Alien, la résurrection
Alien, la résurrection (Alien: Resurrection) est un film de science-fiction horrifique américain réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en 1997. C’est le quatrième film de la saga Alien. Ecrit par Joss Whedon, le film met en scène Sigourney Weaver dans le rôle d'un clone d'Ellen Ripley.
Titre original | Alien: Resurrection |
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Réalisation | Jean-Pierre Jeunet |
Scénario | Joss Whedon |
Musique | John Frizzell |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
20th Century Fox Brandywine Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | science-fiction horrifique |
Durée |
109 minutes 116 minutes (édition spéciale) |
Sortie | 1997 |
Série Alien
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 2379, 200 ans après le suicide d'Ellen Ripley[Note 1] (Sigourney Weaver) sur Fiorina-16, des scientifiques militaires parviennent à recréer un clone de Ripley (porteur de l'alien qu'elle avait en elle) à partir d'échantillons de sang collectés avant sa mort. Après que la reine alien a été extraite du ventre de Ripley et placée en captivité, le clone de Ripley est maintenu en vie sur le vaisseau spatial USM Auriga pour complément d'étude. Son ADN s'étant mélangé avec celui de l'alien pendant le processus de clonage, la « nouvelle » Ripley développe une force accrue et des réflexes surhumains, du sang acidifié et un lien empathique avec les aliens[1].
Peu de temps après, un groupe de pirates de l'espace s'amarre à l’Auriga avec leur vaisseau, le Betty, et débarque une cargaison d'êtres humains mis en stase. Cette manœuvre orchestrée par le général Perez, commandant de l'USM Auriga, a pour but de fournir de nouveaux hôtes pour les aliens, et bientôt, douze d'entre eux sont enfermés dans les cellules de l’Auriga, et soumis aux premières expérimentations destinées à les domestiquer. L'équipage du Betty est autorisé à demeurer quelque temps à bord du vaisseau, mais c'est sans compter avec la curiosité de Call (Winona Ryder), jeune recrue du Betty qui croise Ripley, la reconnaît, et tente de la tuer la nuit venue, croyant qu'elle porte toujours la reine alien. Sa prévenance est inutile car bientôt les aliens parviennent à s'échapper en faisant fondre leur cage, et sèment la mort à bord du vaisseau.
Livrés à eux-mêmes, les survivants du Betty accompagnés du Dr. Wren (J. E. Freeman), scientifique cruel responsable de la « résurrection » de Ripley, et d'un soldat nommé Distephano (Raymond Cruz) n'ont d'autres choix que de rejoindre le Betty pour espérer s'échapper.
Dans leur périple au cœur de l’Auriga, plusieurs membres du groupe sont tués par les aliens. À la suite de la trahison du Dr. Wren, Call est notamment atteinte d'une balle en pleine poitrine, mais réapparaît plus tard, révélant au passage sa nature d'androïde. Se souvenant des paroles de Wren qui leur avait expliqué que l’Auriga était programmé pour retourner sur Terre, Ripley demande à Call de reprogrammer le vaisseau pour qu'il s'y écrase. Parvenus au Betty, Wren prend à nouveau Call en otage, exigeant qu'elle annule la collision. Mais c'est alors que Larry Purvis (Leland Orser), l'un des « hôtes » enlevé par l'équipage du Betty voit son chestburster « éclore », et profite de sa force pour tuer Wren.
De son côté, Ripley, qui avait chuté quelques instants auparavant dans le nid des aliens, est amenée devant la reine et assiste à la naissance du « newborn », hybride humain/alien et hideux mélange des traits des deux espèces. Celui-ci ne naît désormais plus dans un œuf, mais via un utérus que Ripley a transmis à la reine grâce à son ADN. Le newborn reconnaît d'ailleurs Ripley comme sa mère et tue rapidement la reine alien.
Parvenant à rallier le Betty, Ripley est suivie par l'hybride, qui tue Distephano. Ripley utilise alors son propre sang pour creuser un trou dans un hublot, ce qui projette la créature dans le vide spatial. Le Betty parvient finalement à rentrer sur Terre, tandis que l’Auriga explose.
