Antoine Baron
Antoine Baron, né le à Seurre (Côte-d’Or), mort le à Strasbourg (Bas-Rhin), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Antoine Baron | ||
Naissance | Seurre (Côte-d’Or) |
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Décès | (à 83 ans) Strasbourg (Bas-Rhin) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1789 – 1815 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 1er régiment de chasseurs à cheval, il devient brigadier fourrier le , et il fait toutes les campagnes de la Révolution. Il est nommé maréchal des logis le , et sous-lieutenant le suivant en récompense de sa conduite lors de la bataille d’Arlon le . Il se distingue aussi à Tiercelet et à la bataille de Fleurus le , où il reçoit un coup de sabre sur la main droite.
Le , aux affaires d’Herborn et d’Erkrath, il montre tant de bravoure et d’intelligence, qu’il est nommé lieutenant et capitaine sur le champ de bataille dans la même journée. Il se trouve aussi à HofKirchen, ainsi qu'à Ostrach le , et à Liebtingen le , où il est blessé d’un coup de sabre sur la tête. En , il passe le Necker à gué avec son escadron, enlève à l’ennemi, beaucoup plus nombreux que lui, 2 pièces de canon et lui fait une grande quantité de prisonniers.
Le , à la bataille de Moesskirch, il soutient le choc des Autrichiens, les repousse plusieurs fois et a le poignet gauche emporté par un boulet. Il est promu chef d’escadron au 20e régiment de chasseurs à cheval sur le champ de bataille, et le , il est affecté auprès du général Richepanse, comme aide de camp. Le suivant à la bataille de Hohenlinden, chargé de contenir la réserve de l’ennemi, il exécute cet ordre avec habileté, et donne le temps au général Richepanse d’exécuter le mouvement qui décide du sort de cette bataille.
Il passe avec son grade dans le 16e régiment de dragons le , et le , il rejoint le 17e régiment de dragons. Il reçoit son brevet de major le , au 26e régiment de dragons, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Le , il est appelé à Paris, pour faire partie d’une commission chargée de la confection d’un nouveau règlement sur les manœuvres des dragons. Il est mis en non activité le , en attendant un emploi de commandant d’armes. Le suivant, il est rappelé par le ministre de la guerre, pour occuper le poste de chef d’état-major du général Lebrun gouverneur d’Anvers, puis il occupe les mêmes fonctions auprès du général Carnot qui succède au duc de Plaisance.
Il est promu adjudant-commandant le , et il est mis en non activité lors de la première restauration. Le roi louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et officier de la Légion d’honneur le suivant.
Lors des Cent-Jours, il reçoit de l’Empereur le commandement supérieur de la place de Vitry-le-François le . Au moment de l’invasion du territoire, une division russe vient former le blocus de la ville, qui n’est pas entièrement fortifié et n’a pour garnison que 400 hommes. Malgré cela, le colonel Baron réussi à conserver la place, et ne la rend que sur ordre formel du gouvernement de Louis XVIII. Pour sa conduite, la Garde nationale de Vitry lui offre une épée d’honneur le .
Il est admis à la retraite le , et il meurt le , à Strasbourg.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 285.
- « Cote LH/117/64 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0), p. 71-72
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