Anniviers

Anniviers est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Sierre. Elle a été créée en 2009 suite à la fusion des 6 communes du val d'Anniviers : Ayer, Chandolin, Grimentz, Saint-Jean, Saint-Luc et Vissoie.

Cet article concerne la commune. Pour la vallée, voir Val d'Anniviers.

Anniviers
De haut en bas et de gauche à droite : village de Grimentz, le barrage de Moiry et son lac, Le Toûno en hiver et vue du val d'Anniviers depuis la route de Grimentz.

Héraldique

Logo
Administration
Pays Suisse
Canton Valais
District Sierre
Localité(s) Ayer, Chandolin, Grimentz, Saint-Jean, Saint-Luc, Vissoie, Mayoux, Pinsec, Mission, Zinal, Niouc, Fang, Soussillon, Pralong, La Combaz, Cuimey, Mottec.
Président(e) David Melly (PDC)
NPA 3961
No OFS 6252
Démographie
Gentilé Anniviard
Population
permanente
2 742 hab. (31 décembre 2020)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 00″ nord, 7° 36′ 00″ est
Altitude 1 202 m
Superficie 242,95 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Anniviers
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Anniviers
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
Anniviers
Liens
Site web www.anniviers.org
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Localisation

    Anniviers se trouve dans le district de Sierre, dans le canton du Valais[3]. Le territoire communal occupe l'entièreté du val d'Anniviers, à l'exception du village de Vercorin qui appartient à la commune de Chalais et du début de la vallée qui se trouve sur le territoire de Chippis. Le point le plus bas de la commune se trouve dans le lit de la Navizence, à la limite avec Chippis, à 578 m au dessus du niveau de la mer ; son point culminant se situe à 4 500 m d'altitude, près du sommet du Weisshorn[4]. Les villages d'Anniviers se trouvent eux entre 1 000 et 1 600 m, dans les zones les plus larges de la vallée[5].

    La superficie totale de la commune est de 242,95 km2, faisant d'elle la deuxième plus grande commune du Valais et la huitième plus grande de Suisse[2],[6]. La commune comprend en tout 18 localités : les anciennes communes Ayer, Chandolin, Grimentz, Saint-Luc, Saint-Jean et Vissoie et les villages et hameaux Cuimey, Fang, La Combaz, Les Morands, Mayoux, Mission, Mottec, Niouc, Pinsec, Pralong, Bouillet, Soussillon et Zinal[7].

    Accès

    • A9 Autoroute de Lausanne-Simplon.
    • Sortie Sierre-est, direction Val d'Anniviers à 20 km par une route de montagne très pittoresque.

    Aménagement du territoire

    Morphologie

    La superficie d'Anniviers comprend 21 % de surfaces boisées, 22 % de surfaces agricoles utiles, 1,9 % de surfaces d'habitats et d'infrastructures et 55,1 % de surfaces improductives[8].

    Logements

    En 2020, sur 5 890 habitations, Anniviers compte 2 311 maisons individuelles, 2 928 appartements dans des immeubles, 494 bâtiments avec usage annexe et 157 bâtiments partiellement utilisés pour de l'habitation[9]. Parmi tous ces bâtiments, 752 ont été construits entre 2006 et 2020 et 814 logements datent d'avant 1919. La majorité des logements font 3 pièces, avec 1 708 unités, tandis que 293 logements disposent de 6 pièces ou plus[9]. Toujours en 2020, 46 logements sont vacants sur le territoire communal, ce qui représente 0,78 % du nombre de logements[10]. Le loyer net d'un appartement en Anniviers se situe entre 1 340 et 1 610 francs suisses par mois, des chiffres plus bas que qu'en Valais et en Suisse. Le prix d'une maison individuelle typique se trouve entre 940 000 et 1 200 000 francs suisses tandis qu'un appartement coûte entre 720 000 et 910 000 francs suisses[11].

    Risques naturels

    Anniviers, comme une majorité du Valais est située dans une zone de risque sismique 3b, c'est-à-dire dans la catégorie des régions les plus exposées selon le système de mesure suisse[12]. De nombreuses zones de la vallée sont menacées par des chutes de blocs, des éboulements et des glissements de terrain[13]. Anniviers est également menacé par des dangers élevés de cours d'eau latéraux, notamment dans les villages de Zinal, Mottec et Mission[14].

    À cause de sa topologie montagneuse, la commune doit également se prévenir contre les dangers d'avalanche ; en 2016, 330 habitations et neuf kilomètres de route se trouvaient en zone de danger d'avalanche, menacés par 30 couloirs d'avalanche. Entre 1980 et 2016, 30 millions de francs suisses ont été investis par le canton et la commune pour construire des dispositifs de protection et pour surveiller les sites à risque[15],[16].