Fiche technique
- Titre original : Alien: Resurrection
- Titre français : Alien, la résurrection
- Réalisation : Jean-Pierre Jeunet
- Scénario : Joss Whedon, d’après les personnages créés par Dan O'Bannon et Ronald Shusett
- Montage : Hervé Schneid
- Directeur de la photographie : Darius Khondji
- Musique : John Frizzell
- Décors : Nigel Phelps
- Costumes : Bob Ringwood
- Animation et effets spéciaux : Pitof, Erik Henry
- Effets visuels numériques : Duboi (Paris) / Blue Sky Studios (USA)
- Production : Bill Badalato, Gordon Carroll, David Giler et Walter Hill
- Coproductrice : Sigourney Weaver
- Sociétés de production : Brandywine Productions et 20th Century Fox
- Société de distribution : Twentieth Century Fox
- Budget : 75 000 000 $[2]
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Genres : science-fiction, horreur, action
- Durée : 109 minutes, 116 minutes (édition spéciale de 2003)
- Dates de sortie[3] :
- France : (avant-première mondiale à Paris), (sortie nationale)
- Suisse romande :
- États-Unis :
- Belgique :
- Classification :
- France : Interdit aux moins de 12 ans
- États-Unis : R for strong sci-fi violence and gore, some grotesque images, and for language[4].
Distribution
Légende : Doublage du film (1997) + Doublage des scènes supplémentaires (2003)
- Sigourney Weaver (VF : Tania Torrens) : le huitième clone d'Ellen Ripley (et septième clone, non créditée)
- Winona Ryder (VF : Claire Guyot + Blanche Ravalec) : Annalee Call
- Dominique Pinon (VF : Lui-même + Gérard Surugue) : Vriess
- Ron Perlman (VF : Bernard-Pierre Donnadieu + José Luccioni) : Johner
- Gary Dourdan (VF : Thierry Desroses) : Christie
- Michael Wincott (VF : Michel Vigné + Antoine Nouel) : Frank Elgyn
- Kim Flowers (VF : Pascale Jacquemont) : Sabra Hillard
- Dan Hedaya (VF : Hervé Jolly) : le général Martin Perez
- J. E. Freeman (VF : Gilles Guillot) : Dr. Mason Wren
- Brad Dourif (VF : Patrick Laplace) : Dr. Jonathan Gediman
- Raymond Cruz (VF : Éric Etcheverry) : 1re classe Vincent DiStephano
- Leland Orser (VF : William Coryn) : Larry Purvis
- Steven Gilborn (VF : Gabriel Le Doze) : « Père », l'ordinateur de bord de l'USM Auriga (voix)
Production
Développement
La 20th Century Fox décide de faire appel à Joss Whedon pour écrire ce 4e film. Il écrit un script avec un troisième acte situé sur Terre. Il en écrit plusieurs versions dont une avec une énorme bataille pour défendre la Terre[5].
Comme Ellen Ripley est morte à la fin d'Alien 3, le studio envisage une histoire tournant autour d'un clone de Newt, personnage secondaire de Aliens, le retour. Joss Whedon écrit un traitement sur cette idée, avant que le studio ne lui demande d'écrire un script avec un clone d'Ellen Ripley. Cette idée a été suggérée par les producteurs et scénaristes des films précédents, David Giler et Walter Hill, même s'ils pensaient que ce film allait ruiner la saga[6].
Sigourney Weaver hésite à reprendre son rôle d'Ellen Ripley. Elle ne voulait pas que l'histoire tombe dans la farce et l'idée d'un futur film crossover Alien vs. Predator la confortait dans cette idée. L'actrice est cependant séduite par le script de Joss Whedon. Elle suggère toutefois que, à la suite de son clonage, Ripley devienne mi-humaine mi-alien. Ce concept rapproche le script des deux premiers films[6]. Sigourney Weaver devient alors coproductrice du film.
Danny Boyle est le premier choix pour le poste de réalisateur[7]. Il rencontre les superviseurs des effets spéciaux pour discuter du film, mais abandonne le projet. Le studio contacte ensuite le Néo-Zélandais Peter Jackson, qui n'est pas emballé par un nouveau film Alien[8]. En 1995, peu après la sortie du thriller Usual Suspects, la Fox approche également Bryan Singer[9]. Jean-Pierre Jeunet est ensuite envisagé pour son style visuel unique. Alors qu'il vient d'achever le scénario d'un projet intitulé Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, le réalisateur français est surpris de cet intérêt du studio à son égard et pense qu'un 4e volet est inutile après Alien 3[10]. Il se laisse finalement convaincre et accepte le film, budgété à 70 millions de dollars[11]. Il demande à la production un traducteur car il ne parle pas bien anglais au début du projet[Note 2].
