Algérie précoloniale

L'Algérie précoloniale comprend les formes politiques et les sociétés qui se sont constituées, avant la colonisation française, sur ce qui est devenu le territoire de l'Algérie contemporaine. Son étude fait ressortir, de façon générale, les éléments de permanence de son organisation sociale et les moments d'unité politique de son histoire. Particulièrement mise en avant, la période de la régence d'Alger est caractérisée à la fois par le rôle décisif de ce régime dans la constitution de l'espace algérien et par les limites de son emprise, de larges secteurs du pays restant, à la veille de la conquête française, partiellement ou totalement hors de son pouvoir[1].

Délimitations

Au sein d'un Maghreb précolonial dont le fractionnement était l'un des traits communs[n 1], l'Algérie n'a jamais constitué une unité culturelle tangible[2],[n 2], ni a fortiori une nation[3]. Les contours des constructions étatiques dont le Maghreb central a plusieurs fois été le cadre sont longtemps restés mouvants et incertains, des marges et non des lignes. À l'Ouest et à l'Est, les tracés se précisent progressivement au cours des trois siècles de la régence d'Alger : les accroches naturelles que constituent la vallée de la Moulouya d'une part, une dorsale montagneuse peu peuplée de l'autre, fixent alors l'état du rapport des forces avec les pouvoirs marocain et tunisien. Entérinées par la colonisation, puis par l'Algérie indépendante, ces frontières finiront par produire des distinctions dans une population auparavant identique de part et d'autre de chacune. Au Sud, des réseaux multiples reliaient les habitants du Sahara septentrional à leurs voisins du Tell ; mais les profondeurs du désert restaient étrangères à l'idée même d'une frontière, qui ne sera établie de ce côté qu'à l'époque coloniale[4].

De fait, c'est l'impact particulièrement lourd de la colonisation qui fait la spécificité algérienne à l'intérieur du Maghreb[5] : le phénomène colonial fournit aux analyses qui visent à en décrire les conditions d'origine leur cadre spatial[2]. Temporellement, l'enquête se limite parfois, en économie notamment, à la situation qui prévalait « à la veille de la colonisation »[6], ou privilégie fortement cette époque[7]. Cependant la stabilité des formes sociales rencontrées donne lieu à un double élargissement de la perspective. D'une part, la persistance des pratiques « traditionnelles » ou de leur matérialisation dans l'espace permet au sociologue ou au géographe d'en relever certains traits à partir de leurs survivances dans l'Algérie contemporaine[2],[8]. D'autre part, l'identification de constantes et de tendances récurrentes conduit à faire remonter l'origine d'une période précoloniale qui puisse être considérée comme « une »[9], si ce n'est aux débuts de l'occupation humaine de l'Algérie[n 3], du moins jusqu'à l'Antiquité[10],[11].

En effet, sur plus de deux millénaires, la période montre moins de changements que les deux siècles qui la suivent. Un fonds de population berbère, déjà diversifié en lui-même, a incorporé des apports multiples, mais toujours très minoritaires. L'islamisation, à partir du VIIIe siècle, a profondément imprégné les pratiques religieuses et, plus largement, linguistiques et culturelles. L'économie, qui n'a jamais permis de dégager, au mieux, qu'un surplus limité, assure cependant, sur le long terme, l'équilibre entre ressources et population, et entre exploitation des sols et préservation des écosystèmes. Famille, collectivité (tribu ou fraction) et religion sont les supports constants d'une très forte cohésion sociale. Le modèle d'organisation spatiale, hiérarchie d'espaces clos et emboités, est en cohérence avec la vision musulmane du monde. Comme dans l'ensemble du Maghreb, la civilisation citadine connait ici un développement moindre qu'au Machrek : le pays demeure fondamentalement rural et terrien, bien que relativement ouvert à la circulation des biens et des hommes, qui n'y a jamais rencontré de barrières comparables à celles qu'ont pu constituer les montagnes du Maroc, ou les déserts qui entourent l'Égypte[12].

