piotr Pavlenski organise une action appelée « Liberté » à l'appui de Euromaïdan et la révolution ukrainienne. L'artiste et ses collègues construisent une barricade sur le pont tripartite à Saint-Pétersbourg, brûlent des pneus et battent des tambours. L'action est interrompue par la police de Saint-Pétersbourg, qui les arrête[28]. Le , le tribunal correctionnel de Dzerjinski met un terme à l'affaire administrative contre Pavlenski et ses amis concernant les accusations de hooliganisme et les fait sortir de prison. Une enquête sur la violation par Pavlenski du règlement sur les réunions politiques continue cependant[29] : Il est accusé de vandalisme en raison de la combustion du pneu[30].
Séparation (2014)
En , il escalade, nu, un mur de l'enceinte du Centre Serbski (en) et se coupe le lobe de l'oreille droite pour protester contre ce qu'il considère être une utilisation politique des centres de psychiatrie russes[31],[32]. Son événement est inspiré du peintre Vincent van Gogh[33].
Déclaré sain d’esprit par le Centre Serbski, en , après y avoir été interné pendant 21 jours, il fait l'objet de plusieurs procès.
Menace (2015)
Le , il met le feu aux portes du FSB. Il commente son acte en déclarant que « le FSB opère par la terreur et détient le pouvoir sur 146 millions de personnes. La peur transforme les gens en masse agglutinée de corps disparates »[34]. Il transforme son procès en happening en conviant des prostituées à venir témoigner[32].
Éclairage (2017)
Dans la nuit du 15 au , Piotr Pavlenski met le feu à l'entrée d'un bâtiment d'une filiale de la Banque de France à Paris, situé place de la Bastille, lors d'une action baptisée « Éclairage »[35]. Piotr Pavlenski distribue aux journalistes présents un communiqué pour expliquer cette action :
« La Bastille a été détruite par le peuple révolté ; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti. […] La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques. […] La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions »[35].
Pornopolitique (2020)
Piotr Pavlenski est à l’origine du site internet « pornopolitique.com », qui se présente comme « la première ressource pornographique avec la participation de fonctionnaires et représentants politiques » et qui mentionne que « seuls les fonctionnaires et représentants politiques qui mentent à leurs électeurs en imposant le puritanisme à la société, alors qu'ils le méprisent eux-mêmes, intéressent pornopolitique »[36].
Le projet affiche une fresque érotique et un manifeste:
« Citoyens de France et d’autres pays ! Correspondez ! Faites, inspirez le porno ! Politiciens, fonctionnaires, représentants politiques – ils sont parmi nous, et ils sont nombreux ! Chacun de nous peut être auteur et réalisateur. N’ayez peur de rien. C’est notre seul moyen de sortir des marécages du puritanisme et de l’hypocrisie ! [37] »
Au cours de la campagne pour les élections municipales de 2020 à Paris, l'artiste revendique la diffusion sur internet, le , de vidéos intimes et messages sexuellement connotés adressées à une femme[7]. Il les attribue au député et candidat Benjamin Griveaux et explique qu’elles démontrent « l’hypocrisie » du candidat LREM, qui a fait campagne en mettant en avant « les valeurs familiales traditionnelles »[38]. Benjamin Griveaux annonce alors se retirer des élections municipales[39],[40],[41]. Le site sur lequel cette vidéo et ces messages ont été diffusés est mis hors ligne trois jours après l’événement tandis que le parquet de Paris ouvre une enquête (voir infra)[42].
Expositions
- En 2012, il participe à l'exposition Oculus Two organisée par la Fondation Pro Arte pour les arts et la culture (ru), aux côtés d'autres étudiants en art[43].
- En 2013, il organise l'exposition de street art Ghosts of Identity dans la cour du Musée de l'Ermitage. Cette exposition est un projet de la revue Political Propaganda[44].
- En 2017, il participe à l'exposition Art Riot organisée par la Galerie Saatchi[45],[46]. Cette exposition est l'une des dix expositions d'art contemporain les plus visitées de l'année dans le monde, cumulant un total de 248 547 entrées[47].
- En 2017, il participe également à l'exposition Beyond the pleasure principle à la Galerie nationale d’art Zachęta[48].
- En 2017, ses œuvres sont exposées dans l'ancienne prison de Wittemberg, transformée en musée temporaire pour accueillir l'exposition Luther and the Avant-garde[49].
- En 2018, ses œuvres sont présentées au 22Visconti dans l'exposition Talking about a revolution, conçue par Paul Ardenne[50].
- En 2018, la galerie Pack expose ses photographies dans l'exposition 439754, son numéro de matricule à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis[51], où il est détenu.
- En 2018, il est également exposé à BPS22 dans le cadre de l'exposition Us or Chaos[52].
- En 2019, la galerie ART4 présente ses archives dans l'exposition Archives of Pyotr Pavlensky[53].
