Allée de Guyenne
L'allée de Guyenne (en occitan : alèa de Guiena) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier Papus, dans le secteur 2 - Rive gauche.
Allée de Guyenne
(oc) Alèa de Guiena | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 34′ 33″ nord, 1° 24′ 47″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 2 - Rive gauche |
Quartier(s) | Papus |
Début | no 122 rue Henri-Desbals et avenue de Reynerie |
Fin | Parc des Merlettes |
Morphologie | |
Type | Allée |
Longueur | 820 m |
Largeur | 12 m |
Transports | |
Train urbain | Gallieni-Cancéropôle (à proximité) |
Métro | : Bagatelle (à proximité) |
Bus | 13 |
Histoire | |
Création | 1948 |
Anciens noms | Allée des Cyprès (1948-1955) |
Nom actuel | 1955 |
Notice | |
Archives | 315553392004 |
Situation et accès
Voies rencontrées
L'allée de Guyenne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue Henri-Desbals (g)
- Avenue de Reynerie (d)
- Allée de l'Île-de-France (g)
- Place Papus (d)
- Rue de Bigorre (d)
- Rue de l'Anjou (g)
- Rue du Maine (g)
- Rue de l'Auvergne (d)
- Rue de la Champagne (d)
- Rue du Limousin
- Parc des Merlettes - accès piéton
Transports
L'allée de Guyenne est parcourue et desservie, dans sa première partie, entre la rue Henri-Desbals et la rue de Bigorre, par la ligne de bus 13. La station de métro la plus proche est la station Bagatelle, sur la ligne . Du côté de son aboutissement, par le parc des Merlettes, l'allée de Guyenne se trouve enfin à proximité immédiate de la route de Seysses, parcourue et desservie par la ligne de Linéo L4, et de la gare de Gallieni-Cancéropôle, sur la ligne Toulouse-Auch.
Odonymie
En 1955, l'allée a été nommée en l'honneur de la province de Guyenne[1], tout comme les autres voies du quartier Papus étaient nommées d'après des provinces françaises – Anjou, Auvergne, Béarn, Berry, Bigorre, Cerdagne, Champagne, Île-de-France, Limousin, Maine, Normandie, Poitou, Quercy, Rouergue, Roussillon, Touraine. En 1948, l'allée avait simplement reçu le nom d'allée des Cyprès[2].
Histoire
Patrimoine
Cité Papus
L'Office national industriel de l'azote (ONIA) fait construire à partir de 1948, par la société anonyme HLM de Papus, une cité ouvrière afin de loger ses employés. Le projet en est confié aux architectes Joachim et Pierre Génard. Le plan-masse présenté en 1949 s'organise autour de l'allée de Guyenne et de l'allée de l'Île-de-France. Il s'agit d'une des premières cités toulousaines inspirées par l'urbanisme et l'architecture moderne. L'orientation des premiers bâtiments, au sud-est, est d'abord déterminée par l'héliothermie (actuels no 1 à 37 ; no 2 à 8). Une place importante est donnée aux espaces verts, donnant à l'ensemble des allures de cité-jardin. L'ensemble est achevé en 1970[3].
Notes et références
Notes
Références
- Salies 1989, vol. 1, p. 557.
- Salies 1989, vol. 1, p. 345.
- Papillault 2016, p. 196.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
- Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).
Articles connexes
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).
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