    Toponymie

    Le nom de la commune reprend celui du val d'Anniviers. Celui-ci a peu varié au cours de son histoire : vallis Annivesii avant 1052, puis de Anivesio en 1193, Annivies en 1215, Anives en 1243 et Annevié en 1253[17].

    L'origine et la signification du nom « Anniviers » sont incertaines et ont été interprétées de manière différentes à partir du latin[18]. Selon le sociologue Bernard Crettaz, il trouverait son origine de la migration saisonnière de ses habitants entre la montagne et la plaine : l'étymologie renverrait les significations « année sur les chemins », « chemins de l'année » ou « travaux de l'année », soit « Anni viae »[19],[18]. Les autres interprétations possibles sont, entre autres, « Ad nives » (« vers les neiges ») ou « Anni visio » (« visite de l'année », en référence à la visite annuelle de l'évêque)[18].

    En patois local, Anniviers se dit « Anivyè »[20].

    Histoire

    Les premières traces humaines connues datent de l'âge du Fer et du Bronze. On y trouve de nombreuses pierres à cupule, ce qui atteste une présence humaine. Avant 1052, la vallée se nommait Annivesium (ancien nom allemand Eifischtal).

    L'évêque de Sion acheta la vallée entre 1116 et 1138 et en fit don au chapitre. En l'an 1193, Anniviers devient un vidomnat qui fut perpétuel dès 1311. Administré dans un premier temps par la famille d'Anniviers, puis par les Rarogne (1381), il revint à l'évêché de 1467 à 1798. La vallée compte alors quatre quartiers politiques de 1327 à 1798 (Quartier de Luc, de Grimentz...) et représente un tiers du dizain de Sierre en 1565. Avant 1798, Anniviers vit en autarcie et regroupe dix communautés villageoises aux rapports souvent conflictuels.

    Vers la fin du XVIIIe siècle, la vallée s'effrite et on peut assister à une multiplication des paroisses au nombre de deux en 1805 puis cinq en 1932. Les communes commencent à se dessiner et sont six en 1905 : Ayer, Chandolin, Saint-Luc, Saint-Jean, Grimentz et Vissoie. En ce qui concerne les moyens de communication, l'on trouve un premier chemin vers 1300, une route carrossable en 1854 (pour le transport des minerais de nickel et de cobalt). La route goudronnée date de 1955 et a dû être construite pour permettre le transport des matériaux nécessaires à l'édification du barrage de Moiry.

    L'histoire plus récente consiste principalement dans la chute du secteur primaire (de 88,6 % en 1910 à 10 % en 1980) et le développement du tourisme, ce qui a remis au goût du jour une unité de la vallée, qui a trouvé son apogée en 2005 lors des débuts du projet de fusion des communes. Cela déboucha sur un référendum le qui scella la fusion des six anciennes communes d'Ayer, Chandolin, Grimentz, Saint-Jean, Saint-Luc et Vissoie, fusion effective depuis le [21].

    Politique

    Tendances politiques et administration

    La politique en Anniviers est marquée par la très forte présence de la droite, qui compose tous les sièges du conseil municipal pour l'exercice 2021-2024 ; la gauche, représentée par le Parti socialiste, a perdu son seul siège lors des élections 2020. L'exécutif communal comprend ainsi cinq élus PDC et deux élus PLR[22]. Le président du conseil municipal est David Melly (PDC) et son vice-président est Vincent Theytaz (PDC). Les conseillers municipaux sont Danièle Zufferey (PDC), David Zufferey (PDC), Fabrice Ganioz (PDC), Vincent Massy (PLR) et Sonia Martin (PLR). Les sept membres du conseil sont chargés respectivement de l'Administration générale, des relations extérieures et de l'énergie, de l'Enseignement et la formation, des infrastructures sportives et du tourisme, des Finances et impôts, de la justice et de l'agriculture, de la Sécurité, des dangers naturels et de l'aménagement du territoire, des Institutions, de la culture, des loisirs et cultes, du social, de la sylviculture et de la communication et la promotion économique, du Trafic, des transports publics, des itinéraires de loisirs et des bâtiments ainsi que des Infrastructures publiques et de l'environnement[23].

    Le pouvoir législatif de la commune d'Anniviers est représenté par l'assemblée primaire. Celle-ci réunit tous les habitants de la commune bénéficiant des droits civiques. Ses tâches consistent à élire le conseil municipal, le juge et le vice-juge, à adopter les comptes et budgets ainsi que les règlements et à veiller à une exécution correcte des décisions gérées par le conseil municipal[24].