- En 2022, ses oeuvres sont exposées dans le cadre de l’exposition Politics in Art au MOCAK (Musée d’art contemporain de Cracovie)[54]. La décision de choisir son oeuvre Suture comme visuel promotionnel de l’exposition est critiquée par des activistes qui demandent à ce que l’oeuvre soit remplacée par celle d’un artiste ukrainien[55]. Une pétition signée par une centaine d’artistes ukrainiens et polonais conduit la directrice du MOCAK, Maria Anna Potocka à défendre publiquement son choix : « Lors de la sélection des œuvres pour l'exposition, nous recherchions des artistes qui s'expriment sur des sujets politiques et en même temps dont les œuvres ont une grande valeur artistique »[56].
Prix
En 2016, Piotr Pavlenski est nominé pour le Prix d'État de l'Innovation (ru) dans la catégorie « art visuel » organisé par l'Agence fédérale pour la culture et la cinématographie (en) et le Centre d'État pour l'art contemporain (en) de la Fédération de Russie. Il est exclu de la liste des nominés par décision du comité d'organisation du concours sans explication. Plusieurs experts quittent le comité en signe de protestation à son exclusion[57],[58].
La même année, il reçoit le prix de la dissidence créative Václav-Havel (en) qu'il partage avec l'artiste et activiste iranienne Atena Farghadani et la photographe et journaliste ouzbèke Oumida Akhmedova (en)[59]. Le prix lui est retiré peu de temps après alors que l'artiste décide de dédier son prix aux partisans du Primorié (en), un groupe de six jeunes Russes luttant contre la corruption et les violences policières qui ont revendiqué en 2010 le meurtre de deux policiers dans la région de Vladivostok[60].
En 2016, le magazine d'art The Art Newspaper (ru) le classe « hors catégorie » de son classement annuel des jeunes artistes russes les plus remarquables. Les éditeurs du magazine justifient ce choix par la « popularité médiatique inégalable » de ses actions et le désignent, en conséquence, « artiste le plus célèbre de Russie en 2016 »[61].
En 2022, son livre Collision est nominé au prix Natsbest (ru) du meilleur best-seller russe[62],[63].
Affaires judiciaires
Incendies
Après Menace, une action à l'occasion de laquelle il met le feu aux portes du FSB en Russie, il est condamné par la justice russe à payer une amende de 500 000 roubles (6 800 euros environ)[64].
Après avoir mis le feu à l'entrée d'un bâtiment d'une filiale de la Banque de France à Paris à l'occasion d'Éclairage, Piotr Pavlenski et Oksana Chaliguina sont mis en examen par un juge d'instruction pour « destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes » et placés en détention provisoire. Pavlenski fait deux grèves de la faim pour protester contre l'absence de débat public devant le juge des libertés et de la détention[65]. Il dédie son procès au Marquis de Sade[66],[67]. À l'issue de l'audience, il est condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis et à payer 18 678 euros à la Banque de France, avec sa coprévenue Oksana Chaliguina, au titre du préjudice matériel et 3 000 euros au titre du préjudice moral[68],[69].
Accusations de violences
Le , Piotr Pavlenski est interpellé à Moscou et mis en cause dans une affaire d'agression sexuelle armée sur une comédienne de 23 ans, Anastassia Slonina[70],[71]. Contestant ces accusations qu'il affirme avoir été montées pour des raisons politiques, il profite d'une remise en liberté pour fuir la Russie. Les artistes du Teatr.doc (ru)[72] accusent Piotr Pavlenski, sa compagne et plusieurs de leurs camarades d'avoir battu à coups de pied l’ex-compagnon d’Anastassia Slonina[71].
Pavlenski est également accusé d'avoir blessé avec un couteau deux personnes lors d'une soirée privée le , ce qu'il dément. Recherché pendant plus de cinq semaines par la police française[73],[74], il est arrêté à Paris le , et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête[75],[38].
Atteinte à l'intimité de la vie privée
En 2018, l’homme politique Benjamin Griveaux se filme avec son téléphone dans une scène à caractère sexuel et l'envoie à Alexandra de Taddeo, une étudiante en droit alors âgée de 27 ans, qui deviendra par la suite la compagne de Pavlenski. Deux ans plus tard, peu avant les élections municipales de Paris auxquelles Benjamin Griveaux est candidat LREM, Piotr Pavlenski publie la vidéo sur son site internet pornopolitique.com, ce qui pousse Griveaux à retirer sa candidature et entraîne un important scandale médiatique et politique[76],[77],[78],[79].
Pour ces faits, Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo sont mis en examen pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel » et placés sous contrôle judiciaire[80],[81].
Après avoir renoncé à prendre la défense de Piotr Pavlenski sur demande du bâtonnier de Paris[82], l'avocat Juan Branco[83] revient sur sa décision et se joint à l'avocat Yassine Bouzrou[84].
