Ambrosia psilostachya

Ambrosia psilostachya, appelé communément ambroisie à épis lisses[1], ambroisie à feuilles de coronopus[2], ambroisie à épis grêles[3], ambroisie à épis glabres[4] ou ambroisie vivace[4], est une espèce de plante nord-américaine de la famille des Asteraceae.

Description

Ambrosia psilostachya est une plante herbacée vivace érectile qui pousse une tige élancée, ramifiée et de couleur paille jusqu'à une hauteur maximale de près de 2 mètres, mais restant le plus souvent inférieure à m. Les feuilles mesurent jusqu'à 12 cm de long et varient en forme de lance à presque ovale, et elles sont divisées en de nombreux lobes étroits et pointus. La tige et les feuilles sont velues.

Le sommet de la tige est occupé par une inflorescence qui est généralement un épi. L'espèce est monoïque et l'inflorescence est composée de capitules staminés (mâles) avec les pistils situés en dessous et à l'aisselle des feuilles. La période de floraison va de juin à novembre.

Les pistils donnent des fruits qui sont des akènes situés dans des fraises brun verdâtre de forme ovale d'environ un 0,5 cm de long. Les fraises sont velues et parfois épineuses. La plante se reproduit par graines et en poussant à partir d'un système racinaire rampant ressemblant à un rhizome[5].

Répartition

Ambrosia psilostachya est répandue dans une grande partie de l'Amérique du Nord (États-Unis, Canada et nord du Mexique). Elle est introduite dans certaines parties d'Europe, d'Asie, d'Australie et d'Amérique du Sud.

C'est une plante commune dans de nombreux types d'habitats, y compris les zones perturbées comme les friches et les bords de routes[1].

Écologie

Ambrosia psilostachya est une plante hôte pour les chenilles de Bucculatrix transversata (en), Cosmopterix opulenta (en), Exaeretia gracilis (en), Gnorimoschema saphirinella (en), Schinia sexplagiata (en) et les coléoptères Zygogramma disrupta et Zygogramma suturalis (en) et l'orthoptère Spharagemon collare.

Elle est aussi consommée par le Lapin à queue blanche.

Médecine

Bien qu'elle soit considérée en Europe comme allergène comme les autres ambroisies[1], Ambrosia psilostachya a un certain nombre d'utilisations médicinales chez plusieurs communautés autochtones comme les Cheyennes, les Kumeyaay et les Kiowas[6].

Chimie

La plante contient des psilostachyines (en), composées organiques de la famille des lactones[7].

Références

  1. Marilou Mottet, « Ambrosia psilostachya », sur especes-exotiques-envahissantes.fr/, (consulté le )
  2. « Le groupe scientifique de l’EFSA recommande une évaluation plus poussée de l’ambroisie », sur Autorité européenne de sécurité des aliments, (consulté le )
  3. Fabienne Bernard et Cécile Brousseau, « Les ambroisies », sur ariegenature.fr, (consulté le )
  4. « Ambrosia psilostachya », sur Tela Botanica (consulté le )
  5. (en) Robert L. Neill et Elroy L. Rice, « Possible Role of Ambrosia psilostachya on Pattern and Succession in Old-Fields », The American Midland Naturalist, vol. 86, no 2, , p. 344-357 (lire en ligne)
  6. (en) « Ambrosia psilostachya DC. », sur Native American Ethnobotany (consulté le )
  7. (en) Shiqiang Wan, Tong Yuan, Sarah Bowdish, Linda Wallace, Scott D. Russell, Yiqi Luo, « Response of an allergenic species, Ambrosia psilostachya (Asteraceae), to experimental warming and clipping: implications for public health », American Journal of Botany, vol. 89, no 11, , p. 1843-1846 (lire en ligne)

Liens externes

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