Amont-et-Effreney

Amont-et-Effreney est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Amont.

Amont-et-Effreney

Mairie d'Amont-et-Effreney.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes des mille étangs
Maire
Mandat
François Grosjean
2020-2026
Code postal 70310
Code commune 70016
Démographie
Population
municipale
162 hab. (2019 )
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 34″ nord, 6° 34′ 32″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 661 m
Superficie 16,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxeuil-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mélisey
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Amont-et-Effreney
Géolocalisation sur la carte : France
Amont-et-Effreney
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Amont-et-Effreney
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Amont-et-Effreney
Liens
Site web cc-1000etangs.fr/amont-et-effreney

    Géographie

    Construite sur un plateau le long de la RD6, la commune est constituée d'une multitude de hameaux (fermes, moulins) de part et d’autre de la vallée du Breuchin, dont le principal est la Rochotte.

    Le Mont-Dahin (culminant à 613 m) offre un beau point de vue.

    Communes limitrophes

    Hydrologie

    Traversé par la rivière le Breuchin où se jettent de nombreux ruisseaux, le territoire est boisé et parsemé d'étangs privés.

    Urbanisme

    Typologie

    Amont-et-Effreney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (10,5 %), terres arables (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La commune, créée à la Révolution française, porta en 1793 la dénomination de Canton d'Amont" puis a été renommée en 1801 ou avant Amont et Affreney. La graphie Amont-et-Effreney est plus récente[8].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la Communauté de communes des 1000 étangs.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Faucogney-et-la-Mer[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mélisey.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la Haute Vallée de l'Ognon (CCHVO), créée fin 2003.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunaluté fusionne le , elle fusionne avec la communauté de communes des mille étangs[Note 3] (CCME). La nouvelle structure reprend le nom de communauté de communes des mille étangs, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 1989 Charles Duchanoy   Pépiniériste
    mars 1989 juillet 2007 André Tuaillon   Décédé en fonction
    juillet 2007 août 2014[10] Jean-Claude Poirot   Entrepreneur forestier
    Décédé en fonction
    octobre 2014[11] mai 2020 Edith Galmiche   Retraitée du Trésor
    mai 2020[12] En cours
    (au 7 juin 2020)
    François Grosjean    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2019, la commune comptait 162 habitants[Note 4], en diminution de 2,99 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8959391 0301 0721 2361 0071 0511 0911 060
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    880951906888875823798765720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    684660648602541536518511430
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    366333290256229194184181167
    2018 2019 - - - - - - -
    162162-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Carrière des Roches du saut, de 4 hectares, qui produit en moyenne 100 000 tonnes par an de roche éruptive[16].
    • Pépinière Duchanoy, produisant de 6 000 à 8 000 sapins par an, à 80 % des Normann, vendus principalement dans les jardineries et magasins du grand Est[17],[18].
    • Pisciculture du Breuchin, produisant des truites fario et des saumons de fontaine[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • À Ferrière-le-Bas on peut voir la chapelle Saint-Claude datant du XVIIe siècle, seule chapelle communale.
    • Point de vue remarquable de la Rochotte.
    • Sentiers pédestres balisés.
    • Croix monumentale du Mont-Dahin (XVIe siècle), classée au titre des monuments historiques[20].
    • Moulins à eau d'Es Mottes, produisant de la farine et de l'huile, désaffecté en 1920 et transformé en micro-centrale électrique en 1949[21] et Laroche (reconverti en habitation). Il cesse son activité de meunerie avant la Seconde Guerre mondiale et anime une petite scierie en 1952, une saboterie et un atelier de fabrication de jouets en bois. Leur activité économique a cessé vers 1978[22].
    • Musée haut-saônois de la carte postale, dont le fonds rassemble 10 000 cartes postales. Inauguré en 2016, le musée devrait être déplacé à Faucogney-et-la-Mer[23],[24].
    • Jardin de la Ferrière, jardin privé ouvert au public de presque deux hectares, créé par Hubert et Danièle Simonin et qui accueille des expositions d'art, ainsi que le « jardin de l’apothicaire » créé en 2015 par référence au « capitulaire de Charlemagne pour connaître les plantes indispensables au jardin » contenant une quarantaine de variétés de plantes aromatiques et médicinales[25],[26].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Toutefois, trois communes de l'ex-CCME rejoignent la communauté de communes du Pays de Luxeuil
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Les maires de Amont-et-Effreney », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    10. « Décès du maire Jean-Claude Poirot », L'Est républicain, (lire en ligne) « Il a été élu conseiller municipal à l’âge de 26 ans en 1971, puis au poste de premier adjoint en 1989. À la suite du décès du maire, M. Tuaillon en 2007, il avait été élu premier magistrat communal. Il avait été reconduit dans cette fonction en 2008 puis récemment en 2014. Homme de consensus, il gérait les affaires avec rigueur, sans polémique et en essayant de répondre au mieux aux demandes de ses concitoyens, avec le peu de ressources dont dispose la commune. Avec une pointe d’humour, il avait à cœur d’apaiser les tensions et de se rendre disponible ».
    11. « Édith Galmiche, élue maire », L'Est républicain, (lire en ligne) « Première adjointe depuis 2007, elle a été élue au conseil municipal en 1989.
      Cette retraitée du Trésor public, qui a mené sa carrière à la perception de Faucogney, connaît bien les rouages de la comptabilité et des budgets communaux »
      .
    12. « François Grosjean entame son premier mandat de maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Ils contestent le projet de carrière : Un projet d’extension de la carrière d’Amont-et-Effreney, près de Faucogney, divise le conseil municipal du village. Un collectif d’opposants a vu le jour », L'Est républicain, (lire en ligne).
    17. « Nicolas Duchanoy, un jeune élu », L'Est républicain, (lire en ligne).
    18. « Le sapin, c’est du boulot ! : Période d’intense activité à la pépinière de la famille Duchanoy, à Amont-et-Effreney. Le moment de couper et récolter les sapins de Noël, mais aussi celui de fournir les plants de sapins et épicéas à repiquer en forêt. », L'Est républicain, (lire en ligne).
    19. Pierre Foare, « Les truites du parrain : Zoom sur la pisciculture du Breuchin, à Amont-et-Effreney », L'Est républicain, (lire en ligne).
    20. « Croix monumentale du Mont-Dahin », notice no PA00102110, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Moulin à farine et à huile », notice no IA70000121, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « Moulin à farine, puis atelier de sabotier et scierie », notice no IA70000120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « Le Musée de la carte postale inauguré », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    24. « Amont- et-Effreney : Musée de la carte postale », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    25. « La fête aux plantes organisée ce dimanche à Amont-Et-Effreney sera l’occasion de découvrir le jardin de l’apothicaire que Danièle Simonin-Consigny a greffé dans son Eden de La Ferrière : un jardin pas comme les autres à découvrir », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    26. « Jardins de la Ferrière, une balade artistique », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
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