Andernay
Andernay est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. En dialecte, le village se nommait Andornè.
Ne doit pas être confondu avec Andornay.
Andernay | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Revigny-sur-Ornain |
Maire Mandat |
Sylvain Gauny mars 2022-2026 |
Code postal | 55800 |
Code commune | 55011 |
Démographie | |
Gentilé | Chayants |
Population municipale |
257 hab. (2019 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 31″ nord, 4° 57′ 21″ est |
Altitude | Min. 131 m Max. 185 m |
Superficie | 4,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revigny-sur-Ornain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Andernay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), forêts (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), terres arables (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Andrenai en 1126[8], Andernai en 1180 et en 1321, sous la forme latinisé Andornacum en 1736.
Histoire
L'origine d'Andernay n'est pas connue. Toutefois on sait que le village existait à l'époque gallo-romaine par la découverte, au XIXe siècle, d'un ancien camp romain au lieu dit jardin-Lacroix et un éperon barré au lieu dit le Châtelet. Avant 1868 ce Châtelet avait encore un fossé[9] ayant son ouverture au sud et qui délimitait un espace de 36 mètres par 34 [10]. Ce petit camp, qui pouvait recevoir une cohorte, semblait destiné a défendre le passage de la Saulx et de point d'observation[11].
La charte d'affranchissement, document le plus ancien concernant la localité, est daté de et signé de par le comte Thiébaut de Bar. Andernay était anciennement une cure du diocèse de Toul.
En 1520, le château fortifié d'Andernay est reprit par le duc de Lorraine.
Vers 1750, Andernay, dont le seul seigneur était le Roi de France, était peuplé de 40 habitants[11].
Durant l'occupation allemande de 1870-1871, la commune dû fournir à l'occupant le logement et la nourriture à 10 800 hommes et 2 153 chevaux[11]
Politique et administration
Population et société
Démographie
Les habitants sont nommés les Chayants[14].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 257 habitants[Note 3], en augmentation de 3,63 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La fontaine bouillonnante : petit coin retiré dans les bois. Un ruisseau d'eau jaillit d'une grotte...
- La fontaine Neptune, au centre du village, la seule fontaine de source naturelle en Lorraine, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[19].
- L'église Notre-Dame de l'Assomption inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[20].
Héraldique
Blason | D'azur à deux poignards romains d'or appointés en chevron et accompagnés en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin du même nageant la queue en l'air. |
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Détails | Création de R.A Louis avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en décembre 2015. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le cartulaire de Jeand'Heurs.
- L. Maxe-Werly.
- Commandant Moat en 1876.
- Monographie d'Andernay
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Un nouveau maire élu à la tête de la commune », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « La fontaine Neptune », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Notre-Dame de l'Assomption », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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