Jean-Pierre Jeunet fait engager le spécialiste français des effets spéciaux Pitof et le chef opérateur Darius Khondji, avec lesquels il a notamment travaillé sur La Cité des enfants perdus (1995). Jeunet développe également l'histoire en y ajoutant davantage de violence et d'humour noir. Son collaborateur de longue date Marc Caro participe au début du développement avant de finalement quitter le film.
Distribution des rôles
À l’origine, le rôle de l’odieux Dr. Wren devait être tenu par Bill Murray, mais celui-ci refuse. J. E. Freeman hérite alors du rôle[7]. Angelina Jolie a quant à elle refusé le rôle de Call[7].
Joss Whedon avait en tête l'acteur hongkongais Chow Yun-fat pour le rôle de Christie lorsqu'il écrivait le script. Mais l'agent de l'acteur chinois décline le rôle, finalement confié à l'Américain Gary Dourdan[7].
Jean-Pierre Jeunet retrouve ici Ron Perlman, après La Cité des enfants perdus (1995), ainsi que Dominique Pinon, un fidèle du réalisateur depuis le court métrage Foutaises (1989).
Tournage
Le tournage a lieu aux studios de la Fox à Los Angeles de à [12]. C'est le premier film de la franchise qui n'est pas tourné en Angleterre. Sigourney Weaver demanda à la production de rester aux États-Unis[10].
Sigourney Weaver s’est entraînée pendant plusieurs jours pour la séquence de basket-ball. Il était prévu que le plan final, où elle marque le point en lançant la balle par-dessus son épaule, soit tourné avec des effets spéciaux. Pourtant, le jour du tournage, l’actrice, qui refusait de recourir aux trucages, a réussi l’exploit elle-même à la surprise générale[Note 3].
Le tournage de la séquence sous-marine a été long et éprouvant pour l'équipe. Winona Ryder (qui est ablutophobe) et Ron Perlman ont même failli se noyer. En remontant à la surface, Perlman s'est fortement cogné la tête[7]. Un grand nombre de prises a donc dû être réalisé. La préparation et le tournage ont demandé plus d’un mois et cette séquence a été la première à être réalisée pour le film[réf. nécessaire].
Bande originale
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
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Durée | 45:23 |
Genre | classique, musique de film |
Producteur | John Frizzell, Mark Cross |
Label | RCA Victor |
Critique |
Bandes originales de Alien
Toute la musique du film est composée par John Frizzell. L'album de la bande originale, Alien Resurrection - Original Motion Picture Soundtrack, est distribué par RCA Victor et commercialisé pour la première fois en 1997. Il sera réédité en version longue et limitée par La-La Land Records en 2010.
Original Motion Picture Soundtrack
(Limited edition)
Sortie | |
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Durée | 2:20:14 |
Genre | Classique |
Label | La-La Land Records |
- Durée totale CD1 et CD2 = 2:20:14
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 63/100[15] |
Rotten Tomatoes | 56 %[16] |
Allociné | [17] |
Périodique | Note |
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Cet opus reçoit un excellent accueil critique et public en Europe, mais les réactions sont plus mitigées outre-Atlantique, notamment en ce qui concerne l’apparence de l’alien mi-humain.[réf. nécessaire]
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 56 % d'opinions favorables pour 79 critiques[16]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 63⁄100 pour 21 critiques[15].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse[17].
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada |
47 795 658 $ | 4 | |
France | 2 845 095 entrées | 7 | |
Total mondial | 161 376 068 $ | 7 |
Le film totalise 2 845 095 entrées en France[18] et fait presque aussi bien que le premier film[19].
Pour un budget d'environ 75 millions de dollars, le film totalise 161 376 068 $ de recettes mondiales, dont 47 795 658 en Amérique du Nord[2].
Analyse
Références à d'autres œuvres
L'ordinateur central de la station spatiale Auriga s'appelle « Père ». Dans Alien, le huitième passager, celui du vaisseau Nostromo était nommé « Maman »[7].
La première réplique de Ripley en voix off, « Ma maman m’a toujours dit que les monstres n’existaient pas », renvoie à celle prononcée par Newt, lorsque Ripley l'aborde dans Aliens, le retour.
