Amel-sur-l'Étang

Amel-sur-l'Étang est une commune française située dans le département de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Amel et Étang.

Amel-sur-l'Étang

Le village d'Amel vu depuis la RD 618.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes de Damvillers Spincourt
Maire
Mandat
Nicolas Birckel
2020-2026
Code postal 55230
Code commune 55008
Démographie
Population
municipale
146 hab. (2019 )
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 02″ nord, 5° 38′ 57″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 256 m
Superficie 14,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bouligny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Amel-sur-l'Étang
Géolocalisation sur la carte : France
Amel-sur-l'Étang
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Amel-sur-l'Étang
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Amel-sur-l'Étang

    En dialecte, le village se nommait Amal.

    Géographie

    Entrée d'Amel-sur-l'Étang.
    Communes limitrophes d’Amel-sur-l'Étang
    Senon Senon Éton
    Senon Éton
    Foameix-Ornel Foameix-Ornel Rouvres-en-Woëvre

    Urbanisme

    Typologie

    Amel-sur-l'Étang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,5 %), prairies (24,6 %), forêts (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), eaux continentales[Note 2] (2,9 %), zones urbanisées (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Jean Larose DVD  
    mars 2001 mai 2020 Nicole Heintzmann    
    mai 2020 En cours Nicolas Birckel [8]   Ingénieur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en diminution de 16,09 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    380432449458547596605631621
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    564565553505488502489458450
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    407404392231267268283243249
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    299227192168132150164166176
    2017 2019 - - - - - - -
    151146-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Mi-tranché mi-taillé en chef de gueules à un butor étoilé essorant d'or tacheté de sable et à la gorge d'argent, et d'azur à un chevronnel versé d'argent mouvant de la partition et à un casque de centurion romain d'or, le tout accosté de deux bars adossés du même.

    Soutien de l'écu : Deux rameaux de chêne supportés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or, passés en sautoir.

    Croix de Guerre 1914 - 1918 appendue sous l’écu et brochant sur la croisure
    Détails
    Le butor étoilé est l'une des espèces d'oiseaux du site de l'étang d'Amel aménagé par les moines au XIIe siècle pour la pisciculture. C'est l’un des derniers étangs de la plaine de la Woëvre ayant gardé son caractère sauvage. Propriété du Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine, il a été classé, avec des terrains attenants, en Réserve Naturelle Régionale en 2006 par le Conseil Régional de Lorraine. Sa superficie est partagée entre les communes d'Amel et de Senon.

    En parcourant et en déployant ses ailes au -dessus de l'étang, le butor étoilé l'anime et en constitue l'âme. Ainsi âme et ailes constituent des armes allusives et parlantes pour le toponyme Amel -sur -l'Étang. Amel, Amella(959), Amellensi-Villa(1145),Ametz(1607) seraient, selon certains auteurs, liés au nom de personne germanique "Ambla". Les deux bars évoquent également l'étang, la pèche et ainsi Saint Pierre, pécheur quand il est devenu disciple de Jésus puis premier pape et martyr. Le prieuré bénédictin d'Amel dont la collégiale était vouée à Saint Pierre dépendait depuis le Xe siècle de l'Abbaye de Gorze, en 1591, le pape céda le prieuré aux jésuites de Pont à Mousson. Sous l'ancien régime le village dépendait de la prévôté d'Etain, dans le Barrois non mouvant, évoqué par l'azur et les deux Bars ( le duché de Bar avait pour armes : D’azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d’or, à deux bars adossés du même, brochants sur le tout.) . Le prieur était le seigneur du lieu. Le casque de centurion romain rappelle que le village existait à l'époque Gallo-romaine ; des pièces de monnaie, trouvées sur le site, l'attestent.

    Le casque de centurion romain est également celui de Saint Martin qui était officier romain avant de devenir évêque de Tours. L'église mère mérovingienne d'Amel vouée à Saint Martin fut reconstruite en 1782, et profondément remaniée en 1920, après les dommages de la grande guerre.
    Armoiries composées par Robert André LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien, membres du Comité Lorrain d’Héraldique et adoptées le 11 décembre 2020, Monsieur Nicolas BIRKEL étant maire.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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