Géographie humaine

Habitat

Dans la maison traditionnelle, la pièce d'habitation aligne le long de ses murs, souvent munis de niches maçonnées, des divans bas ou des piles de matelas. La meïda (petite table ronde) placée dans un coin pour les repas, ou les matelas étalés la nuit, sont rangés lorsqu'ils ne servent pas, dégageant le sol nu. A la différence de la pièce occidentale qui se structure autour d'un meuble central, ici, le lieu de vie s'organise à partir de son pourtour et laisse son centre vide. Marc Côte y voit la marque d'un modèle spatial qui se retrouve à toutes les échelles du bâti traditionnel[13].

De la même façon, à l'abri de ses hauts murs et de la skifa (chicane) qui en redouble l'unique porte d'entrée, la maison organise la vie familiale autour d'une cour centrale. C'est par elle que s'opère la circulation entre les différentes pièces. Dans les maisons rustiques des hautes plaines, elle peut occuper jusqu'à la moitié de la surface de la parcelle. La maison des Aurès lui en concède moins, pas plus d'un quart, parce que, bâtie sur deux ou trois niveaux, elle peut en compléter l'espace par celui de la terrasse. Dans la maison citadine, c'est le patio, orné d'un bassin et entouré d'arcades dans les plus riches demeures, qui remplit cette fonction ; de même que, chez les pasteurs nomades, l'étendue délimitée par l'enclos de branchages dans lequel la tente se loge[14].

Maisons à terrasse de Ghoufi (Aurès).

Les groupements de maisons sont de trois grands types : la mechta, le village et la ville. Dans la mechta (bocca dans l'Ouarsenis, zeriba dans le massif de Collo), groupement épars, c'est la distance entre les maisons qui assure la protection de l'intimité familiale ; cette configuration, directement héritée du douar, le « cercle » de tentes, est propre aux populations d'anciens nomades sédentarisés. Le village, sous ses différentes formes, s'adapte toujours étroitement à la topographie du lieu : généralement à mi-versant pour le bâti « en escalier » de la dechra chaouïa, sur une butte ou au plus haut du domaine irrigué pour le ksar saharien, sur les crêtes pour le village kabyle dont, « tournant le dos à l'extérieur, [les habitations] forment une sorte d'enceinte sans ouverture, aisée à défendre[15] », et à l'entrée duquel « les sentiers se dédoublent afin que l'étranger qui n'y a pas affaire puisse passer son chemin sans entrer[15]. » Autour de la mosquée, le plus souvent discrète, et des lieux de rencontre, maison de la djemaa et fontaine, où se retrouvent respectivement les hommes et les femmes, s'organisent des quartiers qui correspondent chacun à un sous-groupe social[16].

La ville de Beni Isguen (Mzab).

À une autre échelle, la ville repose sur des principes similaires. Sa densité, la continuité de ses murs, parfois un rempart, en font un espace replié sur lui-même. De l'extérieur des maisons, l'homogénéité du bâti rend peu visibles les différenciations sociales : les cités du Mzab, où un impératif égalitaire d'ordre religieux prescrit l'uniformité des façades, en offrent l'exemple le plus poussé. Du patio familial jusqu'au centre-ville, en segments successifs, la skifa, l'impasse qui dessert un groupe de voisinage, la ruelle et la rue s'enchainent pour permettre une transition progressive des espaces les plus privés aux plus publics. De la périphérie vers le centre, se présentent d'abord les quartiers occupés par les catégories sociales les moins valorisées et les professions orientées vers la clientèle rurale ; en deçà, les quartiers résidentiels aisés ; enfin, le quartier des activités, autour des deux pôles, religieux et commercial, que constituent la mosquée et les souks. À proximité, cafés maures et hammams sont les lieux de rencontre de chacun des deux sexes. Quelques grandes rues relient le centre aux portes de la ville[17].