Voir aussi
Œuvres
- [vidéo] Carcasse (2013)
- [vidéo] Fixation (2013)
- [vidéo] Eclairage (2017)
Publications de Piotr Pavlenski
- Piotr Pavlenski, Collision, Au diable Vauvert, , 336 p. (ISBN 979-10-307-0462-4)
- (ru) Piotr Pavlenski, Столкновение, Городец, , 272 p. (ISBN 978-5-907483-05-7)
- Piotr Pavlenski et Mariel Primois Bizot, Théorème, Paris, Editions Exils, , 192 p. (ISBN 978-2-914823-13-5)
- Piotr Pavlenski (trad. du russe par Galia Ackerman, préf. Michel Eltchaninoff), Le cas Pavlenski : La politique comme art, Paris, Louison Editions, , 291 p. (ISBN 979-10-95454-06-9)
- (de) Piotr Pavlenski (trad. du russe), Pjotr Pawlenski Aktionen, CiconiaXCiconia, , 216 p. (ISBN 978-3-945867-04-4)
- (pl) Piotr Pavlenski (trad. du russe), Pawlenski, Krytyka Polityczna, , 291 p. (ISBN 978-83-65369-45-1)
- (de) Piotr Pavlenski (trad. du russe), Pawlenski P.A Wladimir Velminski : Gefängnis des ALtäglichen, Matthis & Seitz, , 135 p. (ISBN 978-3-95757-377-3)
- (ru) Piotr Pavlenski, Павленский П.А : О русском акционизме, АСТ, , 288 p. (ISBN 978-5-17-094344-9)
- (de) Piotr Pavlenski, Pjotr Pawlenski : Der bürokratische Krampf und die neue Ökonomie politischer Kunst, Merve, , 127 p. (ISBN 978-3-88396-381-5)
- (it) Piotr Pavlenski (trad. du russe), Nudo con filo spinato, ilSaggiatore, , 140 p. (ISBN 978-88-428-2530-2)
Publications sur Piotr Pavlenski
- Sylwia Hlebowicz, A Holy Fool for Our Time? : Petr Pavlenskii as a Case Study of the Paradigm of Iurodstvo in Modern Russian Art, The Arctic University of Norway,
- Oksana Shalygina, Sous emprise, éd. de l’Observatoire, 2021.
- Michaël La Chance, Les inventeurs de vacarmes : Théorie et pratiques de la performance, Presses du réel, (ISBN 978-2-924298-51-0), « Eclairage de Piotr Pavlenski : un manifeste révolutionnaire »
- Pierre Bergounioux, Russe, Fario, , 48 p. (ISBN 979-10-91902-73-1)
Documentaires
- Pawlenski, Der Mensch und die Macht, Irène Langemann, 2016
- Pavlenski, la vie nue, Daria Khrenova, 2016
Articles connexes
Liens externes
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- (de + en) Artists of the World Online
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- Yann Merlin, « Piotr Pavlenski, premier Gilet Jaune ou artiste visionnaire? », Lundimatin,
Notes et références
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- « Piotr Pavlenski, portrait d’un agitateur forcené converti au “kompromat” », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
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- Veronika Dorman, « Oksana Shalygina : sortir de la caverne », sur Libération, (consulté le )
- « Piotr Pavlenski, artiste : “Je veux forcer le pouvoir russe à faire de l’art” », RFI, (consulté le ).
- Fiona Marin, « Piotr Pavlenski : artiste performer à l'ère du digital », sur UN1K. Art magazine, (consulté le )
- « « L’art politique » selon Piotr Pavlenski », sur L'Obs (consulté le )
- « La censure exposée. Un art contemporain russe sur le fil de la (dé)monstration », sur revue-exposition.com,
- « Piotr Pavlenski: Je pensais que la France était un pays de liberté d'expression mais ce n'est pas du tout le cas », sur lci.fr.
- Le Point.fr, « Piotr Pavlenski : », sur Le Point, (consulté le )
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- Veronika Dorman, « Russie : Piotr Pavlenski, les zones d’ombres d’un exil », Libération, (lire en ligne)
- Anne Dastakian, « "Je suis Parisien, je me sens concerné": qui est Piotr Pavlenski, le diffuseur des vidéos de Benjamin Griveaux ? », sur marianne.net,
- « Juan Branco “consulté” par Piotr Pavlenski avant la publication des vidéos intimes de Griveaux », Le Nouvel Obs, (lire en ligne)
- « Retrait de Griveaux: Pavlenski visé par une enquête pour des violences le 31 décembre », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Affaire Griveaux : Piotr Pavlenski a été interpellé à Paris », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
- « L’itinéraire des vidéos qui ont poussé Benjamin Griveaux à renoncer à la Mairie de Paris », sur lemonde.fr, .
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- Le Point magazine, « Le bâtonnier de Paris a demandé à Branco de ne pas défendre Pavlenski », sur lepoint.fr, (consulté le )
- « Affaire des vidéos de Benjamin Griveaux : Juan Branco redevient l’avocat de Piotr Pavlenski », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Aude Bariéty, « Affaire Griveaux : Juan Branco redevient l'avocat de Piotr Pavlenski », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
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