    Présidents

    Simon Epiney, président de Vissoie entre 1980 et 1992 et premier président de la commune d'Anniviers[25],[26].
    Les présidents successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    [27] Simon Epiney Parti démocrate-chrétien Avocat-notaire[26]
    [26] En cours David Melly Parti démocrate-chrétien[28]  

    Population et société

    Évolution de la population

    Au 31 décembre 2020, la commune d'Anniviers compte 2 742 habitants pour une densité de population de 11 hab./km2[1]. Entre 2010 et 2019, la population a augmenté de 3,8 %[29].

    Évolution de la population sur le territoire d'Anniviers entre 1850 et 2021[30],[1]

    Pyramide des âges

    En 2019, 17,9 % de la population est âgée entre 0 et 19 ans, tandis que 57,6 % ont entre 20 et 64 ans et 24,5 % ont plus de 65 ans. Le taux brut de mariages est de 4 % et celui des divorces de 2,2 %. Le taux de naissances est de 7,3 % tandis que le taux de décès est de 11,4 %[29]. En 2021, la population est composée de 1 309 femmes et 1 420 hommes[31].

    Pyramide des âges à Anniviers en 2021 en nombre total de personnes[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0 
    1912-1921
    0 
    19 
    1922-1931
    17 
    63 
    1932-1941
    50 
    187 
    1942-1951
    162 
    230 
    1952-1961
    205 
    212 
    1962-1971
    196 
    186 
    1972–1981
    159 
    155 
    1982-1991
    170 
    128 
    1992-2001
    127 
    129 
    2002-2011
    107 
    111 
    2012-2021
    116 
    Statut marital des personnes à Anniviers en 2021[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    38 
    veuf(ve)s
    91 
    149 
    divorcé(e)s
    109 
    644 
    marié
    615 
    589 
    célibataires
    494 

    Population résidente d'origine étrangère

    En 2021, 18,7 % de la population d'Anniviers possèdent une nationalité étrangère[29]. Parmi les pays les plus représentés se trouvent[32] :

    PaysPopulation
    Portugal184
    France156
    Belgique66
    Royaume-Uni35
    Allemagne30
    Espagne8

    Éducation

    Avant les années 1960, le territoire d'Anniviers compte 11 écoles  une par village, à l'exception de Zinal. Chaque école, sauf celles de Vissoie et d'Ayer, ne compte alors qu'une seule classe regroupant les différents niveaux. Ces écoles ferment progressivement durant les années 1960 car les élèves ne sont pas assez nombreux et il devient difficile d'embaucher des enseignants. Les premières idées de centralisation voient ainsi le jour[33].

    Le Centre scolaire d'Anniviers, situé à Vissoie, est inauguré en  ; les communes de Grimentz et d'Ayer, qui refusaient l'idée de regrouper tous les enfants de la vallée dans une même école, ferment leurs écoles la même année, probablement motivées par l'introduction du concept de cycle d'orientation en 1972. Tous les enfants d'Anniviers, du degré préprimaire au degré secondaire I, sont ainsi regroupés au centre scolaire de Vissoie depuis l'année scolaire 1973-1974[33].

    Tourisme

    Anniviers est une région hautement touristique. Plusieurs chemins pédestres et diverses installations sportives accueillent les visiteurs en été et, en ce qui concerne l'hiver, deux domaines skiables Grimentz - Zinal et Saint-Luc/Chandolin sont à la disposition des amateurs de sports de glisse. La station de Vercorin, bien qu'alliée aux autres sociétés de remontées, ne fait pas partie de la commune d'Anniviers.

    La région compte plusieurs hôtels de toutes catégories et des cabanes de montagne.

    Culture et patrimoine

    Monuments

    En dessous du village de Fang, des fouilles archéologiques ont permit de découvrir en 2014 un hameau médiéval au lieu-dit Tiébagette.

    Manifestations

    Chaque année, Anniviers accueille l'arrivée de la course à pied de Sierre-Zinal ainsi que le Grand Raid BCVs.

    Spécialités régionales

    Au début du XXe siècle à Soussillon, transport muletier à l'aide de barròt de Sierre à Chandolin du vin qui deviendra du Vin du Glacier.

    Le vin du Glacier est un vin blanc typique d'Anniviers, vinifié à l'origine à partir de cépages de rèze par cuvaison des grains entiers. Le vin est entonné à Sierre, où il passe l'hiver, avant d'être transporté dans les différents villages du val d'Anniviers, et il est conservé pendant plusieurs années. Chaque année, la nouvelle récolte est ajoutée aux précédentes, ce qui fait du vin du Glacier un vin parfois centenaire. Il est à l'origine consommé uniquement lors d’événements spéciales, tels que des mariages, des enterrements ou des baptêmes. Les cépages de rèze ayant pratiquement disparu, le vin du Glacier est fait à partir de plants d'ermitage, pinot gris ou fendant. Les tonneaux de vin du Glacier sont gardés par les bourgeoisies des villages du val d'Anniviers[34].