Les raisons d'être de ce modèle spatial fait d'« espaces coquilles » tiennent sans doute pour partie à l'adaptation au climat, pour partie au souci de sécurité ; peut-être aussi au besoin de protéger l'intimité des familles, dans une sociéte où s'affirme avec force le primat de la communauté. Ses formes, de la maison à cour à la ville intravertie, renvoient à un modèle beaucoup plus largement répandu, méditerranéen, repensé et refaçonné par la civilisation musulmane[18].

Montagnes et plaines

Arboriculture de montagne (oliviers en avant-plan du Lalla-Khadîdja).

La prépondérance démographique des montagnes est une caractéristique que l'Algérie ancienne partage avec d'autres sociétés méditerranéennes. Elle se traduit, à l'échelle locale, par une utilisation préférentielle des massifs, les vallées ou les bassins intérieurs n'étant exploités que de façon occasionnelle ; à l'échelle régionale, par les densités supérieures des ensembles montagneux par rapport aux espaces de plaines. Lors du recensement de 1896, dans une situation pourtant déjà marquée par un certain renversement de tendance, les densités relevées sont de 80 à 100 habitants par kilomètre-carré en Kabylie, localement 150, pour au plus 50 dans les plaines littorales, 30 dans les bassins intérieurs, 18 dans les hautes plaines de l'Est. Les montagnes du Dahra, de l'Ouarsenis et des Aurès sont, de la même façon, plus peuplées que les plaines voisines[19].

Les raisons de cette disparité tiennent en partie au rôle de refuge que les bastions montagneux ont joué vis-à-vis des tribus proches et de tous les allochtones, toujours venus par voie de plaine : Romains, Vandales, Byzantins, Arabes, Turcs, Français. Cependant ce phénomène est le propre d'époques particulières ; sur la longue durée, l'analyse des mouvements de tribus indique des flux migratoires de sens inverse, depuis les pôles montagnards de forte densité vers les pays environnants : du massif des Aurès vers les hautes plaines situées plus au nord, par exemple, ou des montagnes de l'Ouarsenis et du Dahra vers la vallée du Chélif[20].

Dépression humide (sebkha d'Oran).

Les conditions offertes par l'environnement à des sociétés dont les techniques agricoles restaient rudimentaires sont un autre élément : des forêts aisées à défricher, des sols naturellement drainés et un air sain constituaient autant de facteurs à l'avantage des massifs, comparés aux plaines littorales, avec leurs forêts plus denses, leurs sols lourds, leurs marécages et leurs sebkhas, ou aux grandes vallées régulièrement envahies par les inondations, tous milieux propices à la malaria. Cependant, ces raisons ne s'appliquent pas à la situation des zones de plaines de l'intérieur du pays, qui ne présentaient pas les mêmes désavantages[21].

Pour Marc Côte, la répartition démographique entre montagnes et plaines renvoie donc principalement à la coexistence, dans l'Algérie précoloniale, de deux sociétés agraires fortement différenciées, chacune ayant trouvé dans l'un de ces deux milieux naturels son cadre préférentiel, bien que non exclusif. D'un côté, une société paysanne, sédentaire, généralement villageoise, pratiquant une mise en valeur relativement intensive du sol, associée à une forme d'appropriation privée (statut melk) et à un attachement prioritaire à la terre. De l'autre, une société agro-pastorale, plus ou moins nomadisante, mettant en valeur de façon extensive une terre possédée à titre communautaire (statut arch) et privilégiant l'attachement au groupe[22].

Élevage en zone de steppe (ovins et caprins à l'abreuvoir).

La société paysanne a trouvé en montagne son terrain d'élection, utilisant bassins et fonds de vallée comme terroir complémentaire ; elle y a permis la mise en œuvre d'une production assez intensive pour autoriser de fortes densités. La société agro-pastorale, en besoin de vastes espaces, s'est épanouie dans les grandes plaines intérieures ; les densités y sont restées faibles, dans les limites permises par le mode d'occupation du sol. Cependant, certaines plaines (celles de Collo et de Jijel, ou les oasis sahariennes) ne sont pas agro-pastorales, de même que certaines montagnes (celles des arrière-pays d'Oran ou d'Annaba) ne sont pas paysannes : ce qui confirme, aux yeux de Marc Côte, que le facteur premier n'est pas dans le milieu physique, mais dans la structure sociale elle-même[23].

