Quemigny-sur-Seine

Quemigny-sur-Seine est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Les gentilés sont "Cuminiaculien" et "Cuminiaculienne".

Quemigny-sur-Seine

Enclos paroissial avec l'église Saint-Bénigne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Philippe Lecœur
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21514
Démographie
Population
municipale
102 hab. (2019 )
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 47″ nord, 4° 40′ 05″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 422 m
Superficie 21,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Quemigny-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Quemigny-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Quemigny-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Quemigny-sur-Seine

    Géographie

    Quemigny-sur-Seine est une commune installée sur le haut val de la Seine, là où le fleuve n'est qu'un petit cours d'eau comme tant d'autres. Il sort du territoire à 285 m d'altitude après l'avoir traversé du sud au nord et avoir servi de limite communale sur 1,5 km en fin de parcours. Avec ses affluents, il irrigue de belles prairies et contourne plusieurs collines dont certaines sont encore couvertes par des bois, la plus haute à 422 m dans la pointe sud du finage .

    C'est essentiellement l'agriculture qui occupe les surfaces, surtout sur les hauteurs qui font partie du vaste plateau agricole du Duesmois. Les 21 km2 de la commune s'inscrivent entre les deux routes qui joignent Châtillon-sur-Seine à Dijon peu après leur séparation sur la commune de Saint-Marc-sur-Seine, celle du sud la plus courte (D 971 ex RN 71) franchissant les fortes pentes du seuil de Bourgogne vers le Val-Suzon, l'autre plus nord préférée des poids-lourds (D 901) suivant les vallées du Revinson et de l'Ignon avec une seule côte importante à Aignay-le-Duc. Ces deux routes sont reliées par la D 954 qui traverse toute la commune nord-sud par le village et ses deux principaux hameaux (Cosne et Quemignerot) et se prolonge au sud sur les communes voisines jusqu'à Baigneux-les-Juifs.

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    • Hameaux détachés du village : Quemignerot, Cosne.
    • Habitat ou bâti écarté : forge de Grandpré, Nuisement, la Roche, Plaisance (silos), ferme de la Forge.
    • Lieux-dits d'intérêt local : val de Duesme, bois du Faiselot, bois du Fayot.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Seine[1] qui parcourt environ km sur le finage de la commune, créant de nombreux méandres, est sujette aux inondations. Elle entre à 303 m d'altitude et sort à 285 m, elle reçoit en rive droite le Revinson[2] qui reçoit lui-même la Coquille[3], en rive gauche le ruisseau de la Roche. De nombreuses autres sources (la Loicherotte, la Grande Fontaine…) sur les versants sont alimentées par les eaux venues du plateau, elles forment parfois quelques mares mais sans donner de cours d'eau, les sous-sols calcaires permettant l'existence d'un réseau hydraulique souterrain.

    Urbanisme

    Typologie

    Quemigny-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,8 %), forêts (24,5 %), prairies (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Tour carrée du XIVe siècle témoin de l'ancien château-fort.

    Antiquité

    Le hameau de Cosne est le plus riche en vestiges : cinq tumulus celtes y ont été fouillés des 1874 et on y a découvert également d'importants vestiges gallo-romains.

    Moyen Âge

    Quémigny dont la seigneurie relève du duc de Bourgogne dépend de la prévôté de Duesme et du diocèse d'Autun.

    Époque moderne

    La seigneurie passe à la famille de Vingles puis aux Viard.

    Le château entre dans la famille Guenichon en 1757.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, au premier et au quatrième : Famille Viard : d'or au phénix de sable pose sur un bucher de gueules ; au chef d'azur chargé de trois coquilles d'or ; au deuxième et au troisième : Famille Guenichon : d'azur au pont donjonné d'argent maçonné de sable mouvant d'une riviere du second.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   Gilbert Jager    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Quemigny-sur-Seine appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 102 habitants[Note 2], en augmentation de 7,37 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    468531495451459435439408400
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    400403339290283318280272276
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    267267244267262265243226230
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    19515113013613112011695103
    2019 - - - - - - - -
    102--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[15], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[16], 2 éléments classés à l'inventaire des objets historiques[17] et 27 objets répertoriés à l'I.G.P.C[18].

    • Château[19] qui a conservé un donjon carré XIVe et deux tours rondes XVIe, vestiges de l'ancienne enceinte[20]. Le château est privé mais l'accès au parc est autorisé par le propriétaire.
    • Plusieurs croix monumentales sur la commune dont deux croix de cimetière.
    • Des bâtiments anciens, maisons et fermes dans le village et les hameaux.
    • Pont en pierre du XIXe siècle sur la Seine (répertorié IGPC 1989)[21]
    • Église Saint-Bénigne avec nef plafonnée du XVIIe siècle. Pierres tombales et sculptures du XVIe siècle : sainte Anne et la Vierge, Pietà, orant d'Isabeau de Ternay en pierre polychrome[22]. Le bâtiment est construit sur un plan en croix latine, le bras nord du transept servant de base à un clocher carré coiffé d'une flèche octogonale, couverte d'ardoise ainsi que tous les autres toits (répertorié IGPC 1989)[23].

    À Quemignerot :

    • four à pain couvert en lave (IGPC 1989)[24].
    • lavoir XIXe (IGPC 1989)[25].
    • ancienne chapelle du XVIIe désaffectée (IGPC 1989)[26].

    À la Roche et à Granpré :

    • Moulins anciens sur le ruisseau de la Roche, celui de Grandpré (ou Grand Pré) apportait son énergie aux forges.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau (----0010) ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (F00-0400) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0020600) ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Liste des monuments historiques de la commune de Quemigny-sur-Seine », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Liste des lieux et monuments de la commune de Quemigny-sur-Seine à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Quemigny-sur-Seine », base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. « Liste des objets de la commune de Quemigny-sur-Seine à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PA00112603, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. René Paris 1986, p. 53.
    21. Notice no IA00054211, base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. René Paris 1986, p. 52.
    23. Notice no IA00054210, base Palissy, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00054221, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no IA00054220, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Notice no IA00054219, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Liens externes

    • Portail de la Côte-d’Or
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.