Autour du film
L'animatronique de la Reine xénomorphe d'origine est en exposition[20] au Musée de Miniature et du Cinéma à Lyon. Avant cela, elle avait été présentée à une exposition[21] en hommage à Hans Ruedi Giger, célèbre concepteur graphique d’Alien, toujours à Lyon.
Références dans d'autres œuvres
Dans l'épisode 8 de la saison 5 de South Park, quand les enfants rentrent dans la base militaire, on peut apercevoir une serviette difforme en référence à la scène des clones ratés du docteur Wren.
Édition spéciale
Pour la sortie en DVD, Jean-Pierre Jeunet, pourtant parfaitement satisfait de la version cinéma, a décidé de procéder à quelques changements qui rallongent le film d'environ 7 minutes[22] :
- Le générique d’entrée est totalement différent : on voit apparaître une grosse mâchoire d'alien qui appartient en fait à un petit insecte dans le cockpit d'une des tours de surveillance du vaisseau. Le pilote boit un milk-shake puis écrase l’insecte. Il le met dans la paille de son milk-shake et souffle dans la paille. L’insecte s’écrase sur une vitre.
- Une scène montrant un médecin faisant découvrir l'image d'une petite fille provoque l'émotion de Ripley.
- À bord du vaisseau pirate, Vriess raconte une blague à Call tandis que Johner joue avec son couteau. Il le laisse tomber sur le genou de Vriess, Call le récupère et casse la lame, provoquant ainsi la colère de Johner.
- Lorsque le Dr Wren rejoint Ripley et Gediman qui déjeunent à la cafétéria, on peut entendre une réplique supplémentaire de Wren sur l'ancien employeur de Ripley, la compagnie Weyland-Yutani.
- Christie et DiStephano montrent un intérêt commun pour les armes jetables.
- Ripley se souvient d'avoir aidé une fillette, mais ne se rappelle pas son nom.
- La fin du film, plus pessimiste, est différente : on ne voit plus les plans aériens de la Terre. Cependant, on voit le vaisseau atterrir, puis Ripley et Call s’avançant en haut d’une colline (sûrement Montmartre). Derrière elles, on voit Paris, dévastée.
Notes et références
Notes
- Voir le film Alien 3 et la section Chronologie de l'article Univers d'Alien.
- Commentaire audio du film
- Voir le making-off de la séquence, sur les bonus du DVD « Édition Prestige » du film.
- Contient : Main Title (« Ripley's Theme ») du film Alien, composé par Jerry Goldsmith, publié par Fox Fanfare Music Inc. (BMI)
Références
- Jean-Pierre Andrevon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction, Pertuis, Rouge Profond, , 1088 p. (ISBN 978-2-915083-56-9), p. 32, 33
- (en) Box-office US - Box Office Mojo
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- filmratings.com
- (en) Interview: Joss Whedon - Go into the story
- (en) From the Ashes - Reviving the Story. Alien Resurrection, coffret quadrilogie - Fox Home Entertainment. 2003.
- Secrets de tournage - Allociné
- (en) Peter Jackson FAQ - WebArchive.org
- (en) Bryan Singer, Tom DeSanto, The Secret Origin of The X-Men, 2000, 20th Century Fox
- (en) French Twist - Direction and Design. Alien Resurrection, édition DVD Quadrilogie - Fox Home Entertainment, 2003.
- (en) Sigourney Weaver Eludes the Image Police - The New York Times
- « Alien: Resurrection (1997) - IMDb » (consulté le )
- (en) « John Frizzell - Alien Resurrection », sur AllMusic (consulté le )
- De l'opéra Julius Caesar de Haendel, chanson par Maureen Forrester, avec l'aimable autorisation de BMG Classics
- (en) « Alien, la résurrection Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « Alien, la résurrection (1997) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- « Alien, la résurrection - critiques presse », sur Allociné (consulté le )
- Box-office - JP's box-office
- Résumé de la saga au box-office - JP's box-office
- « Découvrez la Spectaculaire Reine Alien au Musée Miniature et Cinéma », sur Musée Miniature et Cinéma, (consulté le )
- « La reine Alien se restaure à Lyon », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Alien: Resurrection - Comparison Theatrical Version / Extended Version - Movie-Censorship.com
Voir aussi
Articles connexes
- Alien (série de films)
- Univers d'Alien, l'univers de fiction
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
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