Cette dualité des sociétés agraires est d'origine ancienne : il y avait déjà chez les Berbères de l'Antiquité des tribus sédentaires et des tribus nomades. Elle recoupe la distinction entre berbérophones et arabophones, sans se confondre avec elle. Sa traduction spatiale a évolué. Les montagnes atlasiques (Aurès, monts du Hodna, Atlas saharien) semblent avoir été les premières occupées, il y a plusieurs millénaires, par des populations de « paléo-montagnards ». Le peuplement très dense des montagnes telliennes, et en particulier kabyles, est plus récent. L'occupation des grandes plaines, que ce soit par des nomades arabes ou par des migrants descendus des montagnes, est généralement tardif. À partir du XIe siècle environ, dans les plaines orientales, la sédentarité cède du terrain au semi-nomadisme : cette « bédouinisation » progressive est sensible dans les monts des Ksour et plus encore dans la région du djebel Amour, où peuvent être retrouvées les traces d'une quarantaine de villages abandonnés. À la veille de la colonisation, la part des populations agro-pastorales, déjà en partie sédentarisées, peut être évaluée à environ 60 % du total[24].

Éléments d'historiographie

L'Histoire de l'Algérie comporte différentes problématiques. L'une est articulée autour de l'existence de l'entité algérienne, sa géographie et sa formation au cours de l'histoire. L'autre concerne l'historicité de l'État[25].

Un des biais historiographique courant, notamment depuis la période coloniale, est la déspatialiation de l'histoire algérienne. Le postulat principal de cette vision étant l’inexistence de la nation algérienne et de l'Algérie dans l'histoire ; l'histoire de l'Algérie fut donc uniquement considérée selon les épisodes de conquêtes. La naissance des deux états voisins l'un à l'ouest et l'autre à l'est aurait conduite de manière « a-historique » à celle d'un État au centre[25]. L'État algérien se serait ainsi créé avec la fondation du GPRA en 1958[26].

Cependant cette version serait réfutée par divers éléments historiques. En effet on peut considérer que El Djazaïr (l'Algérie pour les Français) est née bien avant son occupation ; les royaumes de Numidie, de Maurétanie, puis l’avènement des Rostémides, ou des Zirides ont constitué des exemples d'États structurés et autochtones[26]. Dès l'époque de Massinissa et Jugurtha, vont s'esquisser la géographie ainsi que le caractère « national », et « affirmer leur permanence à travers le développement historique de l’Algérie durant plus de deux millénaires »[27]. La charte nationale de 1986 évoque les États numides, rostémides et zirides pour tenter de démontrer l'existence permanente de l’État. En s'appuyant sur une vision européocentriste de l'État, et sa définition la plus extensive, elle assimile ainsi les entités précédentes[28]. La Numidie apparaîtrait dès lors comme la figure originelle d'une Algérie historique ; entité disparue, elle réapparaîtrait sous la forme de divers États : Maurétanie, royaumes rostémides, zirides, hammadides, zianides puis la régence d'Alger, avec laquelle elle va fixer ses frontières définitives. L'Algérie serait donc un espace travaillé par l'histoire, mais comme les entités voisines ou même la France, son établissement ne saurait être considéré sous le prisme du déterminisme historique[25].

