Antoine-Félix de Leyris d'Esponchez

Antoine-Félix de Leyris d'Esponchez, né à Alais (Alès) le et mort près d'Udine le [1], est un prélat et homme politique français qui fut le dernier évêque d'Elne et député du clergé aux États généraux de 1789.

Antoine-Félix de Leyris d'Esponchez

Antoine Félix Leyris d'Esponchez, évêque, député du clergé (Gravure, 1789)
Biographie
Naissance
Alès
Décès
Campo Longo près d'Udine
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque d'Elne et de Perpignan
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Lesterps
Fonction laïque
Député du clergé aux États généraux
et à l'Assemblée constituante

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Antoine-Félix de Leyris d'Esponchez est le fils de Guillaume de Leyris, seigneur d'Esponchez et de Blanche de Thomas La Garde[1]. Licencié en théologie, chanoine de Nîmes il est pourvu en commende de l'abbaye de Lesterps dans le diocèse de Limoges. il est chapelain des obits de l'église royale et collégiale Saint-Frambourg de Senlis puis vicaire général du diocèse de Senlis.

Le , il est sélectionné pour succéder à Jean-Gabriel d'Agay, évêque d'Elne décédé le . Confirmé le , il résigne son abbaye et il est consacré le 4 janvier suivant et prend possession de son diocèse le au moment des élections au États généraux de 1789.

Le , il est élu député du clergé aux États généraux par la viguerie de Perpignan. Au sein de la Constituante, il s'oppose à la suppression des dîmes et des autres privilèges de son ordre et ensuite aux mesures prises par l'Assemblée constituante en matière religieuse notamment à la constitution civile du clergé et refuse de prêtre le serment. Des troubles ayant éclaté à Perpignan, la municipalité de la ville l'accuse d'en être le fauteur. Il est arrêté et traduit devant le tribunal d'Orléans. L'installation d'un évêque constitutionnel en la personne de Gabriel Deville l'oblige à émigrer d'abord à Rome puis à Ancône et Venise en 1795 et enfin à Görlitz en 1797. De là il tente d'administrer son diocèse par le biais de ses vicaires généraux eux aussi émigrés en Espagne contre le nouvel évêque constitutionnel Dominique-Paul Villa. Il meurt le à Campo Longo près d'Udine avant que le pape Pie VII ne lui demande de renoncer à son siège épiscopal à la suite de la signature du Concordat de 1801[2].

Notes et références

  1. Jean Capeille, « Esponchez (Antoine-Félix de Leyris d') », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 274-275

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Capeille, « Esponchez (Antoine-Félix de Leyris d') », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  • « Antoine-Félix de Leyris d'Esponchez », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]

Articles connexes

Liens externes

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