Ange François Blein
Ange François Alexandre Blein, né le à Bourg-lès-Valence ( Drôme ), et mort le à Paris, est un général de brigade du Premier Empire.
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Ange François Alexandre Blein | ||
Naissance | Bourg-lès-Valence (Drôme) |
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Décès | (à 77 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Génie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1785 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 9e colonne. | |
Biographie
Entré en tant qu'élève à l'école des ponts et chaussées le , il en sort le avec le grade d'ingénieur ordinaire (lieutenant en premier). Après avoir été employé comme élève et comme ingénieur aux travaux du Tréport et de Cherbourg, il va rejoindre l'armée du Var fin 1792, et s'occupe de la construction du pont de ce nom et des retranchements du mont Gros.
Capitaine au corps du génie, le 3 Messidor an II, il passe à l'armée de Sambre-et-Meuse, où il prend part à plusieurs affaires d'avant-garde, au blocus et aux préparatifs du siège de Valenciennes, et à la fin de cette campagne, au siège de Maestricht. Employé durant le mois de Thermidor an III aux travaux du canal de Sambre-et-Oise à Landrecies, et envoyé durant le mois de Messidor an VI à l'armée de Mayence, il fait la campagne suivante aux armées du Danube et d'Helvétie, sert au siège de Philippsburg, et met les places de Mannheim et de Cassel en état de défense.
Nommé chef de bataillon le 17 Thermidor an VII, il se trouve, en l'an VIII, au passage du Rhin, à l'affaire de Neresheim, le 5 Messidor, et au blocus d'Ulm. Il suit, en l'an IX, le général Moreau à l'armée du Rhin, et se trouve à l'affaire de Haag, à la bataille de Hohenlinden, aux passages de l'Inn et de la Saale, les 10, 12, 18 et 22 Frimaire. Après la paix de Lunéville, le gouvernement lui confie la direction des fortifications de Saint-Quentin.
Attaché à l'état-major général de Berthier, il fait les guerres des ans XII et XIII à l'armée des côtes de l'Océan, où il reçoit le la décoration de chevalier de la Légion d'honneur.
Attaché au grand quartier général pendant la campagne d'Autriche, il prend part aux batailles de Wertingen et d'Austerlitz, et devient colonel en Nivôse. Détaché, après la bataille d'Iéna, au 9e corps en Silésie, il sert au siège de Breslau, et contribue, l'année suivante, à la reddition des places de Brieg, Schweidnitz, Kosel (Koźle), Neiße (Nysa) et Silberberg. Sa conduite distinguée à l'affaire qui eut lieu en avant de Glatz et à la prise du camp retranché devant cette place, lui vaut de recevoir, le , la décoration de chevalier de l'Ordre du Mérite militaire du Wurtemberg et d'obtenir en une dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie.
Il part pour l'armée d'Espagne en 1808, en qualité de commandant du génie du quartier général, et il se démarque cette même année à la bataille de Somosierra, à la prise de Madrid, et pendant toute la campagne « dite d'Astorga ». Il est nommé baron de l'Empire le . Envoyé en mission auprès du maréchal le duc de Dalmatie, il assiste, le , à la prise du Férolle.
Rappelé à la Grande Armée d'Allemagne le , il prend part, en qualité de chef d'état-major général du génie, aux batailles de Thann, de Landshut, d'Eckmuhl, aux prises de Ratisbonne (Bavière) et de Vienne (Autriche), à la bataille d'Essling, au passage du Danube, à la bataille de Wagram et au combat de Znaïm ; il est blessé à Landshut et à Ratisbonne, et obtient une dotation de 2 000 francs de rente annuelle sur les domaines d'Erfurt.
Directeur des fortifications de Cherbourg, de 1810 à 1811, il fait partie de la Grande Armée de 1812 à 1814 comme commandant du Génie du 2e corps sous Oudinot, en Russie en 1812 et en Saxe en 1813. L'Empereur le promeut général de brigade le , commandant le Génie du 12e corps en , puis du 4e, 3e et 6e corps au début de . Il sert en Champagne en 1814 et est nommé commandeur de la Légion d'honneur le . Lorsqu'il est inspecteur général des fortifications, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le suivant, et prononce son admission à la retraite le .
Compris comme disponible le , dans le cadre d'activité de l'état-major général de l'armée, une décision du le remet en jouissance de sa pension de retraite. Grièvement blessé à la revue du par les projectiles de la machine infernale de Giuseppe Fieschi, il reçoit une seconde pension de 4 000 francs au titre de récompense nationale, conformément à la loi du de la même année, nommé grand officier de la Légion d'honneur le .
En 1846, il fait transférer le corps de son ami Rouget de l'Isle dans sa propriété de Thiais où il reste jusqu'en 1861[1].
Décorations, distinctions
- Grand officier de la Légion d'honneur le
- Croix de chevalier de l'Ordre du Mérite militaire du Wurtemberg.
- Son nom figure sur la partie nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Blein et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bordeaux))
Écartelé : au premier d'or à la cuirasse d'azur ; au deuxième de gueules au signe des barons militaires ; au troisième de gueules au bélier ou baliste d'argent; au quatrième d'or à la tour de sable.[2],[3],[4] |
Notes et références
- Cornède Miramont A. C. , Biographie de Rouget-Delisle, auteur de la Marseillaise, 1842, Gllica, BNF
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
Annexes
Bibliographie
- « Ange François Blein », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
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