    Personnalités

    Héraldique

    Blason
    Parti de gueules et d'argent à deux bouquetins affrontés de l'un dans l'autre[57].
    Détails
    Le blason d'Anniviers reprend les armoiries de la famille d'Anniviers, qui sont citées dans des actes de procès du XIVe siècle. Selon Jacques-Étienne d'Angreville, la famille d'Anniviers aurait porté ses armoiries d'or au lieu d'argent[58]. Les armes d'Anniviers sont également apparues sur des Thalers émis par l'évêque de Sion Nicolas Schiner en 1498 et 1501[57].
    Les armoiries de la commune sont approuvées par le canton du Valais[59].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Martin Fenner (trad. de l'allemand par Stéphane Andereggen), Val d'Anniviers : Tradition et Mutations Val d'Anniviers: Tradition und Wandel »], Sierre, Éditions Monographic, (ISBN 978-2-88341-230-9). 
    • Jean-Baptiste Massy et Gérard Revey, Lexique du Patois d'Anniviers, Zinal et Orbe, EDICME, , 203 p. (ISBN 978-2-940614-05-9)

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    1. « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    3. « Anniviers » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    4. « Cartes de la Suisse », sur map.geo.admin.ch (consulté le ).
    5. Fenner 2015, p. 16.
    6. « Présentation de la Commune », sur www.anniviers.org (consulté le ).
    7. « Villages et hameaux », sur www.anniviers.org (consulté le )
    8. « Statistique de la superficie: Nomenclature standard (NOAS04) par district et commune, en hectares », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
    9. « Logements », sur pxweb.bfs.admin.ch (consulté le ).
    10. « Logements vacants selon le nombre de pièces d'habitation et le type de logement vacant », sur www.pxweb.bfs.admin.ch (consulté le ).
    11. « Monthey en chiffres », sur www.raifeisen.ch, (consulté le ).
    12. « Zones sismiques sur la carte d'Anniviers », sur map.geo.admin.ch (consulté le ).
    13. « Dangers Géologiques », sur sitonline.vs.ch (consulté le ).
    14. « Dangers hydrologiques », sur sitonline.vs.ch (consulté le ).
    15. « Les vallées se préparent à l’hiver », Le Nouvelliste, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
    16. « Dangers des avalanches », sur sitonline.vs.ch (consulté le ).
    17. « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch (consulté le ).
    18. Fenner 2015, p. 20.
    19. Bernard Crettaz, Le curé, le promoteur, la vache, la femme et le président : que reste-t-il de notre procession ? - Bernard Crettaz - Payot, Ayer, éditions Porte-plumes, (ISBN 978-2-940327-19-5).
    20. Jean-Baptiste Massy et Gérard Revey, Lexique du Patois d'Anniviers, Zinal et Orbe, EDICME, , 203 p. (ISBN 978-2-940614-05-9), p. 32.
    21. Danielle Allet-Zwissig, « Anniviers, val d' » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
    22. France Massy, « Communales 2020 – Résultats: en Anniviers, les PDC décrochent un siège supplémentaire », sur le nouvelliste.ch, 18.20.2020 (consulté le ).
    23. « Conseil municipal », sur anniviers.org (consulté le ).
    24. « Assemblée primaire », sur www.anniviers.org (consulté le ).
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    26. « Le fils du boulanger qui ne rêvait pas de politique », Le Nouvelliste, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « Visages présidentiels », Le Nouvelliste, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Les jeux sont faits », Le Nouvelliste, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Portait régional 2021 : Anniviers », sur www.media-stat.admin.ch (consulté le ).
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    31. « Population résidante permanente et non permanente selon Année, Commune, Type de population, Sexe, Etat civil et Classe d'âge », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
    32. « Population résidante permanente et non permanente selon Année, Commune, Type de population, Lieu de naissance et Nationalité », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
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    57. Léon Dupont Lachenal, « La Confédération valaisanne et ses emblèmes héraldiques », dans Annales valaisannes : bulletin trimestriel de la Société d'histoire du Valais romand, vol. 10, (présentation en ligne, lire en ligne), chap. 3, p. 323-327.
    58. Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 11.
    59. « Loi sur les communes », sur lex.vs.ch (consulté le ).
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