Musée Antoine-Lécuyer
Le musée des Beaux-Arts Antoine Lécuyer, situé à Saint-Quentin (Aisne), abrite un ensemble de pastels de Maurice Quentin de La Tour (1704-1788) et une collection d'œuvres et d'objets d'art.
Ouverture |
1886 |
---|---|
Visiteurs par an |
11 607 () |
Site web |
Collections |
pastels de Quentin de La Tour |
---|---|
Provenance |
Legs Maurice-Quentin de La Tour - legs Antoine Lécuyer |
Label |
Pays | |
---|---|
Province | |
Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
28, rue Antoine Lécuyer 02 100 Saint-Quentin |
Coordonnées |
49° 50′ 55″ N, 3° 17′ 11″ E |
Histoire du musée
Afin de présenter le fonds d'atelier de Quentin de La Tour dans un lieu digne et spécifique, le banquier picard Antoine Lécuyer (1793-1878)[Note 1], lègue ses collections en 1876 ainsi qu'un lieu et les fonds destinés à recevoir et exposer les œuvres. L’aménagement du musée est entrepris sous la direction de l'architecte Charles-Napoléon Pinguet (1806-1888)[1] : le musée Antoine-Lécuyer est inauguré en 1886, et présente les pastels de Maurice Quentin de La Tour ainsi que des collections d'arts du banquier. Cette collection fut ajoutée à un autre legs fait à la ville de Saint-Quentin en 1881-1883, celui des frères Félix et Josias Le Sérurier, également originaires de cette ville. Le bâtiment est presque totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale lors d'un bombardement mais les œuvres, mises à l'abri, sont préservées. Sur le modèle d'un hôtel particulier parisien du XVIIIe siècle, le pavillon de Hanovre, il est reconstruit entre 1928 et 1932 par Paul Bigot, architecte lauréat du prix de Rome, pour mettre en valeur les œuvres du pastelliste. C'est un autre banquier philanthrope, David David-Weill, qui en qualité de président de la Société des amis du musée de La Tour, collabora à la reconstruction et à la réouverture de ce musée.
Collections du musée
- Abbé Jean-Jacques Huber (1742).
- Marc-René, marquis de Voyer d'Argenson (vers 1753).
- Marie Fel (1757).
- Isabelle de Charrière (1771).
- La marquise de Pompadour (entre 1748 et 1752).
Portrait de Prosper Jolyot de Crébillon (1674 - 1762). - Inconnu N° 14.
- Judith (1886), par Fernand Lematte.
- Portrait de Jean-Philippe Baratier, par Antoine Pesne.
- Théodule Ribot Trois vieux juifs[2] .
Autres peintures exposées
- Henri Martin, Les Dévideuses
- Antonio Zanchi, La Mort de Lucrèce
- Gaspard de Crayer, Le Christ en croix en présence de saint François et de sainte Marie-Madeleine
- Johann Heinrich Roos, Animaux au repos dans un paysage en ruines
- Louis Tocqué, Portrait de Suzanne Crommelin
- Jean-François de Troy, L'Enlèvement des Sabines, Coriolan devant Rome
- François Louis Joseph Watteau, dit Watteau de Lille, Rencontre galante
- Michel-François Dandré-Bardon, La Saignée
- Lucien Simon, L'Atelier
- Lucien Jonas[Note 2], Portrait de Léon Delvigne
- Caroline Swagers : La Curieuse (1834)
- Alain Mongrenier
- Louise Catherine Breslau : Sous la lampe. Portrait de Madeleine Zillhardt.[3]
Dessinateurs
Notes et références
Notes
- Né en 1793 et mort en 1878, Antoine Lécuyer était un banquier de Saint-Quentin (Picardie).
- Ancien conservateur des musées de Saint-Quentin.
Références
- Cf. H. Cabezas, 2014.
- Notice no 07930000029, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Découverte d’une œuvre au musée », MATÉLÉ, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- Hervé Cabezas, « L'empreinte de la guerre de 1914-1918 dans les collections du musée Antoine Lécuyer à Saint-Quentin » in Revue des musées de France, 2014 / 4, p. 86-98.
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la peinture
- Portail de la sculpture
- Portail des musées