Rouvres-en-Woëvre
Rouvres-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Rouvres.
Rouvres-en-Woëvre | |
Église Saint-Julien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Étain |
Maire Mandat |
Pierre-Marie Meyer 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55443 |
Démographie | |
Population municipale |
592 hab. (2019 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 11″ nord, 5° 41′ 25″ est |
Altitude | Min. 203 m Max. 259 m |
Superficie | 16,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Étain (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
La base d'hélicoptères du 3e RHC d'Étain Rouvres se situe à l'entrée du village.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rouvres-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étain, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (31,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Première mention : « Rubrun », de robur, le chêne rouvre.
Histoire
Terre donnée à l'abbaye Saint Paul de Verdun en 1240.
Affranchi en 1274 par les Florange et Robert de Watronville. Jadis : Barrois, bailliage et prévôté d'Etain.
L'ancien château du XIIIe siècle appartenait aux seigneurs d'Apremont puis aux comtes de Bar.
Le Moulin de Rouvres est mis en route en 1460.
Totalement détruit le , l'infanterie bavaroise bombarde le village, avant de l'incendier et de massacrer une partie de la population, faisant 47 morts et 150 maisons détruites[8].
Au début des années 1950, Rouvres est un village typiquement lorrain avec de nombreuses fermes : Frizon, Perrin, Woisard, Billy, Goeury, Morin, François, Grandthil, Ro, Streiff, Besinius et ceux des écarts du Moulin et de Rosa. Il existait encore des commerces : trois débits de boisson, un tabac, une boucherie, un bazar/quincaillerie, une épicerie et une boulangerie, un petit bureau de poste tenu par le garde-champêtre, le tout pour une population d'environ 270 personnes. Le maire s'appelait Leloup.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 592 habitants[Note 3], en diminution de 11,11 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- La mairie-école avec beffroi.
- Vestiges préhistoriques situé sur le passage du diverticule romain de Senon à Hannonville-au Passage.
- Rosa, déjà cité en 1049, ancienne cense de l'abbaye Saint Paul.
- Anciennes industries : moulin, carrières, apiculture, carrosserie, brasserie.
Édifices religieux
- L'église Saint-Julien, reconstruite de 1924 à 1932, remplace celle de 1864.
- La chapelle de la base aérienne (XXe siècle).
Personnalités liées à la commune
- Adolphe Lalyre (1848-1933), peintre né à Rouvres le de Joseph Lalire, mécanicien demeurant à Rouvres, et de Françoise Claire Gillant.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 482
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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