André d'Ormesson
Charles Olivier François de Paule André Lefèvre, marquis d'Ormesson, né le dans le 7e arrondissement de Paris et mort dans cette ville le , est un diplomate français.
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Ambassadeur de France au Brésil | |
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Ambassadeur de France en Roumanie | |
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Marquis |
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Naissance | |
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Décès |
(à 80 ans) Paris |
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Marie Anisson du Perron (d) |
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Biographie
Il est le fils d'Olivier d'Ormesson (1849-1923) et de la comtesse, née Marguerite Dubreuil-Hélion de La Guéronnière.
Frère du comte Wladimir d'Ormesson (1888-1973), homme de lettres, ambassadeur de France et membre de l'Institut, lui-même père de l'homme politique Olivier d'Ormesson, tous deux hauts fonctionnaires et diplomates français, il épouse en 1920 Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron (1892-1975) et sera le père d'Henry d'Ormesson (1921-1995), ancien élève de l'ENA, inspecteur général des finances, et de Jean d'Ormesson (1925-2017), romancier et journaliste, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie, membre de l'Académie française.
André d'Ormesson, sitôt ses études achevées est sur les traces de son père, en stagiaire au ministère des Affaires Etrangères puis, en , attaché à la direction politique du ministère.
À partir d', il est attaché d'ambassade successivement à Athènes, Berlin et Munich.
Devenu ministre plénipotentiaire en 1925, il est envoyé à Munich puis en à Bucarest, et le il est élevé à la dignité d'ambassadeur de France par le gouvernement de son ami Léon Blum, qui l'envoie à Rio de Janeiro.
En , en désaccord avec le gouvernement dit de Vichy, il présente sa démission et est admis à la retraite du corps diplomatique ; il devient président-directeur général des Agences maritimes réunies.
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Grand-Croix de l'Ordre de l'Étoile de Roumanie
- Grand-Croix de l'Ordre de la Couronne (Roumanie)
- Grand-Croix de l'Ordre national de la Croix du Sud (Brésil).
Notes et références
Bibliographie
- Isabelle Dasque, « La diplomatie française au lendemain de la Grande Guerre. Bastion d'une aristocratie au service de l'État ? », dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire, n° 99, 2008, p. 33-49 Lire en ligne.
Article connexe
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