Antoine Desmousseaux de Givré
Antoine François Erhard Marie Catherine Desmousseaux de Givré, dit Desmousseaux, né le à Rouen et mort le à Dreux, est un préfet napoléonien, membre du Tribunat et député d'Eure-et-Loir pendant les Cent-Jours. Au retour du roi, il rentra dans la vie privée.
Pour les articles homonymes, voir Desmousseaux (homonymie).
Député d'Eure-et-Loir Cent-Jours Eure-et-Loir | |
---|---|
- | |
Préfet de la Haute-Garonne | |
- | |
Préfet d'Ourthe Ourthe | |
- | |
Membre du Tribunat | |
à partir du |
Baron de l'Empire (d) | |
---|---|
à partir du |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 72 ans) Dreux |
Nom dans la langue maternelle |
Antoine François Desmousseaux de Givré |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Enfants |
Louise Desmousseaux de Givré (d) Bernard Desmousseaux de Givré |
Distinction |
---|
Biographie
Avocat au parlement de Paris avant la Révolution, il est nommé membre de la municipalité de Paris en et devient échevin et lieutenant du maire de Paris.
Appelé provisoirement () à remplacer Pierre-Louis Manuel comme procureur de la commune de Paris, il fut chargé, de floréal an IV à thermidor an V ( à ), de l'administration de la capitale, puis nommé en l'an VII (1798-1799) administrateur du département de la Seine.
Le premier consul le fit entrer au Tribunat le 4 nivôse an VIII () et l'appela à la préfecture de l'Ourthe le 11 ventôse suivant (). Comme beaucoup de préfets, il rend compte à Paris des difficultés qu'il a rencontrées pour trouver des recrues pour l'armée française, devant l'hostilité des familles et parfois du clergé. A Liège, Desmousseaux s'est battu pour préserver l’église de l'abbaye Saint-Jacques confisquée. Toutefois, en ce qui concerne la cathédrale Saint-Lambert, qui était la cathédrale de l'ancien prince-évêque, Desmousseaux a confirmé sa démolition comme prévu.
Membre de l'ordre national de la Légion d'honneur (), il devint préfet de la Haute-Garonne (), fut créé chevalier (), puis baron de l'Empire (), officier de la Légion d'honneur (1809) et commandeur (1811).
Il fut à nouveau nommé préfet de la Somme le (), puis finalement de l'Escaut, douze jours après (), jusqu'en 1814.
Le , l'arrondissement de Dreux l'élit député d'Eure-et-Loir à la Chambre des Cent-Jours. Bonapartiste convaincu, il se détourne de la politique après Waterloo. Il meurt en 1830 dans sa villa de Dreux. Son fils, Bernard Desmousseaux de Givré, et son petit-fils, ont ensuite fait une carrière politique[réf. nécessaire].
Bibliographie
- « Desmousseaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore], vol. II, p. 361-362.
Voir aussi
Articles connexes
- Hôtel de Hayme de Bomal
- Préfecture de l'Ourthe
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française
- Bernard Desmousseaux de Givré, son fils, député d'Eure-et-Loir (1837-1846 et 1849-1851).
- Liste des députés d'Eure-et-Loir
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Dossier de l'ordre national de la Légion d'honneur, base Léonore, Archives nationales
- Portail du Premier Empire
- Portail de la politique française
- Portail d’Eure-et-Loir