Ampilly-les-Bordes

Ampilly-les-Bordes est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ampilly-les-Bordes
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Luc Babouillard
2020-2026
Code postal 21450
Code commune 21011
Démographie
Population
municipale
82 hab. (2019 )
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 01″ nord, 4° 37′ 47″ est
Altitude Min. 350 m
Max. 421 m
Superficie 14,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ampilly-les-Bordes
Géolocalisation sur la carte : France
Ampilly-les-Bordes
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Ampilly-les-Bordes
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Ampilly-les-Bordes

    Géographie

    Ampilly-les-Bordes s'étend sur 14,5 km2 à une altitude comprise entre 350 et 421 mètres.

    Voies de communication et transports

    La commune est située à proximité de la route départementale 971 reliant Troyes à Dijon.

    Communes limitrophes

    Lieux-dits

    La commune comprend trois hameaux :

    • Ampilly-le-Haut, détaché de Quémigny en 1875 et jadis partagé entre les ducs de Bourgogne et les Hospitaliers,
    • La Folie et
    • Meursauges, anciennes granges de l'abbaye de Quincy[1]. Les origines de la chapelle remonteraient au XIIe siècle. Pendant les guerres de Religion, les moines de Quincy y auraient caché en 1562, le chef de Saint-Honoré pour le soustraire aux pillards. L'édifice est partiellement reconstruit en 1883[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Ampilly-les-Bordes est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des vestiges mégalithiques et gallo-romains témoignent de l'occupation ancienne du site.

    Moyen Âge

    Terroir essentiellement monacal, le territoire actuel de la commune est partagé entre les hospitaliers, les bénédictins de Quincy et le duché de Bourgogne.

    Époque moderne

    Rattaché à l'abbaye de Flavigny les habitants sont affranchis de la mainmorte en 1599 et dépendent du bailliage de Châtillon et du diocèse d'Autun jusqu'à la Révolution[1].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Odette Parent    
    mars 2008 En cours Luc Babouillard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2019, la commune comptait 82 habitants[Note 2], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    208186218226237254234240234
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    225217212211193199215202190
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    165151150168147177156155166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    15212611511710090686276
    2014 2019 - - - - - - -
    8282-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L’église de l'Assomption.
    La chapelle Saint-Honoré.

    Lieux et monuments

    • L'église de l'Assomption, en partie du XIVe siècle, possède un bas relief polychrome du XVIIIe siècle représentant le Sacré-Cœur de Jésus[14].
    • La chapelle Saint-Honoré au toit de laves dont l'origine remonte au XIIe siècle renferme une statue en pierre polychrome du XVe siècle représentant saint Jean-Baptiste[15].
    • La chapelle d'Ampilly-le-Haut, du XIXe siècle.
    • Deux menhirs retiennent l'attention. Celui de la Grande Borne, haut de 1,80 m entre le village et la ferme de la Folie et celui de Tout-Y-Faut entre la ferme de Tout-Y-Faut et Meursanges.
    • À l'ouest, on a identifié un camp préhistorique dans le bois de la Motte.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. René Paris 1986, p. 66.
    2. Ampillyèles Bordes
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. L'église de l'Assomption
    15. La chapelle Saint-Honoré
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