Ces deux versions que l'on pourrait qualifier de coloniale et nationaliste se rejoignent paradoxalement sur certains points [25],[28]. Un des points de convergence est la périodisation articulée notamment autour des conquêtes - par exemple la date fondatrice de la régence d'Alger (1516) et de l'occupation d'Alger (1830) - évacuant des figures comme le royaume zianide ou l'émir Abd el Kader. Alger devient le centre de l'Histoire, occultant les villes de Béjaïa et de Tlemcen, qui ayant constitué des lieux de pouvoirs, ont aussi participé à la délimitation de l'entité algérienne. Un des exemples serait la volonté d'unification de l'espace sous les Zianides, avec le testament de Yagmorassen, par une extension vers l'est[25].

Ces différentes visions de l'histoire occultent les efforts endogènes qui ont conduit à la naissance de différents royaumes ; ces « forces » historiques qui ont conduit à la réunion d'ensembles géographique ou au contraire à leur émiettement. L'entité algérienne serait ainsi la résultante de différents processus historiques[25].

Pour Tayeb Chenntouf, la colonisation a dépossédé l'Algérie de son passé et de sa mémoire[29]. Le constat de Daho Djerbal est terrible et sans appel : « il y a une historiographie de la France coloniale mais pas une histoire de l'Algérie colonisée »[30]. Pour Zahir Ihaddaden, « l'histoire de l'Algérie a été toujours présentée par les historiens selon des thèses colonialistes [qui] avaient pour objectif de nier l'existence de cette histoire, de la falsifier »[31]. L'historiographie coloniale « a privilégié certaines périodes, certains aspects et certains sources »[29]. Elle « masquait des périodes décennales entières, oubliait des collectivités, minimisait ou assombrissait »[32], mais surtout elle a relégué la période précoloniale au rang de « siècles obscurs ». Elle en a ignoré des aspects importants, comme « l'organisation de l'économie et son évolution, celle de la société, de la culture, des mentalités et des représentations »[33].

Les historiens coloniaux ont construit une histoire déséquilibrée, une « histoire française » accaparée par la minorité européenne d'Algérie qui récrivit l'histoire du pays : « l'Algérie n'existait pas ; ce sont même les Français qui ont inventé le nom »[34]. Les rares études sur l'Algérie précoloniale se sont focalisées sur la minorité citadine qui représentait en 1830 seulement % de la population, ignorant les populations rurales[35].

Notes et références

Notes

  1. On attribue au calife Omar ibn al-Khattâb la sentence qui proclame, en jouant sur la racine frq division » en arabe) : « L'Afrique (du Nord), c'est le fractionnement ! » (Bourdieu 2006, p. 3).
  2. Sauf à en voir la trace dans les mythes et symboles par lesquels s'exprime le nafs, le « génie » du peuple, et que transmet la « poésie patriotique de combat » étudiée par Joseph Desparmet dans les années 1930. Cependant, tant le caractère proprement algérien de ces formes que leur ancrage précolonial, voire antéislamique, prêtent à discussion (Meynier 1981, p. 252–253 ; Koulakssis et Meynier 1987, p. 18–20).
  3. Il y a près de deux millions d'années (Aumassip 2001, présentation en ligne).

Références

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  15. Bourdieu 2006, p. 6.
  16. Côte 1988, p. 28–32.
  17. Côte 1988, p. 32–33.
  18. Côte 1988, p. 33–35.
  19. Côte 1988, p. 38–39.
  20. Côte 1988, p. 39, 46.
  21. Côte 1988, p. 39.
  22. Côte 1988, p. 42.
  23. Côte 1988, p. 42–43.
  24. Côte 1988, p. 43, 46.
  25. Fouad Soufi
  26. Heinz Duthel 2015, p. 201
  27. La Documentation française 1976, p. 28
  28. Lahouari Addi 1985, p. 28
  29. Chenntouf 1983, p. 11.
  30. Cité dans Catherine Brun, Guerre d'Algérie : Les mots pour la dire, CNRS Editions, , p. 25
  31. Ihaddaden 2013, p. 5.
  32. Vatin 1983, p. 20.
  33. Chenntouf 1983, p. 12.
  34. Vatin 1983, p. 21-24.
  35. Chenntouf 1983, p. 13.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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