Alvise Pisani
Alvise Pisani (Venise, – Venise, ) est le 114e doge de Venise élu en 1735.
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Alvise Pisani | |
Alvise Pisani | |
Fonctions | |
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114e doge de Venise | |
– 6 ans et 5 mois |
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Prédécesseur | Carlo Ruzzini |
Successeur | Pietro Grimani |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Venise |
Date de décès | |
Lieu de décès | Venise |
Nationalité | Italien |
Conjoint | Elena Badoer |
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Biographie
Alvise Pisani est le fils de Gianfrancesco et de Paolina Contarini. C'est un homme très riche et jugé avare[Par qui ?] malgré les dépenses considérables qu'il engage sur ses propres fonds pendant son dogat, il cherche à imiter le style de vie des rois sans jamais l'atteindre, il est appelé le « pauvre prince ».
Ambassadeur en France, en Autriche et en Espagne, il est plusieurs fois sage et conseiller dogal. Il supervise les opérations diplomatiques conjointes à la défense militaire de l'île de Corfou
Il est candidat au poste suprême en 1722 et en 1732. En 1735, il est l'unique candidat mais dépense beaucoup d'argent pour corrompre les 41 électeurs afin d'être élu à l'unanimité.
Il est marié à Elena Badoer.
Le dogat
Élu le , il va immédiatement habiter le palais des Doges emmenant avec lui toute sa famille. Les fêtes pour son élection sont fastueuses et de nombreux sonnets sont composés en son honneur. L'unique événement important au cours de cette période est, selon certains chroniqueurs[Lesquels ?], le carnaval ; par ailleurs la liberté d'expression se développe, comparativement aux pratiques de l'époque.
À partir de 1736, grâce à l'introduction d'un nouveau type de navires dit navires « atte », avec un équipage réduit et de nombreux canons[1], l'économie s'améliore après les crises de 1733 et 1734. En mai 1741 on lui octroie quelques mois de repos dans une villa de la terre ferme et alors qu'il monte sur la gondole, il se sent mal et doit être porté au palais. Il meurt le . L'église Saint-André du Lido où il fut inhumé n'existe plus de nos jours, démolie au cours du XIXe siècle.
Giambattista Tiepolo pour le plafond de la Villa Pisani à Stra, a imaginé une allégorie de sa famille[2]. Un modèle de cette fresque, Apothéose de la maison Pisani, est conservé au Musée des beaux-arts d'Angers[3].
Notes
- Pierre Daru: Histoire de la république de Venise, 7e tome, page 182, édition Frimin Didot « Par cette dernière dénomination ou entend les bâtiments de commerce dont le gouvernement se réserve l'emploi en temps de guerre. Ils doivent avoir au moins soixante-douze pieds de quille. Lorsqu'on éprouva des insultes des Barbaresques, on rendit un décret en faveur des négociants qui feraient construire des vaisseaux assez forts pour se défendre. On leur promit de leur prêter gratuitement des canons et des soldats. Le gouvernement s'engagea à leur fournir à un prix modique des munitions de guerre, à modérer en leur faveur les droits d'entrée et de sortie, et à contribuer aux frais de construction. Les vaisseaux de guerre qui se construisent à Venise ne passent jamais quatre-vingt-dix canons. La communication des bassins avec la mer est trop difficile pour en construire de plus gros. »
- Françoise Monnin, « De Würzburg à Venise avec Tiepolo », Connaissances des arts, no 608, , p. 83
- Musée d'Angers
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Alvise Pisani » (voir la liste des auteurs).
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
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